Les causes d’un suicide sont multiples. Dans le cas d’une raison financière, la banque n’est pas forcément coupable. Si la personne se met elle-même au fond du trou, c’est la première responsable. Je pense que les lois actuelles qui encadrent les crédits et les dispositions sur le surendettement sont bien faits. Mais, dans les dossiers de ce type que j’ai traité, très souvent la banque est sortie des clous. Dès lors que la personne commençait à se noyer, elle lui a appuyé sur la tête avec notamment des frais gigantesques qui ont transformé une « passe financière difficile » en une « situation irrémédiablement compromise ». Dans ces cas, très fréquents, il faut une enquête pour déterminer la responsabilité du banquier. Quand mon association (l’APLOMB) est informée d’un suicide, nous contactons tout de suite les autorités compétentes pour proposer nos services pour une analyse financière. Chaque fois c’est tout de suite refusé. Et notamment pour les suicides de paysans car ça risque de mouiller leur banque, que je ne citerais pas...
@Alren En réalité, les employés des agences ont des « délégations ». Le guichetier peut accorder x€, le chargé de clientèle, y€ et le directeur un autre montant encore plus important.
alors cher collègue, on se comprend...
@Alren Si je me suis permis de faire ce billet, c’est que j’ai passé toute ma vie professionnelle dans une agence bancaire, notamment comme directeur. Oui j’avais des objectifs et des directives, c’est normal. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que le directeur c’est le patron. Contrairement aux excuses couramment entendues, ce n’est pas « la direction » générale qui décide du courant, notamment le comportement de la banque vis-à-vis de ses clients. C’est bien le personnel de l’agence qui est à la barre. Par contre, ils n’ont pas toujours le courage de regarder le client dans les yeux et de lui dire, « Monsieur, c’est moi qui ai refusé votre découvert pour les raisons suivantes. Asseyons nous et examinons la situation. » Non, le personnel préfère dire, « c’est la direction là haut ». La direction là haut a d’autres fonctions et d’autres soucis. S’ils payent le personnel des agence, c’est pour qu’il gère ses clients. Enfin, dans la mesure où les objectifs sont réalisés, la « direction là haut » nous fout une paix royale. Alors non, ce ne sont pas de simples exécutants mais bien les décideurs qui sont devant les clients. Enfin, je n’ai jamais exécuté un ordre ou une directive contre ma volonté et ma morale. oui, quelquefois ça a gueulé dans les bureaux, mais, avec des arguments rationnels, une discussion positive, et une bonne bière, tout s’arrange.
C’est un dossier reçu à notre cabinet, que j’ai traité personnellement.
Ce n’est pas grave, mais comme vous m’avez demandé de me présenter, alors j’en ai fait de même. Bon, je sais juste que vous n’êtes pas Armelle de Caméra Café
J’ai répondu à votre question « qui suis-je ». Par contre vous ne m’avais pas fait l’honneur de vous présenter. J’ai tapé Armelle sur Google, et à part une actrice, je n’ai rien trouvé.
Gérard Faure-Kapper, c’est mon nom. Tapez ça sur Google et vous verrez.
« Nous n’agissons que dans la légalité » C’est la principale défense des banques que je lis dans les conclusions en réponse. Comme toutes les professions, les banques oeuvrent dans un cadre législatif qui, à mon avis, est pas mal fait. Le problème, c’est que le client de St Pierre le Moutier, de Bourg St Andéol ou d’Autreville sur Moselle, n’a pas à faire au Conseil de l’Europe, mais à un directeur d’agence qui se prend pour le petit baron et règne sur sa ville. Comment peut-il appliquer des lois qu’il ne connaît pas. Alors, il agit d’instinct avec ses clients. Et ce n’est pas son égo surdimensionné qui va le modérer. Cela donne des agissements vis-à-vis des clients, totalement abérants., à des années lumières des textes. Si les banques respectaient la loi, je serais au chômage, et l’économie, notamment locale, s’en porterait beaucoup mieux. Les banques respectent la loi ? Ca c’est la théorie. En pratique, c’est totalement faux. Quant à négocier avec les banques, c’est possible, si vous avez des placements et une famille à l’abri du besoin. Sinon, aucune chance. Que les clients doivent vivrent selon leurs moyens, c’est évidents. Que certains franchissent la lignent jaune avec des dépenses somptuaires, c’est un fait. Une Béhème ou un séjour au Bahamas ne sont pas parmi les produits de première nécessité. Mais les banques ne doivent pas en profiter pour achever le client avec des pratiques usuraires comme elles le font., et s’enrichire sur la misère. On n’applique pas la peine de mort à un voleur de voiture. Un an ferme est suffisant. Enfin, vous parlez d’un certain Macron. C’est qui ?
Ce n’est pas de l’hystérie, c’est de l’objectivité. Et puis, en fin de compte, ce sont nous, les petits « riens » qui allons payer la facture. Penser, c’est tout ce qui nous reste.
La méthode décrite dans le lien était bonne, il y a 5 ans. Les banques ont sû réagir. Leurs avocats sont de plus en plus coriace.
Bonjour,
Bonjour,
Vous me semblez très au courant des techniques utilisées en agence pour une grand mère au chômage.
Loatse.
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