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Les commentaires de VICTOR Ayoli



  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 25 mars 2019 19:36

    @velosolex
    J’aime votre second degré sarcastique mais lucide !
    Merci.



  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 14 mars 2019 17:04

    Merci pour cet utile rappel



  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 14 mars 2019 17:02

    Einstein – qui a oublié d’être kon – a une parabole imparable pour démonter (pas démontrer) l’omnipotence, la toute puissance de « dieu » (pas de majuscule et des guillemets), donc son existence. Il dit :


    "Mettons donc au défi « dieu » de créer une pierre tellement lourde que même lui-même ne pourrait pas la soulever".

    1er cas : « dieu » ne peut pas soulever la pierre. Conséquence évidente, « dieu » n’est pas tout puissant !

    2ème cas : « dieu » soulève la pierre. Conséquence : « dieu » n’est pas tout puissant puisqu’il n’a pas été capable de créer une pierre que même lui-même ne pourrait soulever !


    Or un « dieu » qui n’est pas omnipotent est évidemment inexistant.



  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 27 février 2019 14:34

    La Sécu, longtemps endettée est arrivée à l’équilibre et devrait, dans les années qui suivent, dégager un confortable bénéfice. De quoi financer la misère des hôpitaux et des EHPAD qui manquent scandaleusement de personnel, de quoi financer le « cinquième risque », celui de la dépendance ! Tè, fume… Pas bon ça Coco. La Sécu, faut qu’elle soit en déficit, pour la déconsidérer dans l’esprit du public, pour transférer toujours plus vers les assurances privées avant la curée finale. Donc ce pognon, résultat de la saine gestion de l’institution, va être - et légalement ! - siphonné par l’État !

    Comment ? En transférant vers l’État les futurs excédents de la Sécurité sociale mais aussi de l’assurance chômage et des retraites complémentaires. La loi de programmation des finances publiques (LPFP) votée fin 2017 prévoit une « contribution des administrations de Sécurité sociale à la réduction du déficit de l’État ». La Cour des comptes estime que la Sécu au sens large dégagera un surplus « conséquent » chaque année, qui pourrait "atteindre approximativement" 24 milliards d’euros en 2022. Y a bon la machine à sou qu’il a pensé Micmacron ! Pour cela, Monsieur l’État dispose de la part d’impôts qui financent en partie la Sécu (35,1 %). Quand une cotisation est réduite ou supprimée, l’État compense généralement sa perte pour la Sécu avec une part de TVA ou de CSG. Il lui suffira de ne pas les rembourser. Et le tour est joué.

    Ainsi, la « transformation » du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) en baisse de cotisations sociales, privera la Sécu d’environ 26 milliards d’euros selon la Cour des comptes !

    Ainsi la suppression des cotisations salariales sur l’assurance maladie et l’assurance chômage qui va coûter un bras.

    Ainsi la suppression totale des cotisations sociales au niveau du Smic, un coût de 4,5 milliards d’euros pris à la Sécu. Etc.

    lien



  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 27 février 2019 14:23

    @Jonas

    Comparaison aussi lucide que ravageuse pour les pays arabo-musulmans dont AUCUN, malgré les ressources naturelles qu’ils ont, AUCUN n’est sorti du marasme économique. AUCUN ne donne à sa jeunesse l’espoir d’un destin autre que l’exil ou le fanatisme mortifère. La raison est à chercher dans la seule chose qu’ils ont en commun (je ne dis pas qui les unit…), cette névrose collective d’un autre âge appelée islam.



  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 18 février 2019 14:59

    Merci pour cet article. J’ai, moi aussi, plusieurs fois écrit pour dénoncer cette volonté de,« flinguer la Sécu » https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/flinguer-la-secu-le-banquier-208059

    Je vais de ce pas acheter votre livre.

    Cordialement



  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 6 février 2019 14:20

    @CN46400
    Eh oui ! C’est ce que je leur préconisais dans un précédent post !
    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/macron-comme-trump-legitime-un-211999







  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 26 janvier 2019 12:48

     1980 : Les États-Unis augmentent l’assistance massive aux militaires du Salvador qui s’affrontent aux groupes de guerilleros du FMLN. Les escadrons de la mort prolifèrent ; l’Archevêque Romero est assassiné par des terroristes de droite ; 35 mille civils sont morts entre 1978 et 1981. La violation et l’assassinat de 4 religieuses par des sicaires des militaires fait que le gouvernement US suspend l’aide militaire… pour un mois.

     1981 : L’Administration Reagan commence la guerre des « contre » pour détruire le gouvernement sandiniste au Nicaragua. La CIA avance dans l’organisation des « contras » au Nicaragua. Ils avaient commencé l’année précédente avec un groupe de 60 agents Gardes de Somoza. Quatre ans après ils réussissent à se regrouper dans la « contre » presque 12 mille ex-gardes. Des 48 chefs militaires les plus importants de la « contre », 46 avaient été employés de la Garde Nationale. Les États-Unis ont aussi avancé dans la guerre économique contre le Nicaragua et dans les pressions exercées par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. Le général Omar Torrijos, président du Panama, meurt dans un « accident » d’avion. Depuis ce temps-là le soupçon plane que la CIA a eu à voir avec la catastrophe, à cause du nationalisme patriotique de Torrijos et les relations amicales que son gouvernement soutenait avec Cuba.

     1983 : Invasion de la petite île caribéenne de la Grenade par cinq mille Marines des États-Unis. Les troupes US sont entrées peu de temps après qu’une conspiration ait sorti du pouvoir Maurice Bishop, un leader nationaliste de gauche.

     1989 : Les États-Unis envahissent le Panama pour arrêter celui qui était leur protégé, Manuel Noriega. L’opération a fait au moins 3 000 morts civils.

     1990 : Les États-Unis interviennent massivement sur le processus électoral du Nicaragua à travers des actions cachées et aussi publiques. Washington a ouvertement consolidé la coalition d’opposition, bien que de telles pratiques soient illégales selon la loi des Etats-Unis.

     2000 : Sous couvert de la « Guerre contre les Drogues », les États-Unis lancent le Plan Colombie, un programme d’aide massive civile et militaire à un pays qui a peut-être le pire record de non respect des droits de l’homme dans l’hémisphère. Le financement des États-Unis pour ce Plan est de 1 300 millions de dollars, dont 83 % sont destinés à la dépense militaire. Le Plan Colombie après s’est transformé en « Guerre contre le Terrorisme ».

     2002 : Les États-Unis ont appuyé et financé les éléments qui ont organisé le coup d’État manqué du 11 avril en Venezuela.

     2019 : Le Vice-président des États-Unis Mike Pence lance la nouvelle agression via Youtube : « Pence to Venezuelans : ‘Maduro is a dictator’ »

    Carlos Debiasi pour El Correo de la Diaspora

    Traduit de l’espagnol pour El Correo de la Diaspora par : Carlos Debiasi

    source :http://www.elcorreo.eu.org/Venezuela-2019-une-autre-intervention-caricaturale-US-en-Amerique-Latine

    Il y en a tellement qu’il faut trois com pour les passer !



  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 26 janvier 2019 12:46

     1924 : Des Marines envahissent le Honduras pour « servir d’intermédiaire » dans un affrontement civil. Un militaire hondurien assume le gouvernement provisoire. Le Honduras occupe le premier rang mondial dans l’exportation de bananes, mais les bénéfices sont pour la United Fruit Company.

     1925 : Des troupes US occupent la ville du Panama pour en finir avec une grève et pour maintenir l’ordre.

     1926 : Les États-Unis décident de créer au Nicaragua une Garde Nationale. Augusto César Sandino se propose de créer une armée populaire pour combattre les occupants étrangers.

     1927 : Au Nicaragua un capitaine des Marines menace Sandino pour qu’il se rende. Le rebelle répond : « Je veux une patrie libre ou mourir ». Les États-Unis réalisent alors le premier bombardement aérien sur l’Amérique Latine. Ils attaquent le village de El Ocotal. 300 nicaraguayens meurent sous les bombes et mitrailleuses US.

     1930 : En République Dominicaine débute la dictature de Rafael Leónidas Trujillo, un militaire surgi de la Garde Nationale, promue et entraînée par les États-Unis.

     1933 : Les États-Unis abandonnent le Nicaragua et laissent le contrôle du pays à Anastasio Somoza et à sa terrible Garde Nationale.

     1934 : Au Nicaragua est assassiné César Augusto Sandino, qui avait déposé les armes. L’assassinat a été ordonné par Somoza, avec la complicité de l’ambassadeur US Arthur Bliss Lane.

     1941 : Au Panama le président Arias est déstitué par un coup militaire avec à sa tête Ricardo Adolfo de la Guardia, qui d’abord avait élaboré son plan avec l’Ambassadeur des États-Unis. Le Secrétaire de Guerre Henry Stimson a déclaré à ce sujet : « Cela a été un grand soulagement pour nous, parce que Arias était très problématique et très pro-nazi »

     1946 : Les États-Unis ouvrent au Panama la tristement célèbre l’École des Amériques, pour la formation des militaires de l’hémisphère. Là ils ont formé, les principaux répresseurs des dictatures militaires du Brésil, Argentine, Uruguay, le Chili, l’Amérique centrale et divers autres pays.

     1947 : Les États-Unis commencent à imposer peu à peu un Traité Interaméricain d’Assistance Réciproque (TIAR).

     1952 : A Cuba, avec le consentement et soutien du gouvernement des États-Unis, le général Fulgencio Batista renverse Carlos Prío Socarrás et inaugure une tyrannie sanglante.

     1954 : La CIA orchestre le renversement du gouvernement démocratiquement élu de Jacobo Árbenz au Guatemala. Un poète guatémaltèque a décrit le gouvernement de Árbenz comme « des années de printemps dans un pays de tyrannie éternelle ». Ont suivi presque 40 ans de violence et de répression qui ont culminé dans la politique de « terre brulée » des années 80. Plus de 150 000 personnes ont perdu la vie.

     1956 : Au Nicaragua le poète Rigoberto López Pérez tue le dictateur Anastasio Somoza, qui comptait 20 ans au pouvoir avec l’appui des États-Unis. Le président Franklin Delano Roosevelt l’avait défini ainsi : « Il est un fils de pute, mais il est notre fils de pute ». Son fils Anastasio Somoza Debayle a prolongé la dynastie tyrannique pendant encore quelques années.

     1960 : Le président Eisenhower autorise la réalisation à grande échelle d’opérations secrètes pour abattre le gouvernement de Fidel Castro, qui était arrivé au pouvoir en janvier 1959 et commençait tout de suite une œuvre révolutionnaire de portée sociale extraordinaire et d’appui populaire. Les actions cachées incluaient l’assassinat du leader cubain, la création de bandes contre-révolutionnaires et le sabotage aux secteurs principaux de l’économie insulaire.

     1961 : Des forces mercenaires recrutées, organisées, financées et dirigées par les États-Unis envahissent Cuba par la Baie de Cochons (Plage Girón). En moins de 72 heures elles sont battues dans ce qui a constitué le premier grand échec militaire de l’impérialisme US en Amérique Latine.

     1961 : La CIA promeut un coup d’État contre le président élu de l’Équateur J. M Velazco Ibarra, parce qu’ il s’est montré trop amical avec Cuba.

     1964 : Le président du Brésil Joao Goulart, qui se proposait de réaliser une réforme agraire et de nationaliser le pétrole, est victime en un coup d’état soutenu et provoqué par les États-Unis.

     1965 : Les États-Unis envoient des milliers d’homme en la République Dominicaine pour réprimer un mouvement qui essayait de restaurer au pouvoir le président progressiste démocratiquement élu et antérieurement renversé Juan Bosch.

     1966 : Les États-Unis envoient des armes, des conseillers et des Bérets Verts au Guatemala, pour mettre en application une soi-disant campagne contre des insurgés. Dans un rapport du Département d’État il reconnaissait que : « pour éliminer une centaines de guérilleros, il faudra tuer peut-être 10 000 paysans guatémaltèques. Ils ont été 200 000 selon le CEH ».

     1967 : Un groupe de Bérets Verts ont été envoyés en Bolivie pour aider à trouver et à assassiner Ernesto Che Guevara.

     1968 : La CIA, organise une force paramilitaire considérée comme précurseur des ténébreux « Escadrons de la Mort ».

     1971 : Le quotidien The Washington Post confirme que la CIA avait essayé d’assassiner plusieurs fois Fidel Castro. Des années après, et au fur et à mesure que les documents secrets de la CIA furent déclassés, on a su que les tentatives se comptent par des dizaines et les plans par centaine.

     1973 : Les militaires prennent le pouvoir en Uruguay, appuyés par les États-Unis. La répression subséquente atteindrait des chiffres très élevés de population emprisonnée pour des raisons politiques. Un coup d’État incité et organisé par les États-Unis renverse le gouvernement élu du Président Salvador Allende au Chili, et installe au pouvoir le Général Augusto Pinochet qui sera à la tête d’une tyrannie longue et sanglante.

     1976 : Une dictature militaire prend le pouvoir en Argentine. Des années après on a déclassé aux États-Unis presque 5 000 documents secrets qui ont révélé la collaboration étroite et l’appui octroyé depuis les plus hauts niveaux du pouvoir à Washington aux militaires argentins, aux responsables de la mort d’au moins 30 000 argentins, une grande partie d’entre eux étaient des jeunes étudiants et des travailleurs. Récemment, le Département de l’État des EU a déclassé les documents qui impliquent directement l’ancien Secrétaire de l’État Henry Kissinger et d’autres hauts responsables usaméricains dans les crimes commis par la dictature argentine, qui ont mis en marche une campagne d’assassinats, de tortures et « des disparitions » après avoir pris le pouvoir. Kissinger fut impliqué dans les opérations du Plan ou Opération Condor, un réseau de coopération pour capturer et exécuter des adversaires politiques en Argentine, au Brésil, au Chili, en Uruguay, au Paraguay et en Bolivie.

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  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 26 janvier 2019 12:45

    Chronologie des Interventions US en Amérique Latine :

     1923 La Doctrine Monroe déclare que l’Amérique Latine est considérée comme « sphère d’influence » pour les États-Unis.

     1846 : Les États-Unis entreprennent une guerre contre le Mexique, pays qui est finalement forcé à céder à son belliqueux voisin du nord la moitié de son territoire, y compris les devenus aujourd’hui très riches et puissants États de Texas et de Californie.

     1854 : La marine des EU bombarde et détruit le port nicaraguayen de Saint Jean du Nord. L’attaque est survenue après une tentative officielle d’imposer le séjour au yacht du millionnaire Cornelius Vanderbilt, qui avait conduit son navire au port précité. Le bombardement a facilité le chemin à William Walker.

     1855 : L’aventurier us William Walter, opérant pour les intérêts des banquiers Morgan et Garrison, envahit le Nicaragua et se proclame président. Pendant ses deux années de gouvernement il envahira aussi les pays voisins du Salvador et du Honduras, s’annonçant également comme chef d’État dans les deux nations. Walker a restauré l’esclavage dans les territoires sous son occupation.

     1898 : Les États-Unis déclarent la guerre à l’Espagne au moment où les Cubains indépendantistes avaient pratiquement battu la force militaire coloniale. Les troupes US occupent l’Île de Cuba, ne reconnaissent pas les patriotes cubains et l’Espagne se trouve obligée de céder aux États-Unis les territoires du Puerto Rico, Guam, Philippines et Hawaï.

     1901 : Les forces US d’occupation font inclure dans la Constitution de la nouvelle République de Cuba l’infâme Amendement Platt, grâce à qui les États-Unis s’arrogeaient le droit d’intervenir sur les sujets cubains chaque fois qu’ils l’estimaient convenable. Depuis on a aussi forcé Cuba à louer à perpétuité un morceau du territoire national pour l’usage des Forces navales US : La Base Navale du Guantanamo.

     1903 : Les États-Unisl « stimule » la scission du Panama qui à cette époque fait partie de la Colombie et acquiert des droits sur le Canal de Panama. Des années après, l’ex-président Théodore Roosevelt – l’instigateur réel de la scission du Panama dirait : « J’ai pris la Zone du Canal tandis que le Congrès débattait. On a payé à la Colombie par la suite la somme ridicule de 25 millions de dollars en compensation. »

     1904 : La Constitution Nationale est promulguée au Panama. Il y a un alinéa qui prévoit l’intervention militaire US quand Washington le croira nécessaire. La construction du Canal de Panama s’initie immédiatement. Plus tard, les États-Unis rempliront la zone de bases militaires et en 1946 fonderont la tristement célèbre l’École des Amériques, entre ses murs passeront presque tous les dictateurs et répresseurs de l’Amérique Latine.

     1904 : L’infanterie de marine usaméricaine débarque dans la République Dominicaine pour étouffer un soulèvement armé contraire aux intérêts US. Un an après, à propos de l’intervention dans ce pays, le Président Theodore Roosevelt déclare que les États-Unis seraient « le gendarme » dues Caraibes.

     1906 : Les investissements usaméricains à Cuba, qui en 1885 représentaient 50 millions de pesos cubains,atteignent le chiffre de 200 millions. En août de cette année éclate une insurrection contre le président marionnette Estrada Palma, qui sollicite l’intervention militaire des EU. Les estasuniens débarquent et désignent comme contrôleur William Taft.

     1907 : République Dominicaine : Les États-Unis ont obtenu que le gouvernement dominicain lui octroye la recette des revenus douaniers, statut qui se maintiendra pendant 33 années consécutives.

     1908 : Les troupes US interviennent au Panama. Dans la décennie suivante elle le fera quatre fois plus.

     1910 : Des Marines occupent Nicaragua pour soutenir le régime d’Adolfo Díaz.

     1911 : Mexique : Pour « protéger » des citoyens étasuniens, le président William Taft ordonne le déplacement de 20 000 soldats à la frontière sud et de huit bâtiments de guerre en face des côtes de Californie.

     1912 : Des Marines envahissent le Nicaragua et cela marque le début d’une occupation qui se maintiendra presque continuellement jusqu’à 1933. La même année (1912) le Président Taft déclare : « N’est pas loin le jour où trois étoiles et trois franges dans trois points équidistants délimiteront notre territoire : l’une au Pôle Nord, l’autre au Canal de Panama et à la troisième dans le Pôle Sud. L’hémisphère complet de fait sera le nôtre en vertu de notre supériorité raciale, comme moralement c’est déjà le cas » .

     1914 : La Marine des États-Unis bombarde la ville portuaire du Veracruz, une attaque apparemment motivée par l’arrêt de soldats US à Tampico. Le gouvernement mexicain s’excuse, mais le président Woodrow Wilson ordonne que la marine de guerre attaque Veracruz. Cent soldats mexicains, quelques cadets de l’École Navale et des groupes civils résistent avec héroïsme. Il y a 300 morts. Les occupants restent pendant quelques mois.

     1915 : Les Marines occupent Haïti pour « restaurer l’ordre ». Un protectorat s’établit, qui restera jusqu’à 1934. Le secrétaire d’État William Jennings Bryan, après avoir informé de la situation haïtienne a commenté : « Imaginez-vous cela : des noirs parlant français »

     1916 : Des Marines US occupent la République Dominicaine et restent jusqu’à 1924

     1918 : Au Panama les Marines occupent la province de Chiriquí, pour « maintenir l’ordre public ».

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  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 22 janvier 2019 09:57

    Cette danse du ventre de MicMacron et de 15 de ses principaux ministres devant 150 des plus nuisibles escrocs et voleurs de la planète est d’autant plus révoltante qu’il les reçoit à Versailles, symbole du pouvoir absolu mais aussi de la répression contre les Communards en 1871.

    Et qu’est-ce qu’il en attend de ces « grands patrons » ? Qu’ils créent quelques dizaines, allez quelques centaines d’emplois – ça ne va pas plus loin : les belles promesses de l’an dernier n’amèneront que 2500 emplois sur 3 ans !!!

    Mais par contre il leur offre de toucher des subventions pour « créer des emplois », puis de se casser après avoir touché le flouze, non sans avoir piqué la trésorerie, les process de fabrication, le carnet de commande, la clientèle, tout en laissant sur le carreau quelques palanquées de chômeurs...indemnisé par la collectivité.

    Alors des investisseurs comme ça, il peut les garder.



  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 19 janvier 2019 12:08

    Bravo. Un seul bémol, c’est trop long.Mais rafraîchissant, plei,n de simple bon sens et écrit gaillardement !



  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 4 janvier 2019 17:42

    @Monika Karbowska
    Vous touchez du doigt l’un des scandales du logement livré aux rapaces ultralibéraux.
    Il faudrait construire 500 000 logements HLM par an, mais adaptés aux nouvelles manières de vivre, notamment aux femmes seules avec un ou deux enfants, aux célibataires, aux vieux seuls ou encore en couple, etc.
    On peut toujours en faire un voeux pour 2019 ! Sans illusion...



  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 12 décembre 2018 12:46

    @l’auteur

    Bravo, Bravo, BRAVO ! Et merci pour cette salutaire mise au point.



  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 8 décembre 2018 10:51

    @babadjinew
    Salut !

    Le travail salarié est une manière de répartir au plus grand nombre des moyens, plus ou moins généreux, de partager le gâteau national afin que la machine économique – production – consommation – puisse tourner. Mais il faut se rendre à l’évidence : il n’y a pas – et il n’y aura plus - de travail pour tous. On aura beau faire ce qu’on voudra, relocaliser, fermer les frontières, revenir au franc (? !), imposer des boulots de merde payés 1 euros de l’heure comme en Allemagne, rien n’y fera : il n’y aura jamais plus de boulot pour tous. Il faut donc mettre au point un système qui permette de donner à tous un revenu de base permettant de vivre petit bras peut-être, mais de vivre à tous. Et donc de faire tourner la machine consommation-production tout en retrouvant la dignité.

    Mais qui fera tourner la machine s’il n’y a plus personne pour marner ? Il y en aura du monde pour marner ! Et que font les retraités ? Ils ont des activités choisies, souvent altruistes (resto du cœur, banque alimentaire, aide aux devoirs des gosses, etc.), qui s’avèrent indispensables à la bonne marche de la société. On peut parier qu’un individu préférera toujours cumuler ce revenu de base à un autre salaire, surtout quand ce salaire correspondra à un travail qu’il aura plus librement choisi. Le besoin de s’occuper et d’être utile demeure, les gens continueront de travailler pour compléter leur revenu de base, mais différemment d’aujourd’hui. Ils auront plus de temps pour des activités nécessaires au bon fonctionnement de la société qui s’en trouvera mieux.

    Et d’où sortira le pognon ?Des « zéconomistes distingués » ont creusé la question. Ce revenu de base coûterait autour de 200 milliards par an. Ce qui n’est pas insurmontable. Les pistes ne manquent pas : fusion de l’aide sociale, du système de chômage et du système de retraite ; redistribution de la rente pétrolière ; un impôt sur le patrimoine, etc. mais avant tout récupération de la fraude fiscale (80 milliards par an) ; ajoutons les près de 20 milliards de la fraude à la TVA, les 15 milliards de la fraude sociale, les 8 milliards du RSA, les 1,5 milliards du Pôle emploi devenu inutile, etc. Les moyens de financement ne manquent pas.

    Et il faut regarder les conséquences positives d’une telle mesure : elle amènerait logiquement la disparition du chômage ainsi qu’une forte relance de la consommation, permettant aux entreprises d’embaucher éventuellement. Dans ce cas-là, les patrons qui voudraient garder ou embaucher de bons collaborateurs seraient plus attentifs aux besoins des salariés, favorisant aussi une hausse des salaires et une amélioration des conditions de travail.

    Ouais mais il y a des activités qui ne sont pas très bandantes et qu’il faut pourtant faire : ramasser les poubelles, laver le cul des vieux, etc. Qui les fera ? Ce système va complètement changer les rapports de force entre patronat et salariat. Actuellement, ces boulots peu valorisants sont, en plus, mal payés, mais les volontaires, dans ce système, seraient rares, donc recherchés, donc bien payés ! Ce serait l’inversion des salaires au profit des boulots les moins demandés.

    C’est une mentalité complète à changer. Nous sommes influencés par cette culture où le religieux ( "Tu te nourriras à la sueur de ton front !") se mêle à l’économique (travailler plus pour gagner plus) et condamne l’oisif à travailler. Sauf s’il est rentier… Après des siècles de christianisme et avec l’esprit du capitalisme, on n’imagine pas passer sa vie dans l’inactivité ou l’activité choisie et gratuite, à moins de passer pour un marginal ou un illuminé. Et malheur à vous si vous avez la malchance d’être au chômage ou si vous avez choisi de faire passer votre vie personnelle avant le travail. On aura vite fait de vous soupçonner de paresse, fainéantise ou de manque d’ambition. Et vous perdrez votre vie à la gagner.

    Je me qualifie fièrement de « fainéant robuste ». Le fainéant à l’esprit libre. Les fainéants sont une élite ! Et même s’il doit travailler, le fainéant est plus efficace : il travaille vite pour avoir plus vite fini, et bien pour ne pas avoir à y revenir !

    Amitié oisive !





  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 6 décembre 2018 18:05

    @L’enfoir
    Merci pourt cette formidable compilation.
    Amitiés républicaines.



  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 1er décembre 2018 17:03

    @l« auteur

    Merci d’avoir habillé pour l’hiver ce minable »Trissotin" qui pue plus du cerveau que des pieds.



  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 29 novembre 2018 10:06

    @zygzornifle
    Exact. La campagne en faveur des voitures électriques ne peut se comprendre que pour imposer le nucléaire. Et puis, qui peut penser que l’État va renoncer aux 35 milliards que rapportent les taxes sur les carburants. Ils reviendront fatalement d"une manière ou d’une autre sur l’électricité consommé par les bagnoles !