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Commentaire de ddacoudre

sur Financement de la Sécu : un peu de franchise SVP !


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ddacoudre ddacoudre 20 août 2007 00:58

Bonjour. Très bon article et il n’est pas inutile de rappeler qui creuse le « trou » de la sécu tout en soulignant que seule Edit Cresson avait réglé sa dette au régime pour les mesures qu’elle avait mise en place. Mais dans ce vaste budget ou l’Etat se sert pour ses programmes d’aide à l’emploi de toutes sortes, dans ce vaste budget qui est la vache à lait de certain praticien, de certaine clinique privé, de l’industrie pharmaceutique, dans ce vaste budget vers lequel à toujours lorgné l’Etat et les compagnies d’assurances qui rêvaient d’un transfert de ses services de solidarité vers leurs services marchants, le règlement de sa dette par Edit Cresson fait figure d’anecdote amusante à rappeler.

Ce que tu as écrit j’en ai eu distribué et affiché des pages entières, j’en ai parcouru des rues sous des banderoles, mais nous étions si peu sauf en 1995, que face au poids des désinformations médiatiques nous n’avons fait que céder des avancés durement acquises pour glisser vers un ensemble de restrictions dont le but est de se diriger vers un système de soins à deux vitesses.

Ceci étant précisé indépendamment des ajustements liés aux prix des consultations, de l’évolution de l’usage des médications, de l’organisation générale du système de santé pour qu’il soit parcimonieux de ses ressources, il y a une dichotomie flagrante entre la demande grandissante de soins qui est la conséquence de la connaissance plus précise de l’ensemble de nos affections par la « science » et celle de la demande proposé à la population et réclamé par elle de plus de santé prolongeant l’existence qui s’oppose à la recherche d’économie drastique de restrictions pour résorber un déficit qui est le produit d’incitation économique et « fiscale » de l’utilisation des ressources de la sécu par l’Etat.

Si cela est de son ressort les payeurs sont les cotisants c’est-à-dire les salaires. Alors pourquoi pas un autre calcul comme tu le suggères, mais cela donnerai un autre caractère au système de sécu dont l’histoire et la conséquence d’une lutte de classe. Mais l’on peut aussi prélever une cotisation sur les outils qui remplacent les hommes au travail et qui participent à la production de richesse sans recevoir un salaire, puisque ce sont des « machines ».

Pourquoi ne pas prélever aussi une cotisation sur les spéculations boursières qui font courir des risques à la communauté par les cracks boursiers Il ne manque pas de proposition dans ce domaine. La seule chose qui manque c’est un débat instruit sur le sujet et la mobilisation de tous les dupés, les floués, de tous les ventres mous que j’ai contribué à fabriquer en leur apportant les cailles toutes rôties et qui ne sont plus capables ni de clairvoyance, ni d’audace pour préserver un système de santé qui sans être parfait faisait des envieux dans l’Europe et le monde. Cordialement.


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