@ Tous les lecteurs
Ce papier n’est qu’un parmi d’autres que j’ai écrit sur l’euro sur mon blog. Le lire sans lire les liens vers lesquels je renvoie (notamment l’analyse de fond) vous donnera l’impression d’une critique trop rapide de la monnaie unique. Mais si vous lisez les autres papiers vers lesquels je renvoie, je crois que vous verrez qu’il ne s’agit pas juste d’une critique sans analyse.
@ Ariusz
Clairement, la politique de la BCE est absurde. Libéraux (Aglietta, Cotta...) comme keynésiens (Stliglitz, Krugman...) la critiquent vertement (voir mes résumés de livres d’économistes sur mon blog).
Concernant la zone euro, je crois qu’il faut une coordination, notamment pour éviter la politique du moins-disant salarial, social, fiscal ou environnemental. En revanche, la zone euro n’est absolument pas une Zone Monétaire Optimale selon la théorie économique. Ce n’est pas un espace géographique apte à partager la même monnaie. Et même un budget fédéral serait insuffisant pour faire fonctionner une monnaie unique (cf analyse de fond). En revanche, l’euro pourrait être transformé en monnaie commune, une monnaie de réserve qui pourrait concurrencer le dollar.
@ Jean d’Hôteaux
Sans l’euro, le franc se serait sans doute déprécié par rapport au mark, mais cela n’a pas été une catastrophe dans les années 1970 et 1980. En outre, il faut noter que la peseta et la lire auraient sans doute davantage baissé que le franc, ce qui fait qu’au final, la parité du franc avec l’euro serait sans doute restée stable, le mark s’appréciant, la lire et la peseta se dépréciant ou dévaluant...
Mais les mouvements de parité monétaire, quand ils sont raisonnables, ne sont pas une calamité. Je vous invite également à aller sur le lien pour lire une analyse plus détaillée.