de
la nature de l’eau
LA SCIENCE CHIITE ET LA SCATOLOGIE ; Extrait du Petit livre vert de l’Ayatollah Khomeiny
1.
Il y a deux sortes d’eau : l’eau pure, et l’eau « en solution », par exemple
le jus de pastèque ou l’essence de rosé, ou l’eau boueuse. L’eau pure se
divise en cinq catégories : l’eau stagnante en quantité suffisante pour
purifier ; l’eau stagnante mais en quantité insuffisante ; l’eau courante ; l’eau
de pluie ; l’eau du puits.
2.
L’eau purificatrice[12]
est la quantité d’eau contenue dans un récipient dont la longueur, la largeur
et la profondeur mesurent chacune 31/2 vadjab[13].
Cette quantité d’eau doit avoir un
poids de 128
« man » moins 20 «
mesghal », ce qui équivaut à 383 kg 906 g.
3.
L’eau susdite, si elle change de goût, d’odeur ou de couleur à cause de
contacts impurs comme par exemple le sang ou l’urine, devient impure ; mais si
elle change indirectement d’odeur, de couleur ou de goût à cause d’une matière
impure, par exemple si son odeur est modifiée au voisinage d’une matière en décomposition,
elle reste pure.
4.
L’eau polluée par le sang, l’urine ou autres impuretés et qui a changé ainsi
d’odeur, de couleur ou de goût est purifiée par l’eau courante ou par l’eau de
pluie qui tombe directement dedans, ou l’eau de pluie amenée par le vent, ou
charriée par une gouttière, et retrouve ses propriétés purifiantes.
5.
On peut prouver que la quantité d’eau est suffisante pour être purifiante de
deux façons : que l’on en soit personnellement convaincu, ou que deux hommes
dignes de foi l’affirment.
6. L’eau servant à laver l’orifice urinaire et
l’anus reste pure dans cinq cas : a) qu’elle n’ait
pas
l’odeur, la couleur ou le goût de l’urine ou des selles ; b) qu’une impureté
extérieure ne l’ait pas touchée ; c) qu’une autre matière impure comme le sang
ne soit pas sortie de l’anus ou de l’orifice urinaire en même temps que les
excréments ou l’urine ; d) que des parcelles d’excréments ou l’urine ne soient
pas visibles dans l’eau ; e) que les excréments qui ont touché l’anus n’aient
pas été plus abondants qu’à l’ordinaire.
7.
L’eau courante, même si sa quantité n’atteint pas celle de l’eau
purificatrice, reste pure donc potable si elle contient des excréments ou de
l’urine, à condition toutefois que ce mélange ne modifie ni son odeur, ni sa
couleur, ni son goût.
8.
Si des excréments, de l’urine ou autres impuretés ont pollué l’eau courante,
seule la partie qui a changé d’odeur, de couleur ou de goût devient impure ; le
reste est pur.
y.
Si des excréments, de l’urine ou toute autre impureté se trouvant sur le toit
d’une maison reçoivent la pluie, cette eau de pluie si elle continue à tomber
et à s’écouler directement du toit ou par la gouttière reste pure ; mais si la
pluie cesse, l’eau qui continue à couler et que l’on sait avoir touché les
impuretés sur le toit est impure.