En visionnant les vidéos d’information, je constate que l’on parle beaucoup de blindés, tanks et stocks de munitions abandonnés (le chiffre de 102 tanks abandonnés a été donné). Propagande ? Ou résultat tout-à-fait logique lors d’une offensive surprise réussie ? Car il y a bien eu surprise de l’assaut et réussite de l’assaut ukrainien. J’attends donc, comme vous, la liste des pertes respectives pour cette première semaine de contre offensive du Nord.

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Concernant l’abandon de tanks qui peut surprendre n’importe quel observateur civil, j’invite les internautes à retrouver cette séquence vidéo (que j’ai vue ce matin) montrant un tank russe roulant à fond sur une route, ensuite son personnel qui saute du blindé en marche, et enfin le tank s’emplâtrant plus loin sur un arbre. Pourquoi ? Parce qu’un des tankistes russes avait signalé un fantassin ukrainien au bord de la chaussée

avec « quelque chose en main » !

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Explication en clair et conclusion :

L’information sur la mortelle vulnérabilité

des tanks pulvérisables par de simples armes anti chars individuelles a largement eu le temps de circuler dans chaque régiment russe déjà éprouvé. Les tankistes russes demeurent donc à peu prêt rassurés lorsqu’ils attaquent en bon ordre bien serrés encadrés par de l’infanterie, mais ont tendance à préférer vite quitter leurs « blindés-cibles » en phase de retraite précipitée.

Merci d’avance à ceux qui retrouveront cette vidéo.

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La deuxième et troisième semaine va concerner le futur champ de bataille de Lyman défavorablement positionné en « L » vulnérable sous tir croisé d’une artillerie ukrainienne moderne

et dont le terrain dégagé semble également très peu favorable toute longue défense des russes.

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Par conséquent, un immense rectangle axé sud-nord, d’environ 20 à 30 km de large sur 100 km de haut (jusqu’à la frontière russe) risque d’être libéré au cours de ces 15 prochains jours, dans la mesure où Poutine ne bénéficie d’aucune réserve rapidement mobilisable dans cette zone avant au moins deux semaines.

A suivre de prêt.

Cordialement.