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Commentaire de REMY Ronald

sur L'armée russe enfoncée au Nord (Kharkov) et au Sud (Kherson). Pourparlers enfin possibles ?


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REMY Ronald REMY Ronald 28 septembre 2022 16:47
Le 24 septembre, dans mon commentaire sous cet article du 10 septembre, j’avais grommelé contre la contre vérité massivement diffusée dans les réseaux sociaux et les médias (y compris mainstream), à savoir qu’il y avait une pose dans la contre offensive ukrainienne, après l’avancée de 100 Km, la prise d’Izium puis l’arrêt sur la rivière Oskil.
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Effectivement, je m’étais opposé en faux, car la contre offensive ukrainienne ne sait JAMAIS arrêtée !
Elle s’est poursuivie au sud de leur formidable reconquête de 8.000 Km2, par la traversée de cette fameuse rivière Oskil puis une avancée vers LYMAN. J’avais précisé que le dispositif militaire ukrainien avait maintenant sur cette zone le grand avantage de passer d’une forme en « L » à une forme en « U ». Aujourd’hui 28 septembre, cet encerclement par le Sud, l’Ouest et le Nord a été doublement confirmé. Sources :
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Voici maintenant la carte de l’évolution prévisible de ce front (qui risque de donner des sueurs froides à Vladimir Poutine, car il n’a aucune réserve véritablement prête, formée et équipée pour empêcher cette nouvelle défaite militaire sur cette importante zone stratégique de LYMAN).
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Après leur fameux bond de 100 Km jusqu’à la rivière Oskil, les ukrainiens ont avancé de 35 Km en 10 jours.
(Un haut fait d’arme bien concret qui méritait d’être médiatisé).
Sauf sursaut défensif russe imprévu (notamment par envoi ultra rapide de troupes fraiches et expérimentée en provenance de la frontière balte et finnoise), les 35 Km restant pour fermer cette boucle d’encerclement (voir flèches pointillées en bleu ciel) devraient être parcourus en moins de 2 semaines au mieux et, au pire, avant l’arrivée de l’éprouvante période de Raspoutitsa (boue abondante et collante).
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Comme je le disais depuis fin février, seul le départ de Vladimir Poutine rend possible (mais non automatique) un processus de vraie paix avec les ukrainiens. Et seule une succession de défaites spectaculaires permettrait l’éviction de Vladimir Poutine par son propre Etat Major militaire et politique (sous pression conjuguée de l’opinion publique russe, des officiers agacés et de l’intérêt économique des détenteurs de pouvoir à ce niveau). Un Noël sans Poutine serait une bonne nouvelle pour l’humanité, n’est-ce pas ?
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NB/ Notre démarche est associative et bénévole en direction d’une future forte amitié russo-ukrainienne. Toutes nos cartes sont libres de droit. Vous pouvez les diffuser et même les améliorer.
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