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Commentaire de Brutus

sur Et si la bombe démographique était la plus destructrice pour la vie et la planète ?


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Sirius Brutus 3 mai 09:45

« L’impact humain existe en effet depuis l’aube de l’humanité »

Pour Cromagnon ou les Mbutis avant que l’un d’aux ne reçoive une bouteille de Coca-Cola sur la tête, l’impact n’était pas plus important que celui de n’importe quel prédateur. Le problème, c’est quand un prédateur n’est pas dans son biotope natal où les proies le connaissaient et se méfiaent jusquà avoir développé des systèmes d’alertes. On sait les ravages qu’ont fait les chats introduits sur des iles par les Européens (lien), et ceux produits par les Européens eux-mêmes dans leurs conquêtes coloniales : ils deviennent invasifs et déséquilibrent le biotope.

Or, pour éradiquer une plante ou un animal invasif qui détruit la flore et/ou la faune locale, il faut l’éliminer et limiter son territoire à celui d’où elle vient, ce qui, pour Sapiens Sapien reviendrait à le confiner entre le Tchad et la Tanzanie, à peu près.

La question n’est pasbiologique, mais sociale : pour limiter l’expansion, il faut une autre économie que celle qui repose sur la croissance de la consommation pour stimuler la production, ou plutôt optimiser les profits. Or, ceux qui tiennent l’économie aujourd’hui tiennent aussi les stratégies politiques dont fait partie la politique nataliste qui leur permet de continuer leur business.

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