Je suis un populiste
Je suis populiste parce que je ne veux pas que la mondialisation avance à marche forcée. Elle ne peut que se faire, car les techniques évoluent et qu’avec elles le monde est et sera de plus en plus une petite planète. Je suis pour cette vraie mondialisation, celle qui avance à son pas et harmonieusement. Je suis contre la mondialisation forcée que l’on nous impose, car elle ruine le pouvoir d’achat des ressortissants des pays riches, sans élever, ou guère, celui de ceux des pays pauvres. Cette mondialisation forcée, qui ne s'est manifestée pleinement qu’après la chute du mur de Berlin, ne vise qu’à permettre à la finance internationale, et même internationaliste, de réaliser ce que Marx dénonçait, la concentration du capital entre des mains de moins en moins nombreuses, et, corollaire inévitable, l’appauvrissement, la paupérisation disait Marx, des masses.
Je suis populiste car profondément convaincu que seul est vrai l’adage romain « Vox populi vox Dei ».
Lui seul fonde pour l’essentiel les principes républicains et démocratiques.
À bas les intellectuels s’ils se pensent technocrates - Ne laissez pas les intellectuels jouer avec des allumettes écrivait Jacques Prévert -, à bas l’intelligence détachée du réel, du vécu - sauf bien sûr pour les sciences exactes, où l’abstraction désormais s’impose -, mais vive l’intelligence guide qui éclaire les chemins, qui apporte la lumière, les lumières.
Je suis populiste car je suis profondément, viscéralement attaché à ma culture. Non je n’ai pas de racines. Je ne suis pas un arbre. Mais ma culture est mon appartenance, mon port d’attache, mon plaisir et ma joie. Je suis populiste car je suis profondément attaché à la diversité des cultures, et je crains plus que tout cette uniformisation qui se profile, que certains de ces intellectuels appellent de leurs voeux, présentent comme souhaitable au point qu’ils sont partisans des méthodes propres à l'imposer, car semblent-ils dire, elle fera régner la paix dans le monde (La fin justifierait les moyens, on sait où cela mène). Ne sauraient-ils donc pas que l’ennui naquit un jour de l’uniformité et qu’il n’est pire homme que celui qui s’ennuie ?
Et que penser de ceux qui font minent de croire que l’homme peut être multiculturel ? Quelle aberration !
Comment croire qu’un homme puisse assimiler plusieurs cultures ayant chacune sa vastitude, sa complexité, ses caractéristiques et ses principes propres, parfois, souvent, antinomiques, en dehors de ce fond commun à toutes et qui fonde l’Homme. C’est ce qui implique l’impérieuse nécessité d’une parfaite assimilation de l’Immigré à la culture, au comportement et aux moeurs du pays, de la Nation qui l’accueille.
Je suis populiste car je ne peux envisager une Nation qui n’en serait plus une, qui ne serait que le jouet de « crates » de toutes espèces, technocrates, ploutocrates, etc. La Nation, cette magnifique tribu étendue, doit être maîtresse d’elle-même et nul autre ne peut être son maître, ou elle n’est plus Nation, elle n’est plus que la juxtaposition d'individualités égoïstes…
Je suis populiste et m’en souviendrai en mettant mon bulletin dans l’urne !
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