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Accueil du site > Tribune Libre > Présidentielles 2017 : l’explosion silencieuse

Présidentielles 2017 : l’explosion silencieuse

"C'était une de ces journées grises où il va se mettre à neiger d'une minute à l'autre, où il y a comme de l'électricité dans l'air, tu peux presque l'entendre, tu vois ?"

American Beauty

On ne rêve plus. On est rêvé.

Henri Michaux, Plume précédé de Lointain intérieur, Gallimard, 1963, p. 44.

On ne saurait sérieusement continuer à faire comme si de rien n'était avec une brochette de candidats qui portent beau alors qu'ils ont tous des accrocs à leurs costumes et les revers de pantalons mouillés par diverses « affaires ».

Que Bruno Le Roux, ex-ministre de l'Intérieur, ait été démissionné en quelques heures après la révélation de contrats de travail accordés à ses filles dans des conditions elles aussi discutables ne vient qu'ajouter une perle au collier d'infractions qui se resserre petit à petit autour de ceux des candidats à la présidence de la République dont les turpitudes avérées ou soupçonnées devraient leur interdire sans discussion possible et de manière immédiate, avant que d'être ou non confirmées, toute prétention d'ordre politique. Comment accepter en effet la possibilité que l'accès à la magistrature suprême puisse s'accommoder du moindre soupçon ? Comment des candidats et des électeurs peuvent-ils imaginer – sauf à être à leur tour malhonnêtes en couvrant les agissements de leurs favoris -, que ces favoris précisément puissent passer entre les gouttes, « tenir » jusqu'aux élections et se dire qu'une fois élu(e)s ils seront à l'abri de toutes poursuites et pourront exercer leur mandat, sachant qu'à l'issue de celui-ci les éventuelles procédures judiciaires ne déboucheront bien entendu et comme d'habitude sur rien, avec au choix un non-lieu ou une relaxe des faits poursuivis ?

La marée noire Fillon continue de s'étendre, tranquillement, noyant les plus petits interstices du paysage politique d'une pâte gluante tandis que monte au firmament l'image immaculée et virginale d'un E. Macron auquel tout le monde se rallie. « Follow the money », disait D. Trump en souriant, brocardant son adversaire. Il n'avait pas tort. Tous ces politiques qui s'agitent dans ce qui est devenu la basse-cour présidentielle française ont décidément une relation problématique à l'argent, leur cupidité commune finissant par tout flétrir, le regard des autres les gênant à peine dans leurs coupables activités de gagne-petit (les garde-robes offertes par les amis, et pourquoi pas des sous-vêtements tant qu'à faire ?) d'accumulation sauvage du capital par tous les moyens possibles, le plus efficace demeurant depuis des temps immémoriaux le détournement ou l'usage particulier de fonds publics.

Combien de temps tout cela va-t-il durer ?

I- Un détonateur activé

L'élection présidentielle est perdue dans son essence, empoisonnée par ces pics de pollution que représentent les révélations hebdomadaires de malversations ou le voile pudiquement jeté sur d'autres affaires qui mériteraient de plus amples investigations de la part d'une justice peut-être pas « aux ordres » mais qui sait exactement quoi faire et où aller au point de donner l'impression particulièrement désagréable d'être encline à s'intéresser aux parts d'ombre de tel personnalité plutôt qu'à telle autre.

Le malaise est profond et il n'y a donc rien de surprenant à ce que la vedette du moment sur laquelle les éclairagistes braquent un projecteur de poursuite plus qu'insistant trouve à accuser l'Elysée d'être à la manœuvre avec un Cabinet Noir dont l'existence a naturellement été démentie par la présidence de la République, ce qui la rend ainsi d'autant plus plausible . « Une affirmation, un démenti, deux informations », disait P. Lazareff. Il est difficile de reprocher à F. Fillon de s'étonner de la célérité du pouvoir et de ses organes pour être au courant d'informations immédiatement diffusées alors qu'elles devraient être couvertes par un secret de l'instruction, disposition légale piétinée par ceux-là mêmes qui devraient en être les gardiens.

Personne ne le voit, ou plus précisément ne veut sérieusement réaliser qu'un détonateur est désormais activé, à l'oeuvre pour assurer une explosion dont le temps de programmation nous est inconnu mais dont la certitude est en tout cas acquise.

http://www.boursorama.com/actualites/france-empetre-dans-les-affaires-fillon-accuse-le-pouvoir-e95419fed9cfeb938892c01d9ad99f38

II- Une explosion silencieuse

L'image mise en exergue de ce billet est celle de l'étrange tableau d'un peintre particulièrement mystérieux dont le pseudonyme a semble-t-il été partagé avec trois autres confrères. Le Roi Asa de Juda détruisant les idoles ou Explosion dans une cathédrale, œuvre de François de Nomé, plus connu sous le pseudonyme de Monsù Desiderio, conservée au Fitzwilliam Museum de Cambridge (RU), se rattache à tout un courant pictural d’œuvres énigmatiques et apocalyptiques de la fin du XVIIè siècle mêlant cataclysmes, architectures fantastiques, ruines, toute une symbolique de fin du Monde nourrie d'inspirations multiples (Rome Antique, Ancien Testament, Nouveau Testament, Naples, Venise, Le Caire).

Le tableau considéré montre une explosion survenant dans un édifice monumental (une église, peut-être, un temple, en tout cas). La violence est manifeste, la force en est exceptionnelle, détruisant les colonnes dont les fûts brisés entraînent l'effondrement du bâtiment.L'événement a ceci de surprenant que s'il s'agit bien d'une explosion, celle-ci demeure pourtant une explosion silencieuse, contenue, paralysée a l'instar de ce qui semble se produire actuellement en France. Image osée, pensera-t-on, et pourtant il n'en est rien si l'on considère que la campagne présidentielle sans doute la plus étrange qu'ait connue notre histoire républicaine est bien celle d'une explosion pétrifiée, d'une révolution silencieuse vécue dans un ralenti de faits, de gestes, de paroles que l'on peut imaginer promis à une accélération soudaine -telle la fin d'un ralenti cinématographique- où tout d'un coup le son éclate, assourdissant, suivi d'un immense grondement qui s'amplifie tout en projetant la masse aveugle jusque là retenue des blocs de pierre ravageant tout sur leur passage.

La différence est que nous ne sommes pas au cinéma et que cette élection présidentielle qui est irrémédiablement compromise et ratée risque fort - si elle a lieu – de mettre au pouvoir un dirigeant élu par défaut, mal élu et qui sera paralysé au milieu d'un champ de mines impraticable à toute action gouvernementale.

Que dix millions de téléspectateurs aient cru utile voici quelques jours de consacrer une soirée à suivre un débat entre candidats honteusement sélectionnés comme étant plus crédibles que d'autres traduit l'inquiétude de tout un électorat dont on aime à croire qu'il cherche à se convaincre d'effectuer un choix qui va déterminer sa vie pour les cinq années à venir.

III- Un démineur ?

Il existe pourtant à l'heure actuelle un nouveau venu dans le paysage politique, un candidat qui a su franchir l'obstacle scandaleux des 500 parrainages requis pour solliciter les suffrages de tout l'électorat. Il s'agit de François Asselineau qui présente la caractéristique remarquable par les temps qui courent d'être pénalement et civilement indemne de toutes ces indignités et casseroles judiciaires que traînent certains des concurrents dits « officiels ». Que l'on se donne la peine de lire, étudier et surtout écouter l'intéressé et l'on réalisera aisément que la France tient sans doute là un candidat intègre (une qualité devenue rare), sérieux (il n'est qu'à se reporter à son parcours professionnel d'inspecteur des Finances) dont la trempe intellectuelle (il n'est qu'à le lire et à l'écouter sur des sujets que ses concurrents éludent ou sont incapables de traiter) comme la présence physique sont de nature à incarner pour le moment ce à quoi aspirent les citoyens appelés à voter : un président de la République digne de ce nom et non un rescapé claudiquant ou un freluquet, butte témoin d'une droite dinosaurienne pour l'un ou avatar d'une social-démocratie revisitée pour l'autre, tous deux n'étant que les marionnettes complaisantes d'intérêts économiques et financiers et d'une ploutocratie qui ne considèrent la France que comme une société anonyme où tous les coups sont permis.

Bien sûr, pensera-t-on, François Asselineau n'est pas le seul candidat. On pourra lui opposer tous les rejets comme toutes les objections possibles mais pour autant, me semble-t-il – et je précise ici que je ne le connais pas et ne l'ai jamais rencontré -, il m'apparaît être le seul qui soit en mesure de dévier avec pondération et intelligence l'effet de souffle et d'abattre le son de la gigantesque explosion silencieuse qui traverse actuellement la société française et son expression politique, une explosion qui n'a rien d'imaginaire, dont le processus et l'issue sont inéluctables - et qui détruira à coup sûr les idoles, comme dans le tableau précité. Autant être prêt.L'êtes-vous ?

 

Le débat est ouvert.

 


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67 réactions à cet article    


  • vachefolle vachefolle 24 mars 2017 16:44

    Cette élection est très très mal partie, même si souvenons nous qu’a chaque élection de pareilles hystéries arrivent régulièrement.

    Les conflits Chirac-Balladur de 2002, la campagne anti Royal de 2007, les affaires Khadafi-sarko de 2012, et maintenant l’affaire Fillon de 2017

    Finalement, il arrivera un moment ou la cinquième république devra disparaitre, parce qu’il ne sera plus possible d’élire un président dans un climat serein, alors qu’un vote multiple des députés, ramène sans doute un peu de sérénité sur les choix politiques et non humains de l’élection.

    Pour 2017, le système médiatique a probablement gagné, Hollande a sacrifié le PS pour pouvoir gagner l’élection, du grand art politique, avec l’aide de l’incompétence de la droite.

    En tout cas nous allons clairement vers un deuxième tour LePen-Micron et rien ne dit que MLP ne passera pas, si les électeurs de droite furieux de s’etre fait volé l’élection ne vote pas FN.


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 24 mars 2017 18:26

      @vachefolle
      Bonne analyse.
      Vous écrivez :
       :"Finalement, il arrivera un moment ou la cinquième république devra disparaitre, parce qu’il ne sera plus possible d’élire un président dans un climat serein, alors qu’un vote multiple des députés, ramène sans doute un peu de sérénité sur les choix politiques et non humains de l’élection.

      Pour 2017, le système médiatique a probablement gagné, Hollande a sacrifié le PS pour pouvoir gagner l’élection, du grand art politique, avec l’aide de l’incompétence de la droite.

      En tout cas nous allons clairement vers un deuxième tour LePen-Micron et rien ne dit que MLP ne passera pas, si les électeurs de droite furieux de s’être fait voler l’élection ne votent pas FN.« 

      Nous serons bientôt fixés.

      La consigne est simple :

      Tout plutôt que l’éternel retour des momies remaquillées, rhabillées pour donner le change et rejouer l’éternel ballet d’essuie-glace gauche-droite que nous connaissons depuis quarante ans.

      Il faut casser définitivement cette mécanique inepte et chasser du paysage politique tous ceux qui n’y ont plus leur place.
      Je vous laisse le soin de dresser et de compléter la liste au besoin en piochant dans la »classe politique" comme dans celle de leurs soutiens et de leurs courtisans.

      Il y a du monde...

      Bien à vous, Renaud Bouchard


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 25 mars 2017 03:15

      @Renaud Bouchard


      Asselineau est le seul choix logique. Par son parcours, par sa stature intellectuelle et moralle. Mais l’oligarche qui controle les medias rend son élection impossible. La démocratie est morte, La seule solution est de déuire cette oligarchie. Aune force organisée n’y parviendra ; seulement la volonte ferme des individus de la detruire, sans meme reflehir a ce qui la remplacera, puisque toute reflexion serait née dans le creuset de la pensée actuelle totalement façonée par cette oligarchie

      PJCA

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 25 mars 2017 03:49


      Les sondages sont truqués, les medias mentent et le processus électoral même est sous influence. Le seul qui historiquement ait réagi correctemen è cette situation est Alexandre, Il faut trancher le noeud gordien. Aujourdhui, c’est un coup d’état. Comme De Gaulle en 1958 . 

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 25 mars 2017 03:49


      Les sondages sont truqués, les medias mentent et le processus électoral même est sous influence. Le seul qui historiquement ait réagi correctemen è cette situation est Alexandre, Il faut trancher le noeud gordien. Aujourdhui, c’est un coup d’état. Comme De Gaulle en 1958 . 

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 25 mars 2017 03:49


      Les sondages sont truqués, les medias mentent et le processus électoral même est sous influence. Le seul qui historiquement ait réagi correctemen è cette situation est Alexandre, Il faut trancher le noeud gordien. Aujourdhui, c’est un coup d’état. Comme De Gaulle en 1958 . 

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 25 mars 2017 03:56

      @Pierre JC Allard 


      Je regrette ces doublons bien involontaires

      PJCA

    • Harry Stotte Harry Stotte 25 mars 2017 07:50

      @Pierre JC Allard

      « Asselineau est le seul choix logique. »

      ¨
      A l’époque de la télévision, il est plombé par son look, par sa voix, par son débit professoral - c’est un conférencier et pas du tout un orateue -, par son allure de notable de sous-préfecture, par sa véhémence catégorique..., et par sa croyance inepte qu’une élection se gagne avec des démonstrations cartésiennes.

    • JBL1960 JBL1960 25 mars 2017 08:14

      @Pierre JC Allard "sans même réfléchir a ce qui la remplacera, puisque toute réflexion serait née dans le creuset de la pensée actuelle totalement façonnée par cette oligarchie«  : Heureusement que non ; Toute réflexion ne née pas nécessairement dans le creuset de la pensée actuelle ! C’est cela prendre la tangente, réfléchir, étudier et adapter ce qui peut l’être, non dans le sillon creusé par et pour l’oligarchie, non. Si l’on étudie, entre autre et par exemple, la morale anarchiste de Kropotkine, la Grande Loi de la Paix de la Confédération Iroquoise du 12ème siècle (sans prôner une application Per se, bien sûr) le manifeste du Confédéralisme Démocratique, la 6ème déclaration Zapatiste de la Forêt de Lacandon, de 2005, l’appel au socialisme ; pour la société des sociétés de Landauer : on risque pas de poursuivre l’œuvre d’un David Rockefeller par exemple. FA demande à être élu avec les règles du système, par ailleurs il est précisé dans sa fiche wikia ; En parallèle, il est cadre du RPF puis du RIF et siège au conseil de Paris de 2001 à 2008, élu sur la liste de Jean Tiberi. Même si l’on ne remet pas en cause sa stature morale, enfin, il continuera le bouzin ! Nous pouvons ignorer l’État et les institutions, créer une société parallèle, celle des associations libres fédérées, boycotter système et institutions de manière exponentielle au nombre de gens rejoignant les associations libres... À un moment donné, la désobéissance civile, donc la confrontation avec l’État sera inévitable, mais si nous faisons tourner la société déjà localement en ignorant l’État et le système politico-économique qui nous sont imposés, l’obsolescence de ces entités ne fera que croitre et elles tomberons quasiment d’elles-mêmes ou avec un petit coup d’épaule »non-violent". Nul besoin de se foutre sur la gueule, la violence n’est pas dans non gêne comme on tend à nous le faire croire ! Sans dents, mais pas sans cerveaux !


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 25 mars 2017 10:28

      @Pierre JC Allard
      Bonjour Pierre et merci pour votre commentaire.
      Trancher le noeud gordien est effectivement la meilleure solution.Vient un moment où le coup d’Etat - bien qu’illégal et anticonstitutionnel - constitue l’ultime recours pour mettre un terme à des situations irrémédiablement bloquées soit par une sitauation qui a dégénéré soit par une classe politique qui « sabote » l’alternance démocratique. Tout dépend de savoir si la société est « mûre » pour cette solution effectivement tranchée...

      1er juin 1958 Le « Coup d’Etat démocratique » du général de Gaulle réussit puis installe la 5ème République lundi 20 mars 2017.
       

      Rappelons les faits. Le 13 mai 1958 ont lieu à Alger une grève générale et une grande manifestation, en réaction à la fusillade par le FLN quelques jours plus tôt de trois soldats français. Parmi la grande masse des partisans de l’Algérie française, des activistes favorables à un gouvernement militaire réussissent à détourner ce mouvement, qui tourne à l’émeute et débouche sur la prise du Gouvernement général (GG). C’est que le 13 mai est aussi le jour où, à Paris, Pierre Pflimlin doit être investi par l’Assemblée nationale comme nouveau Président du Conseil, succédant à Félix Gaillard (démissionnaire depuis le... 15 avril). Or, des activistes aux pieds-noirs en passant par l’armée, personne à Alger ne veut de ce démocrate-chrétien « libéral », qui avait fait connaître son choix d’une solution négociée en Algérie.

      Face à cette insurrection, l’attitude de l’armée française en Algérie est un mélange de complaisance, de complicité et de laisser-faire. Depuis de longs mois, les militaires ne supportent plus l’absence de ligne politique ferme du Gouvernement en métropole. Par télégramme secret du 9 mai adressé au Président de la République René Coty, le général Salan, chef des forces françaises en Algérie, avait d’ailleurs prévenu : « l’Armée française, d’une façon unanime, sentirait comme un outrage l’abandon de ce patrimoine national [i.e. : l’Algérie française]. On ne saurait préjuger sa réaction de désespoir ».

      Profitant du coup de force des manifestants, les gaullistes - qui depuis des mois réclament et tentent d’organiser le retour du général de Gaulle au pouvoir - essaient de tirer leur épingle du jeu. Quoique minoritaires à Alger, ils le feront avec brio.

      La prise du GG aboutit à la création d’un « Comité de salut public », présidé par le général Massu, partisan d’un retour de Gaulle : l’armée sort clairement de la légalité pour prendre en main l’insurrection. Le général Salan, quoique non gaulliste et réservé sur le mouvement, ferme les yeux. Il est pourtant immédiatement conforté dans ses pouvoirs par le Gouvernement de métropole qui lui confère la totalité des pouvoirs civils, afin de ne pas perdre la face et de donner l’illusion de maîtriser la situation.

      Au sein du Comité de salut public, les gaullistes sont bien représentés, notamment par Léon Delbecque qui en est le vice-président. Ils ont un seul but : que de toute cette agitation sorte un grand appel au général de Gaulle. De fait, en fin de journée, Salan adresse un télégramme au Président Coty réclamant le recours à « un arbitre national, afin de constituer un gouvernement de salut public »[i]. Quelques heures après, c’est Massu qui au balcon du GG lance, explicitement cette fois, un appel à de Gaulle devant la foule.

      En réaction, à 1h20, l’Assemblée nationale finit par s’accorder pour trouver une majorité à Pierre Pflimlin et l’investir à la présidence du Conseil. Les gaullistes sont déçus, la situation politique incertaine.

      Le lendemain, l’équivoque est à son comble : Pflimlin confirme Salan dans ses pouvoirs, sans qu’il ait désavoué les insurgés d’Alger, évidemment hostiles au nouveau Gouvernement. Le surlendemain, devant une foule algéroise toujours aussi nombreuse, Salan saute le pas et lance le fameux « vive la France, vive l’Algérie française, vive de Gaulle ! »[ii]. Ce dernier sort enfin de son silence et se dit « prêt à assumer les pouvoirs de la République ». La joie est d’autant plus grande à Alger que le général ne condamne pas le coup de force militaire. Jusqu’à son retour au pouvoir, il restera sur cette ligne ambiguë, consistant à jouer le jeu du respect des procédures institutionnelles tout en s’appuyant sur les insurgés d’Alger et en les encourageant par son approbation tacite.

      À Paris, on craint la guerre civile. L’état d’urgence est voté par l’Assemblée nationale. Dans son livre L’agonie de la IVe République (Gallimard, 2006, p. 178), Michel Winock décrit ainsi la situation le 16 mai : « le président de l’Assemblée, André Le Troquer, a requis le préfet de police et le gouverneur militaire de Paris afin d’assurer la sécurité du Palais-Bourbon. Au centre de la ville, au Quartier latin, aux carrefours stratégiques, des cars de police, des voitures-radio, des patrouilles de CRS révèlent le danger. Autre signe de l’inhabituel : dans les magasins, les clients font des provision de guerre par peur de la pénurie. Les pommes de terre commencent à manquer, on emporte chez soi des réserve de sucre, d’huile, de pâtes, de sel ».

      Le 19 mai, de Gaulle donne une conférence de presse où il condamne « le régime des partis » et se prévaut de sa légitimité historique (« j’ai rétabli la République ») pour justifier son nécessaire retour au pouvoir. Mais de Gaulle ne veut pas se plier aux procédures constitutionnelles. Parlant de lui à la troisième personne, il déclare : « si de Gaulle était amené à se voir déléguer des pouvoirs exceptionnels, pour une tâche exceptionnelle, dans un moment exceptionnel, cela ne pourrait évidemment se faire suivant la procédure et les rites habituels, tellement habituels que tout le monde en est excédé. Il faudrait adopter une procédure elle aussi exceptionnelle ».

      Mais pendant ce temps se déroule le plus ahurissant : la voie démocratique semblant bouchée, une partie de l’armée en Algérie prépare secrètement - en liaison avec les gaullistes - un débarquement sur Paris : c’est l’opération dite Résurrection. Massu en parla plus tard comme une « arme supplémentaire » offerte par les rebelles d’Alger au général de Gaulle, au cas où le retour au pouvoir par le processus parlementaire n’aurait pas été possible. La pression est forte, elle continue de monter les jours suivants : les manifestations et les appels à un gouvernement gaulliste de salut public se multiplient ; la Corse se rallie au mouvement insurrectionnel le 24 mai sur l’initiative de Massu, preuve que le complot militaire est bien réel.


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 25 mars 2017 10:31

      Renaud Bouchard à P. Allard (Suite)

      "Le 26 mai, de Gaulle rencontre secrètement Pflimlin, mais ils ne parviennent à aucun accord, de Gaulle refusant de désavouer Alger et de condamner la prise d’Ajaccio. Mais le lendemain, forçant le destin, de Gaulle affirme sans scrupule qu’il a « entamé le processus régulier nécessaire à l’établissement d’un gouvernement républicain capable d’assurer l’unité et l’indépendance du pays ».

      Du côté des militaires, cette déclaration provoque l’ajournement de l’opération Résurrection. Mais du fait de l’hostilité de la gauche, de Gaulle n’est pas du tout assuré d’obtenir son investiture par l’Assemblée. C’est bien pourquoi, à sa propre demande, il reçoit le 28 mai à Colombey un représentant de Salan, le général Dulac, venu lui exposer les conditions précises du plan prévu pour prendre Paris. Lors de cette entrevue, de Gaulle se renseigne sur le déroulement de l’opération avec force détails, jusqu’à trouver les moyens envisagés trop légers[iii]. En apportant sa caution à l’opération et en laissant carte blanche à Salan, de Gaulle continue donc de jouer sur les deux tableaux : « la première solution, celle du « processus régulier », l’arrivée au pouvoir en toute légalité, a sa préférence sans aucun doute. Mais il ne néglige pas un autre scénario : le débarquement des paras, une menace de guerre civile accrue et son intervention à lui, au bout de quelques jours, en arbitre »[iv].

      Preuve de cette duplicité, le même soir de Gaulle s’entretient ensuite avec les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, André Le Troquer et Gaston Monnerville. De Gaulle veut les pleins pouvoirs, la mise en congé du Parlement et une nouvelle Constitution taillée sur mesure. Devant l’opposition de Le Troquer, de Gaulle répond : « eh bien (...) si le Gouvernement vous suit, je n’aurai pas autre chose à faire que vous laisser vous expliquer avec les parachutistes et rentrer dans ma retraite en m’enfermant dans mon chagrin »[v]...

      Mais l’on n’ira pas jusque là : le 29 mai, Pierre Pflimlin démissionnaire, le Président Coty appelle enfin de Gaulle au pouvoir et lui demande de constituer un « Gouvernement de salut national » et de procéder à une « réforme profonde de nos institutions ». Cela entraîne l’abandon de l’opération Résurrection dont le début devait être imminent, une concentration des avions militaires ayant déjà commencé dans le sud-ouest du pays. Le 1er juin, de Gaulle est investi par l’Assemblée nationale sans difficultés, en dépit de l’opposition des communistes et de quelques députés de la gauche modérée comme Pierre Mendès-France (« je ne voterai pas le pistolet sur la tempe ») et François Mitterrand (« en droit, le général de Gaulle tiendra ce soir ses pouvoirs de la représentation nationale ; en fait, il les détient déjà du coup de force »). Le lendemain est votée la loi constitutionnelle ouvrant la voie à l’élaboration d’une nouvelle Constitution, qui aboutira en septembre.

      Que conclure de tout cela ? Que l’on est loin de l’histoire officielle de la naissance de la Ve République où de Gaulle est appelé, dans un vaste consensus, en sauveur d’une République rendue impuissante par le « régime des partis ». La réalité, bien moins glorieuse que la légende, est celle d’un « coup d’État démocratique » (Christophe Nick) ou d’un « coup d’État de velours » (Michel Winock). Si la transition entre les deux régimes s’est faite dans le respect des formes juridiques, c’est sous la menace d’un putsch instrumentalisé par de Gaulle. Que l’on ne s’étonne pas ensuite du caractère « bonapartiste » ou « monarchiste » de la Constitution de 1958..."


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 25 mars 2017 10:37

      @Harry Stotte

      "A l’époque de la télévision, il est plombé par son look, par sa voix, par son débit professoral - c’est un conférencier et pas du tout un orateur -, par son allure de notable de sous-préfecture, par sa véhémence catégorique..., et par sa croyance inepte qu’une élection se gagne avec des démonstrations cartésiennes."

      Effectivement, surtout si on l’imagine sur un écran de télévision en noir et blanc prononçant une allocution à la Radiodiffusion nationale...

      Il n’en demeure pas moins que le personnage a une autre trempe intellectuelle que les autres bateleurs, à l’exception de Melenchon qui est un véritable tribun mais qui souffre d’être entouré de gens prêts à tout pourvu que ce soit autre autre chose.

      Bien à vous, Renaud Bouchard


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 25 mars 2017 10:44

      @JBL1960

      Observations intéressantes.

      "À un moment donné, la désobéissance civile, donc la confrontation avec l’État sera inévitable, mais si nous faisons tourner la société déjà localement en ignorant l’État et le système politico-économique qui nous sont imposés, l’obsolescence de ces entités ne fera que croitre et elles tomberons quasiment d’elles-mêmes ou avec un petit coup d’épaule »non-violent". Nul besoin de se foutre sur la gueule, la violence n’est pas dans nos gênes comme on tend à nous le faire croire ! Sans dents, mais pas sans cerveaux ! "

      Un peu de sagesse pour éviter les dérapages politiques ne feraient pas de mal, effectivement.
      Question importante, malgré tout : que faites-vous face à un J-C. Juncker qui déclare en toute simplicité et en toute impunité qu’il n’a que faire d’une manifestation démocratique ?

      Juncker dit « non » à la Grèce et menace la France

      « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. », affirme notamment le président de la Commission européenne.

      Intraitable. Dans un entretien au Figaro, le président de la commission européenne adresse une fin de non recevoir au gouvernement grec conduit par Alexis Tsipras. Sur l’annulation de la dette, Jean-Claude Juncker, oppose à la Grèce un « non » catégorique :

      « Athènes a accepté deux plans d’ajustement (de redressement, NDLR), elle doit s’y sentir tenue. Il n’est pas question de supprimer la dette grecque. Les autres pays européens ne l’accepteront pas. »

      [OB Ca, tu vas voir qui de l’État ou de ses créanciers va gagner… P.S. 2 000 ans d’Histoire pour t’aider, comico…]

      On a connu le président de la Commission plus conciliant quand, Premier ministre du Luxembourg, il autorisait des dizaines de multinationales à s’affranchir des législations fiscales des pays membres de l’UE.

      Les élections ne changent rien, affirme en substance le président de la Commission européenne. Sans prendre beaucoup de gants :

      « Dire qu’un monde nouveau a vu le jour après le scrutin de dimanche n’est pas vrai. Nous respectons le suffrage universel en Grèce, mais la Grèce doit aussi respecter les autres, les opinions publiques et les parlementaires du reste de l’Europe. Des arrangements sont possibles, mais ils n’altèreront pas fondamentalement ce qui est en place. »

      Vous n’êtes pas certain d’avoir compris ? « Dire que tout va changer parce qu’il y a un nouveau gouvernement à Athènes, c’est prendre ses désirs pour des réalités », ajoute encore Jean-Claude Juncker, qui lâche une phrase terrible, qui résume toutes les limites de la démocratie dans l’Union européenne :

      « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »

      Interrogé sur la France, et notamment sur la question de savoir si la Commission va accepter d’accorder à notre pays un délai supplémentaire pour réduire le déficit à 3 % du PIB, Jean-Claude Juncker se montre également rigide et menaçant.

      Rigide quand il radote le credo de toutes les Commissions : « Nous voudrions voir la France renforcer ses réformes, en nombre comme en intensité. » Selon lui, « la France soufre d’un manque de réformes dites structurelles, de réformes qui portent sur l’essentiel (…). Elle doit soigneusement examiner les faiblesses de son droit du travail  ». Menaçant lorsqu’il réaffirme qu’« il n’y a pas d’autre remèdes que de la consolidation budgétaire » (sic) et n’exclut pas de sanctionner la France si son déficit n’est pas réduit : « Un pays ne peut pas échapper aux sanctions s’il ne respecte pas les règles. »

      Il n’y a pas de « diktat » allemand, affirme le président de la Commission européenne. « Cette impression d’un diktat, d’une machine allemande qui laminerait toute contradiction est parfaitement erronée », soutient-il. Avant de lever un coin du voile de secret qui entoure les sommets européens : « D’autres gouvernement, parfois même socialistes, étaient beaucoup plus sévères à l’égard de la Grèce, par exemple. » Une confidence dont la véracité ne nous paraît pas contestable. Allez savoir pourquoi…

      Source : Politis


    • izarn izarn 25 mars 2017 11:20

      @vachefolle
      Je propose que Marine devienne impératrice...
       smiley
      Ben oui, on a plus de de Gaulle pour nettoyer les écuries...Qui lui meme a joué comme Bonaparte...
      Quand à Asselineau, ce n’est pas lui qui a rencontré Poutine ces jours derniers.
      Ceci quand meme, faut arreter de tout criminaliser sur quelques broutilles persos.
      Cela fait écran sur les centaines de milliards de coups tordus, de « comptes non publiés », de shadow banking, de blanchiment d’argent sale, que Tracfin ne traque pas.
      Non Tracfin traque le péquin, pas les multinationales, les banques et les milliardaires.
      Tracfin traque le petit, juqu’au pov’type au RSA ?
      C’est absolument lamentable !
      Mais qui veux de ce PS, de ce Hamon, de ce Macron ?
      Personne : 5%


      MAIS QUI EST LAMENTABLE ? HOLLANDE OU FILLON ?
      HOLLANDE !


    • izarn izarn 25 mars 2017 11:23

      @izarn
      https://cdnfr2.img.sputniknews.com/images/103060/16/1030601677.jpg

      La route tourne, OK ?
      On comprends pourquoi les nains de l’UMPS s’entretuent...


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 25 mars 2017 12:03


      @izarn
      Bonjour Izarn,

      Belle photo.

      https://cdnfr2.img.sputniknews.com/images/103060/16/1030601677.jpg

      Symbolique d’État de la part d’un dirigeant qui sait très exactement ce que sign ifie la souveraineté nationale d’un pays qu’il a remis en selle..

      La roue tourne même très vite, effectivement.

      Bien à vous, RB


    • Ruut Ruut 24 mars 2017 17:17

      En effet ce nouveau venu de l’UPR que j’ai découvert récemment partage mes convictions de Français bien mieux que le Fn et que Mélanchon et dispose d’une véritable carrure de chef d’état.
      J’espère vraiment le voir au second tour.


      • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 24 mars 2017 18:17

        @Ruut
        Sentiment que partagent et partageront sans doute beaucoup de nos concitoyens au vu du spectacle affligeant et des engagements pour le moins dangereux de telle prima donna aujourd’hui en vogue.

        Bien à vous, Renaud Bouchard


      • raymond 24 mars 2017 17:20

        Bonjour Mr Bouchard, vous écrivez bien et juste, pur moi je me suis inscrit sur les listes l’an passé (j’ai 62 ans) mais je ne suis plus sûr du tout d’aller voter.


        • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 24 mars 2017 18:13

          @raymond
          Merci Raymond pour votre commentaire.
          Il faut aller voter. C’est un droit chèrement acquis et c’est aussi un devoir.
          Vous ne sauriez laisser votre suffrage en déshérence. Il ne sera pas perdu pour tout le monde.
          Si vous ne savez pour qui voter dans doute saurez vous contre qui.
          Réfléchissez. L’élection présidentielle est trop importante pour être négligée.
          Cordialement, Renaud Bouchard


        • MagicBuster 24 mars 2017 17:20

          C’est qui le plus fort  ???

          HULK ou YODA 

          Le débat est tout vert.


          • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 24 mars 2017 18:10

            @MagicBuster

            Qui est le plus fort, Hulk ou Yoda ?Le débat est tout vert.

            Bien vu !

            Voici ma réponse, cher Padawan :

            « Toujours par deux ils vont, ni plus ni moins.Le Maître et son Apprenti (F. Hollande et E. Macron).

            Mais lequel des deux est mort ? Le Maître ou l’Apprenti ? »

            Yoda et Windu. Star Wars. La Menace fantôme



          • Laulau Laulau 24 mars 2017 17:21

            "brochette de candidats qui portent beau alors qu’ils ont tous des accrocs à leurs costumes et les revers de pantalons mouillés par diverses « affaires »."

            Bon, si j’ai bien compris, moyennant quelques mensonges comme celui là, vous voulez nous démontrer que tous les candidats sont pourris .... sauf Asselineau.
            Désolé, mais ça n’est pas très convainquant.


            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 24 mars 2017 18:06

              @Laulau
              Nuancez vos propos et quittez cet air halluciné.
              Relisez-moi tranquillement et revenez pour me démontrer le contraire. Souhaitez-vous que je vous abonne à un journal pour vous tenir au courant de la marche du monde ?
              Bien à vous, RB


            • Laulau Laulau 24 mars 2017 20:26

              @Renaud Bouchard
              Vous démontrer le contraire ? Le contraire de quoi ? Je n’ai pas besoin d’un toquard comme vous pour m’expliquer le monde.


            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 25 mars 2017 10:50

              @Laulau
              Un peu de courage Laulau.
              Quittez ce pseudonyme et identifiez-vous clairement comme je le fais.Les petits nerveux minables qui se planquent derrière leur clavier ne m’intéressent pas.
              Pour info : Tocard et non « toquard ».
              Bon week-end et allez trainer ailleurs.


            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 24 mars 2017 18:42

              Business as usual.
              Week-end difficile...

              Marc Joulaud, qui était entendu aujourd’hui par les juges, a été mis en examen pour détournement de fonds publics, indique à l’AFP une source proche du dossier.

              L’ex-suppléant de François Fillon à l’Assemblée nationale est visé par l’enquête sur de possibles emplois fictifs de Penelope Fillon, dont il a aussi été l’employeur.

              Actuel maire de Sablé-sur-Sarthe et député européen, Marc Joulaud avait annoncé lui-même sa « convocation en vue d’une mise en examen », sans toutefois en préciser la date et en faisant savoir qu’il répondrait « à toutes les questions des juges ».

              Il n’a pas ou plus vraiment le choix, de toute façon. La suite est très simple à prévoir : ce garçon va se comporter comme un véritable rossignol et raconter des horreurs sur sur ex-commanditaires...

              D’autres mises en examen se profilent déjà, à moins qu’il ne s’agisse plutôt d’une mesure de contrôle judiciaire et alors là, adieu veaux, vaches cochons etc...


              • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 24 mars 2017 19:02

                Tout le système est verrouillé, Hollande a placé tous ses seconds couteaux aux postes clefs et il n’existe plus aucun contre pouvoir. Dans ces conditions, il n’y a plus de démocratie et l’élection ne peut pas être équitable.

                Personne ne sait quelle sera la réaction des électeurs, ni s’ils sauront voir clair malgré le matraquage qu’ils subissent. Si j’en crois le sondage d’AV, Mélanchon et Asselineau seraient en tête, mais je serais surpris que ce site soit représentatif de toute la nation.

                Tout le monde sent bien que rien n’est possible si le pays ne retrouve pas un minimum de souveraineté, mais par contre, personne ne peut dire quelles seraient les meilleures options économiques, même les experts, car la situation est trop chaotique.

                Donc, pour la souveraineté, je ferais davantage confiance à Marine Le Pen qu’à Mélanchon ou Asselineau.


                • fanfoué 25 mars 2017 10:08

                  @Gilles Mérivac
                  Bonjour Mr Mérivac,
                  Mrs Mélenchon, Dupont-Aignan, pas plus que Mme Le Pen ne proposent de sortir de l’UE (la renégociation de traités est virtuellement impossible car nécessite l’unanimité des pays dans un contexte d’intérêts divergeants).
                  Mr Asselineau est le seul à proposer une sortie immédiate et donc de récupérer au plus vite notre souveraineté.
                  Cordialement.


                • fanfoué 25 mars 2017 10:23

                  Précision : une sortie immédiate -> un engagement immédiat des procédures de sortie de l’UE, de l’Euro et de l’OTAN.


                • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 25 mars 2017 11:16

                  @Gilles Mérivac
                  Bonjour Gilles et merci de votre visite !

                  Vous écrivez : "Tout le monde sent bien que rien n’est possible si le pays ne retrouve pas un minimum de souveraineté, mais par contre, personne ne peut dire quelles seraient les meilleures options économiques, même les experts, car la situation est trop chaotique.

                  Donc, pour la souveraineté, je ferais davantage confiance à Marine Le Pen qu’à Mélanchon ou Asselineau.« 

                  Certes, mais ne s’agit-il pas de trois modèles différents de souveraineté ?

                  Tout dépend, me semble-t-il, des dispositions et des mesures qui seront effectivement prises pour recouvrer pleinement cette souveraineté dont chaque candidat effectue une lecture différente.

                  Tout réside dans le degré de rupture : »tout changer pour que rien ne change" n’est pas la bonne option.

                  Qu’en pensez-vous ?

                  Cordialement, Renaud Bouchard


                • izarn izarn 25 mars 2017 11:46

                  @fanfoué
                  Savez-vous si l’UE, ou l’euro va encore exister tel quel d’ici 5 ans ?
                  A ce moment la Asselineau est inutile.
                  Asselineau a-t-il jugé des répercussions du Frexit ?
                  Ne faudra t-il pas reconstruire une autre UE, avec d’autres traités ?
                  Croire que la France peut ressembler à la Suisse, n’était meme pas le propos de de Gaulle...
                  La France sera ensuite OBLIGEE de reprendre en main l’Europe et de discuter avec l’Allemagne.
                  Asselineau s’en rends-il compte ?
                  On ne peut pas avoir le mépris de ses voisins à ce point...
                  Frexit, OK, mais ensuite il faudra continuer à traiter avec nos voisins, les américains et les russes...


                • fanfoué 25 mars 2017 15:29

                  @izarn
                  Bonjour Izarn,

                  >Savez-vous si l’UE, ou l’euro va encore exister tel quel d’ici 5 ans ?
                  Non je n’ai pas de boule de crystal, mais ce que je vois c’est les dégats passés et d’aujourd’hui de l’UE/Euro : délocalisations/chômage, monnaie trop forte pour la France qui pénalise les exportations, risque de payer les pots cassés en cas de désintégration de l’union, ....

                  >A ce moment la Asselineau est inutile.
                  Je ne pense pas, nous avons déjà assez souffert de cette participation. Sortons vite.

                  >Asselineau a-t-il jugé des répercussions du Frexit ?
                  Oui : d’après une étude de Jacques Sapir, dévaluation du nouveau franc d’env 10%, réduction du chômage, économie de 9 milliards d’€ car la France est contributeur net, ...

                  >Ne faudra t-il pas reconstruire une autre UE,
                  Pourquoi faire ? Nous avons eu des relations commerciales, diplomatiques, politiques, ... avec les autres pays d’Europe pendant des siècles sans UE. Pour construire une UE qui ait une base, il faudrait un peuple européen, et un tel peuple n’existe pas.

                  > avec d’autres traités ?
                  Nous sommes liés au reste du monde par plus de 6000 traités (300+ avec l’Allemagne), nous n’allons sortir que de 3 smiley

                  >Croire que la France peut ressembler à la Suisse, n’était meme pas le propos de de Gaulle...
                  Effectivement, mais il s’agit de retrouver une indépendance monétaire, politique et militaire, pas ressembler à la Suisse...

                  >La France sera ensuite OBLIGEE de reprendre en main l’Europe et de discuter avec l’Allemagne.
                  Pourquoi obligée ? Nous ne sommes pas les gendarmes de l’Europe. Et nous discuterons avec tout le monde smiley

                  >Asselineau s’en rends-il compte ?
                  Je pense que ses conférences sont assez claires sur ce point (je vous invite à regarder celle intitulée « le jour d’après »)

                  >On ne peut pas avoir le mépris de ses voisins à ce point...
                  Vous voulez dire la manière dont l’UE a traité la Grèce ?

                  >Frexit, OK, mais ensuite il faudra continuer à traiter avec nos voisins, les américains et les russes...
                  Tout à fait d’accord ; la France ne va pas s’isoler au prétexte qu’elle sort de l’UE.

                  Cordialement.


                • doctorix, complotiste doctorix 27 mars 2017 01:12

                  @izarn
                  Asselineau a-t-il jugé des répercussions du Frexit ?

                  Mais il ne fait que ça depuis 10 ans...
                  C’est tout son programme.
                  Il ne fera ni comme Tsipras, ni comme Cameron, il ne reviendra pas de Berlin en disant « La madame elle a dit non ».
                  On ne peut pas avoir le mépris de ses voisins à ce point...
                  Parce que vous croyez que nos voisins nous respectent, l’Allemagne en particulier ?
                  Elle ne nous respectera que quand nous serons sortis.

                • agent ananas agent ananas 24 mars 2017 23:57

                  La pérennité économique, sociale et culturelle de la France sont petit à petit menacées par les directives de technocrates non élus à l’étranger (Bruxelles) et le retour à la souveraineté est devenu une nécessité pour la survie de notre nation.
                  Il n’y a donc qu’un vote qui vaille : celui du Frexit.
                  Or François Asselineau semble le mieux disposé à mener cette tâche.
                  Non seulement François Asselineau ne trimballe pas de casseroles comme certains de ses concurrents, mais il est aussi le plus cohérent.


                  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 25 mars 2017 11:06

                    @agent ananas
                    Bien vu !
                    La pérennité économique, sociale et culturelle de la France sont petit à petit menacées par les directives de technocrates non élus à l’étranger (Bruxelles) et le retour à la souveraineté est devenu une nécessité pour la survie de notre nation.
                    Il n’y a donc qu’un vote qui vaille : celui du Frexit.
                    Or François Asselineau semble le mieux disposé à mener cette tâche.
                    Non seulement François Asselineau ne trimballe pas de casseroles comme certains de ses concurrents, mais il est aussi le plus cohérent.


                  • izarn izarn 25 mars 2017 11:57

                    @agent ananas
                    Si tu lis Sapir, ce n’est meme pas la France , mais bien d’autres pays qui feraient mieux de sortir de l’UE telle qu’elle est.
                    Cela ne vaut nullement dire, qu’il ne faudra pas reconstruire l’UE sur d’autres bases.
                    Cela ne veut nullement dire qu’il ne faudra pas refonder des traités avec l’Allemagne.
                    L’illusion isolationiste est celle-ci. Portée par Asselineau.
                    L’idée de Mélenchon, et meme de Marine Le Pen, reconstruire est donc réaliste. Mais il faut d’abord menacer du Frexit, puis ensuite l’executer, pour changer la donne.
                    Mais il faudra reconstruire.
                    Les européistes lancent cette idée absurde que les nationalistes ne veulent plus d’ UE du tout.
                    Les peuples ne veulent pas de leur UE !

                    Arnaque de taille, pour faire peur en racontant des balivernes sur le Frexit...
                    Le Frexit a pour but de détruire leur UE.
                    Que ne peuple français ne veut pas depuis 2005.


                  • capobianco 25 mars 2017 12:10

                    @Renaud Bouchard
                    Vous nous parlez bien de cet énarque, haut fonctionnaire au ministère des finances et qui a donc fait carrière. C’est bien celui qui n’a travaillé qu’avec des politiques de droite voir plus genre pasqua, de villier, tibéri sur la liste duquel il était à Paris, parmi d’autres ?

                    Si c’est lui, je m’étonne que vous lui trouviez une « stature » comme les quelques dizaines de tr.. heu militants qui polluent agoravox en en permanence. C’est peut-être une certaine ressemblance physique avec vous qui vous influence car voir une stature quelconque chez lui il faut vraiment être aveuglé. C’est sans doute pour cela que vous voyez de la cohérence chez ce « charismatique » énarque dont le programme est un copier-coller du programme du CNR il y a 70ans.

                    lisez http://2ccr.unblog.fr/2016/04/10/asselineau-et-lupr-ou-limposture-anti-europeenne/ et informez vous.


                  • agent ananas agent ananas 25 mars 2017 13:00

                    @izarn
                    Mon constat était aussi valable pour les autres états membres de l’UE.
                    Illusion isolationniste ? Je vous oppose l’illusion de la réforme de l’UE. L’exemple de Tsipras est assez clair. Non ?
                    Le Frexit, à ma connaissance, c’est un retour au souverainisme, c’est dire reprendre le contrôle de notre monnaie, de notre politique étrangère, de nos relations commerciales, etc ..., en somme un peu comme ce que la GB essaie de mettre en place depuis le Brexit (si on exclu l’Euro).
                    Si le programme de Mélenchon est certes le plus progressiste, il est hélas inapplicable tant que la France reste dans l’UE. (voir l’excellent article de Bruno Guigue aujourd’hui sur agoravox).
                    C’est pourquoi je persiste à croire que celui d’Asselineau est le plus cohérent.


                  • doctorix, complotiste doctorix 27 mars 2017 01:15

                    @capobianco

                    Vous vous répétez, encore et encore...
                    Vous n’avez donc rien d’autre en boutique ?
                    C’est pauvre, c’est faible, c’est minable....

                  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 27 mars 2017 10:22

                    @agent ananas
                    Si le programme de Mélenchon est certes le plus progressiste, il est hélas inapplicable tant que la France reste dans l’UE. (voir l’excellent article de Bruno Guigue aujourd’hui sur agoravox).
                    C’est pourquoi je persiste à croire que celui d’Asselineau est le plus cohérent.

                    Avis intéressant. Merci pour cette contribution.
                    RB


                  • kalachnikov lermontov 25 mars 2017 00:25

                    @ Renaud Bouchard

                    Ah, vous voyez, j’avais raison. ’Les Russes l’ont effectivement payé’, comme disait Dati. Les médias n’en ont pas fait des tonnes. A titre personnel, je trouve ça plus grave pour un candidat à la magistrature suprême que des histoires d’emploi fictif, de costumes ou de montres. C’est un avertissement à l’intéressé, je pense ; il va être démoli dans les trente jours, qu’il soit carbonisé électoralement ou non. Car selon moi, tout ça n’a rien à voir avec la politique. Et cet amateur s’est enfermé lui-même dans un cul-de-sac.


                    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 25 mars 2017 11:04

                      @lermontov
                      Bonjour Lermontov. Il me manque une pièce dans l’origine de votre commentaire.
                      Pouvez-vous me préciser votre pensée ? Merci beaucoup !
                      RB


                    • SavageAndCrazyHorse SavageAndCrazyHorse 25 mars 2017 10:25

                      Pour moi, les deux candidats les plus intéressants dans cette course à la présidentielle 2017 sont Mélenchon et Asselineau. Leur capacité à structurer et expliquer leur projets dans les médias, alors que ceux-ci ne font rien pour leur faciliter la tâche, est impressionnante. Asselineau a très bien évoluer sur ce trait ces dernières années. 

                      Et ils me renvoient une image d’intégrité avec une forte connaissance du système étatique.
                      Maintenant, Asselineau est très peu connu sur le territoire national contrairement à d’autres vieux briscards et Mélenchon, les médias lui colle toujours la photo du « gueulard autoritaire ».
                      A mes yeux, voter FN pour le vote contestataire où pour leur projet politique est une perte de temps (quand on regarde les cadres derrière Le Pen). Ca parle beaucoup dans tous les sens au gré du vent mais en terme d’action c’est autre chose et malgré tout leur brossage marketing, ça reste en profondeur un parti raciste et anti-prolétaire. Attention je ne dis pas que tous ceux et celles qui en font partis le sont mais la colonne vertébrale de ce parti est ce qu’elle est.
                      Quand j’en parle autour de moi, j’ai l’impression que beaucoup bloquent sur le fameux second tour, MLP contre FILLON ou MACRON et qui doit se finir par le classique "vite sauvons la république et votons tous comme un seul homme pour un des deux derniers. Un vrai remake. 
                      En même temps, beaucoup d’entre eux n’iront pas voter, j’en suis persuader hormis pour le second tour selon les têtes qui y seront présentes.
                      Maintenant une chose à laquelle je pense aussi c’est aux législatives qui arriveront derrière et qui seront essentielles pour que le gouvernement du futur président puisse avoir une chance de mener son projet politique et économique tel qu’il le souhaite.


                      • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 25 mars 2017 11:02

                        @SavageAndCrazyHorse
                        Bon jour et merci pour ce commentaire assez bien vu.
                        Vous écrivez, je vous cite :

                        "Pour moi, les deux candidats les plus intéressants dans cette course à la présidentielle 2017 sont Mélenchon et Asselineau. Leur capacité à structurer et expliquer leur projets dans les médias, alors que ceux-ci ne font rien pour leur faciliter la tâche, est impressionnante. Asselineau a très bien évoluer sur ce trait ces dernières années.  Et ils me renvoient une image d’intégrité avec une forte connaissance du système étatique.
                        Maintenant, Asselineau est très peu connu sur le territoire national contrairement à d’autres vieux briscards et Mélenchon, les médias lui colle toujours la photo du « gueulard autoritaire ».

                        Effectivement.

                        "A mes yeux, voter FN pour le vote contestataire où pour leur projet politique est une perte de temps (quand on regarde les cadres derrière Le Pen). Ça parle beaucoup dans tous les sens au gré du vent mais en terme d’action c’est autre chose et malgré tout leur brossage marketing, ça reste en profondeur un parti raciste et anti-prolétaire. Attention je ne dis pas que tous ceux et celles qui en font partis le sont mais la colonne vertébrale de ce parti est ce qu’elle est.
                        Quand j’en parle autour de moi, j’ai l’impression que beaucoup bloquent sur le fameux second tour, MLP contre FILLON ou MACRON et qui doit se finir par le classique "vite sauvons la république et votons tous comme un seul homme pour un des deux derniers. Un vrai remake. « 

                        C’est bien ce »remake« qui m’ennuie et qui oblige à prendre une décision tout en sachant qu’un choix Fillon ou Macron se résume à un isotope, un modèle qui varie peu sur le fond.

                        Il me semble, mais je puis me tromper, que si l’on veut que les choses changent vraiment la seule solution se résume au coup de barre FN qui aura le mérite de faire s’écrouler les étagères et de chasser les reliques politiques du passé tout en éliminant Fillon et Macron.

                        En réalité, Asselineau et Mélenchon mis à part, la véritable élection présidentielle est paradoxalement la chambre qui résultera des élections législatives à venir.

                        Vous écrivez : »Maintenant une chose à laquelle je pense aussi c’est aux législatives qui arriveront derrière et qui seront essentielles pour que le gouvernement du futur président puisse avoir une chance de mener son projet politique et économique tel qu’il le souhaite.

                        Question : qui sera ce futur président ?


                      • izarn izarn 25 mars 2017 12:16

                        @SavageAndCrazyHorse
                        Je ne souhaite absolument pas que le futur président, s’il n’est pas FN, ou Asselineau ou Mélenchon réalise son programme. Je voterais contre lui.
                        Et je voterais contre lui pour ces trois forces. Je ne m’abstiendrais meme pas.
                        Macronibus delenda est.


                      • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 25 mars 2017 19:22

                        @izarn
                        Macronibus delenda est !

                        Un Caton nouveau est apparu. Très bien. J’approuve ce programme.
                        Contentons-nous de l’éliminer du paysage politique, ce qui sera très bien.
                        A l’issue de la Troisième (et victorieuse Guerre Punique), Carthage une fois détruite, sa population fut vendue en esclavage.
                        Peut-être ferons-nous de m^me avec certains de ses protecteurs...


                      • julius 1ER 25 mars 2017 11:02

                        Assholineau ... n’est -ce pas ce technocrate qui a fait ses classes chez Pasqua qui lui même était d’une grande probité surtout dans la barbouserie !!!


                        décidément la Droite est vraiment au plus mal !!!!!

                        • doctorix, complotiste doctorix 27 mars 2017 01:16

                          @julius 1ER

                          Vous vous répétez, encore et encore...
                          Vous n’avez donc rien d’autre en boutique ?
                          C’est pauvre, c’est faible, c’est minable....

                          (bis)

                        • Pyrathome Pyrathome 25 mars 2017 13:18

                          Bonjour Renaud,
                          Combien de temps tout cela va-t-il durer ?
                          Le marigot va durer jusqu’à la fin de ces élections pour mieux occulter les vrais problèmes et surtout ne pas débattre sur les vrais sujets importants....
                          Autant être prêt.L’êtes-vous ?
                          Totalement prêt depuis des mois/années à accorder ma voix à celui qui survole largement tous les autres, ça oui !! j’espère que l’on sera des millions....
                          Avec en prime la joie d’apporter mon soutien à un homme de valeur et de tirer la chasse sur l’engeance qui ose encore se présenter, le plaisir de voter en quelque sorte !
                          Il y avait tellement longtemps...... smiley


                          • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 25 mars 2017 19:24

                            @Pyrathome
                            Bonsoir Pyrathome.

                            Autant être prêt.L’êtes-vous ?
                            Totalement prêt depuis des mois/années à accorder ma voix à celui qui survole largement tous les autres, ça oui !! j’espère que l’on sera des millions....
                            Avec en prime la joie d’apporter mon soutien à un homme de valeur et de tirer la chasse sur l’engeance qui ose encore se présenter, le plaisir de voter en quelque sorte !
                            Il y avait tellement longtemps.

                            Bon choix. Il en existe d’autres, certainement, mais votre choix est le bon.
                            Cordialement,
                            RB


                          • Surveyor xxxxx 25 mars 2017 13:26

                            Excellente analyse du paysage ou désastre politique actuelle, et en final l’exception « qui confirme la règle » que représente Mr François Asselineau.
                            J’espère que les Français sauront saisir cette chance.


                            • lloreen 25 mars 2017 14:01

                              @xxxxx
                              Si monsieur Asselineau est effectivement l’exception qui confirme la règle, il a tout loisir à rejoindre le conseil national de transition qui est actuellement le seul organe légitime de la France, actuellement en dictature depuis le coup d’état du 5 décembre 2016.
                              Etre candidat au fauteuil présidentiel d’une corporation privée -ce qu’est la république française-, est hautement suspect.


                            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 25 mars 2017 19:29

                              @lloreen
                              « Etre candidat au fauteuil présidentiel d’une corporation privée -ce qu’est la république française-, est hautement suspect. »

                              Bonsoir Lloreen.

                              Vous mettez le doigt sur quelque chose de particulièrement important sinon incroyable que peu de gens connaissent : l’enregistrement de la France, a l’instar de tous les pays - comme « corporation ».

                              Il s’agit-là d’une atteinte inacceptable au pricipe de souveraineté des Etats.
                              Rien n’interdirait une fois élu de dénier toute existence légale à cette nomenclature.

                              Bien à vous, RB


                            • lloreen 25 mars 2017 13:48

                              « les garde-robes offertes par les amis, et pourquoi pas des sous-vêtements tant qu’à faire ».
                              Effectivement, ils sont les accessoires absolument indispensables du bon goût vestimentaire et peuvent être hors de prix.
                              Je me pose une simple question...A quoi leur servent donc les millions qu’ils encaissent et entassent dans les coffres-forts des paradis fiscaux ?
                              A appâter les requins des océans ?


                              • lloreen 25 mars 2017 13:57

                                Il existe pourtant d’excellentes initiatives, dont celle-là.
                                http://positivr.fr/marinaleda-espagne-village-utopie/

                                De plus, nous avons la preuve que le gouverne-ment n’est qu’un outil dont se servent des imposteurs cupides et imbus de pouvoir.
                                http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/record-a-battre-541-jours-sans-gouvernement-53078bbd35709867e40428f9
                                https://www.lesechos.fr/30/09/2016/lesechos.fr/0211346918528_pourquoi-l-espagne—sans-gouvernement—releve-ses-previsions-economiques.htm

                                Un collectif a crée un conseil national de transition en France le 18 avril 2015. Il appelle ses concitoyens pour s’impliquer à organiser le referendum national du 2 avril 2017 et à y participer pour changer réellement la situation du pays,sous dictature depuis le coup d’état du 5 décembre 2016.
                                http://www.conseilnational.fr/
                                https://www.youtube.com/watch?v=WIZJRcyYMx4


                                • lloreen 25 mars 2017 15:03

                                  Je vous invite à regarder la troisième vidéo diffusée par le porte-parole du conseil national de transition, monsieur Eric Fiorile qui balance tout sur la situation actuelle de la France.
                                  https://www.youtube.com/watch?v=Q-eW-_oK4i0


                                  • julius 1ER 25 mars 2017 15:39

                                    @lloreen


                                    tu devrais te méfier de ce Fiorile il appelait à marcher sur l’assemblée nationale l’an dernier mais ce type est un provo qui instrumentalise les égarés par pour le meilleur !!

                                  • Clouz0 Clouz0 25 mars 2017 15:07

                                    Ah, encore une Asselinade Agogovoxienne ! smiley


                                    • doctorix, complotiste doctorix 27 mars 2017 01:18

                                      @Clouz0

                                      Vous vous répétez, encore et encore...
                                      Vous n’avez donc rien d’autre en boutique ?
                                      C’est pauvre, c’est faible, c’est minable....

                                      (ter)

                                    • Clouz0 Clouz0 27 mars 2017 09:46

                                      @doctorix

                                      Ah, le Représentant de Dieu sur terre (ou d’Asselineau sur Agogos... ce qui revient au même) s’offusque ?  smiley

                                      Vous n’avez pas un tout petit peu l’impression que votre omniprésence Àgogos-Voxienne produit l’effet inverse de celui escompté ? smiley
                                       On ne parle plus d’Asselineau que pour s’en moquer, et bien s’amuser, de ses soutiens inconditionnels qui inondent 24/24 tous les réseaux sociaux. Si cela vous convient de ridiculiser ainsi votre idole à vous, continuez, vous êtes sur le bon chemin ! smiley


                                    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 25 mars 2017 15:33

                                      J’avais dit depuis des mois ce que sera cette élection si mes propositions ne sont pas retenues. 


                                      Ce que j’avais dit aussi à propos de l’élection américaine qui a conduit au Bureau de la Maison Blanche celui qui mettra le pays des Visages Pales au même niveau qu’ un quelconque pays africain ! 

                                      J’attends donc un vote massif des paysans français, des travailleurs, des fermiers, des chômeurs, des artisans et de tous les misérables des Banlieues de la France d’en Bas AU PROFIT DU FRONT NATIONAL, le seul qui peut apporter le changement !

                                      • Raoul-Henri Raoul-Henri 25 mars 2017 23:13

                                        à M. Bouchard

                                        Merci pour l’impressionnante toile qui illustre l’effondrement à venir du faux temple ; et pas seulement en France. Bon débarras.

                                        Je réagis aussi pour cette fin de phrase : « les citoyens appelés à voter ».

                                        Remettre son ’pouvoir’, sa liberté de décider à un(e) autre est renoncer à la citoyenneté quotidienne comme à la souveraineté individuelle ; donc exit la subsidiarité démocratique par la petite porte de ces urnes iniques et infantilisantes où seul le blocage au stade anal est roi.

                                        Dans cette inévitable phase de transition, donc d’incertitudes, il m’apparaît primordial de ne pas laisser un gus tout seul à la barre ; de ne surtout pas concentrer le pouvoir vers celle ou celui qui le veut.
                                        Pour permettre un contre-pouvoir permanent et auto-induit dans ce système concentrationnaire il serait préférable de désigner plusieurs concurrents et de former une instance de transition. Par exemple : garder les 7 premiers arrivés aux élections et les désigner à égalité entre eux ; instaurant une campagne permanente ; mais cette fois-ci politique. J’imagine sans peine qu’une équipe serait beaucoup plus forte et légitime qu’un monarque aux bourses pleines, soit, mais isolé sur Le trône de France à décider où mettre Le paquet. Çà suffit !

                                        Je ne vois qu’une issue et elle se nomme : (r)évolution (suivre ce lien pour l’alternative iconoclaste justifiée et présentée sous forme de noyau constitutionnel).


                                        • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 27 mars 2017 10:45

                                          @Raoul-Henri
                                          Bonjour et merci pour votre commentaire.
                                          Proposition intéressante mais comment imaginer qu’une sorte de « Directoire » puisse fonctionner ? Sept personnes...Lorsque l’on voit déjà comment fonctionnent les triumvirats, il semble difficile d’imaginer que sept personnes puissent agir utilement, sauf peut-être à les considérer comme une sorte de Gouvernement qui serait étroitement contrôlé.

                                          "J’imagine sans peine qu’une équipe serait beaucoup plus forte et légitime qu’un monarque aux bourses pleines, soit, mais isolé sur Le trône de France à décider où mettre Le paquet. Çà suffit !"


                                        • doctorix, complotiste doctorix 27 mars 2017 01:23

                                          Aucun des participants à cette farce ne représente plus de 12% des Français.

                                          Un français sur 8.
                                          Il faut faire sauter tous ces partis qui ne cessent de nous diviser.
                                          Ils sont faits pour ça.
                                          Seul un rassemblement peut nous faire retrouver notre unité, sans se préoccuper d’où nous venons mais d’où nous voulons aller.
                                          C’est ce que propose l’UPR.
                                          Tous les autres partis adopteront les GOPE.
                                          Ne manquons pas cette occasion d’en finir avec ces partis qui pourrissent la France

                                          • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 27 mars 2017 10:19

                                            @doctorix

                                            "Aucun des participants à cette farce ne représente plus de 12% des Français. Un français sur 8. Il faut faire sauter tous ces partis qui ne cessent de nous diviser. Ils sont faits pour ça. Seul un rassemblement peut nous faire retrouver notre unité, sans se préoccuper d’où nous venons mais (de là) où nous voulons aller. C’est ce que propose l’UPR.

                                            Tous les autres partis adopteront les GOPE. Ne manquons pas cette occasion d’en finir avec ces partis qui pourrissent la France."

                                            Tous les partis accepteront les GOPE. Effectivement. Les lemmings se précipitent vers l’abîme.

                                            Bien à vous, RB


                                          • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 27 mars 2017 11:55

                                            Aux lecteurs.
                                            Pour ceux qui hésiteraient encore sur le valeur humaine d’un autre remarquable candidat : Jean Lassalle.

                                            Prenez le temps de visionner et d’écouter cet admirable vidéo ainsi résumée par F. Gex :

                                            http://www.bvoltaire.fr/ca-y-jai-enfin-trouve-futur-president/

                                            "L’interview musclée que Jean Lassalle a donnée, le 25 mars, à la chaîne KTO, « première chaîne d’information (catholique) de France », n’aura évidemment échappé à personne ! Il est d’ailleurs regrettable que, comme sa consœur BFM TV, elle ne la diffuse pas tous les quarts d’heure et ne décortique pas jusqu’à plus soif un tel événement qui, en outre, s’est terminé par le chant des partisans psalmodié par la voix rocailleuse de notre nouveau grand homme."

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