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La Bande dessine sur les murs bruxellois

Comme le dit Wikipedia "La bande dessinée est considérée comme un art à part entière en Belgique. Un grand nombre de bandes dessinées francophones sont d’origine belge, d’où l’expression bande dessinée franco-belge." Où la trouve-t-on ? Dans les livres, bien entendu. Au cinéma, parfois. Dans les Musées de la Bande Dessinée comme celui de Bruxelles. Mais où encore ? On va le découvrir...

En Belgique, 6 décembre, c’est la fête de Saint Nicolas et des enfants sages. 

Il fait froid. Le traîneau de Saint Nicolas aura du mal à se frayer les chemins enneigés. Il est toujours pris par le temps. Il a dû prendre de l’avance.

Pour les grands, que de mauvaises nouvelles à se farcir au quotidien ! Son sinistre collaborateur, le Père Fouettard distribue trop de coups de fouet.

Il fallait du rêve, beaucoup de rêves pour cet événement.

Que pouvais-je offrir, de mieux, aux petits et aux grands ? 1.jpg

Oui, je sais, certains pourraient aller chercher leur Saint Nicolas à la banque demain, mais n’anticipons pas... à chaque jour suffit sa peine et ses colères.

Partons en chasse à la bande dessinée belge.

Wikipedia dit tout ou presque à son sujet : "Elle démarra réellement en 1929 avec Hergé (inventeur de la « ligne claire », dessins dépouillés à l’extrême). Il fit voyager son jeune reporter nommé Tintin aux quatre coins du monde (et même sur la lune !)."

1.jpg

Hergé a créé une lignée de dessinateurs avec ses albums, adressés aux jeunes de 7 à 77 ans. 

En 1930, il sortait son premier "Tintin au pays des Soviets". Il y aura 23 albums qui passeront sur tous les continents.

Depuis la mort d’Hergé, il est considéré comme l’un des plus grands artistes contemporains et a vendu plus de 200 millions d’albums, traduits dans une centaine de langues. Aujourd’hui, l’œuvre d’Hergé est gérée par sa veuve Fanny Rodwell via la société Moulinsart et la Fondation Hergé.

En 1964, Tintin a aussi pris le chemin du film avec "Tintin et l’orange bleue". Il l’a pris aussi en télé.

Cette fois, c’est Spielberg, "himself", qui va bientôt sortir un film avec des acteurs qui joueront son histoire en le faisant revivre en 3D. Ce sera donc "Le Secret de la Licorne". Une secret qui date de 1943.

Un budget de 95 millions d’euros. Une ambition de rester fidèle à l’esthétisme d’Hergé, avec la "motion capture" pour restituer numériquement les visages des héros. Les pérégrinations de ce reporter célèbre qui voulait aller partout, va être très surveillées. Ca, c’est sûr. L’entreprise "Tintin" vaut encore de l’or en mascottes et en ex-votos qui reflètent les épisodes des premiers pas sur la Lune et d’ailleurs. Jamie Belle incarnera Tintin. Andy Serkis, celui du Capitaine Haddock. Quant à Milou, secret, personne ne sait.

Et puis, la célébrité attire les polémiques.

1.jpgIl y a un an, ce fut "Tintin au Congo" sous l’angle du racisme.

Les tintinophiles, ceux qui ont conservé les albums originaux de Tintins sont plus riches aujourd’hui. Les planches originales ont été mises à l’enchère récemment. Les prix atteignaient des sommets. Les acheteurs s’en retrouveront-ils plus riches de souvenirs ? 

La marque "Tintin" est ultra-protégée. Les représentations des "jouets Tintin" ne sont plus à catégoriser parmi les jouets mais dans les objets de collections.

1.jpgLe "Question à la Une", "Tintin a-til vendu son âme au diable" avait été consacré à cette nouvelle forme de protection des droits d’auteurs que n’aurait peut-être pas apprécié son créateur.

Le nouveau Musée Hergé a relancé, récemment, une autre polémique quand les journalistes ont été compris comme des adultes-enfants, mais "photos non admis".

Et, oui, tout augmente, tout change. Même La Castafiore ne chante plus de la même façon.

Pour la fête national de 2005, Tintin avait envahi la façade du Palais de Justice.

1.jpg

Les voitures qui avaient un lien avec les histoires rocambolesques de Tintin, y étaient représentées.

3.jpgEn mai 2009, c’est la Grand Place qui étallait la fusée pour la Lune sur le sol sous les regards étonnés de la foule et de la bande à Tintin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Oublions les polémiques et Tintin est loin d’être le seul acteur.

Avec 650 auteurs de bandes dessinées, la Belgique peut s’enorgueillir de « la plus grande concentration au monde de héros de papier au kilomètre carré ».

Se sont suivi entre-autres : Spirou (1938), Blake et Mortimer (1946), Lucky Luke (1947), Bob Bang (1947), Félix (1949), Achille et Boule-de-Gomme (1949), Gil Jourdan (1956), Gaston Lagaffe (1957), les Schtroumpfs (1958), Boule et Bill, Luc Orient, Achille Talon, Buck Danny, Dan Cooper, Bob et Bobette, Tif et Tondu, Modeste et Pompon, Bob Morane, Chick Bill, Ric Hochet, Corentin, Alix, Cubitus, Natacha, Yoko Tsuno, Bernard Prince, Comanche, Olivier Rameau, le Chat, Les Tuniques bleues, Jeremiah, XIII, Largo Winch, Gord, Fox, Albert Lombaire.

Franquin se spécialisa dans les gags de Gaston Lagaffe.

Jacobs, le fantastique de Black et Mortimer.

Van Hamme, le domaine de la finance avec Largo Winch.

Avec la sophistication de Scuiten, ce sont les adultes qui commencèrent à s’intéresser à la BD.

Marvano y ajouta la science fiction.  

Tout récemment, Alain Chabat piste Marsupilami à Bruxelles pour "Houba ! Le Marsupilami et l’Orchidée de Chicxulub".

Le Musée de la BD de Bruxelles attire beaucoup de visiteurs pas uniquement parce qu’il s’abrite derrière les murs d’un bâtiment de prestige créé par le maître de l’Art Nouveau, Victor Horta.

La BD pour adultes a pris aussi le relais.

Je ne suis pas, ou plus, un lecteur fervent de bandes dessinées. Les textes m’attirent plus. Aurais-je dépassé un âge critique ou une question d’époque révolue ?

Le journal "Pilote" a été un compagnon de ma jeunesse. J’ai conservé longtemps les planches centrales du "Pilotorama". Le journal n’est plus. Il a vécu pendant 30 ans. Tintin est toujours là. Mon épouse possédait tous les albums avant de les céder chez les jeunes de la famille à l’occasion de Saint Nicolas, probablement. On se doit de passer le flambeau.

Aujourd’hui, les images attirent bien plus que les textes et pas uniquement chez les jeunes. Une bonne histoire, une intrigue palpitante, parfois de l’érotisme, sont les ingrédients d’une BD moderne et réussie.

20100901Rentrée des classes enregistreur.jpgMais, cette fois, ce ne sont pas les livres, les musées qui nous intéressent.

Ce sont les murs de la capitale, les interstices de ses murs qui accueillent les dessins et qui vont nous démontrer qu’aujourd’hui, la BD est bien vivante sous toutes ses formes et avec tous ses auteurs qui y ont collaboré.

Mi-novembre, Van Hamme présentait son "XIII" dans la rue Philippe de Champagne.

Bruxelles organise des promenades pour découvrir le "neuvième art". J’en ai fait autant depuis longtemps.

Tout est bon pour inspirer l’envie de dessiner les rêves des bédéistes au grand bonheur des Bruxellois. Dans le quartier des Marolles, Tintin et "ses copains" y sont partout.

Tout est gratuit et à la vue de tous, si on sait où les trouver.

Ces murs de Bruxelles nous font nous attarder, nous font rêver à notre passé, à notre présent ? Tout est gratuit, cette fois.

1.jpg

Comme Saint Nicolas ne voyage pas jusqu’au Québec, ce show mural se fera jumelage avec mon ami québecois qui en présentera les photos qu’il aura choisi avec le verbe qui le caractérise.

1.jpg

Bonne fête aux lecteurs de 7 à 77 ans disait Hergé. Ce sera plutôt, de 8 ans jusqu’à 88 ans, aujourd’hui.

 

L’enfoiré,

 

Citations :

  • "La seule chose que nous ayons à craindre, c’est que le ciel nous tombe sur la tête !", René Goscinny
  • "Tintin a changé de pantalon après 45 ans. Espérons qu’il a plus souvent changé de chaussettes", Philippe Geluck

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24 réactions à cet article    


  • Shaytan666 Shaytan666 6 décembre 2010 10:57

    Salut Guy,
    Joli l’article mais je ne sais si cela va beaucoup intéresser nos amis Français.
    Encore une petite photo, d’un des symboles de BXL.


    • L'enfoiré L’enfoiré 6 décembre 2010 13:07

      Salut Shaytan,
       Nos amis français, si je m’intéressais à uniquement à eux, je ne serais pas ici.
       Je serais en porte parole quelque part, en Asie, en Amérique du Sud, ou....
       Nul n’est prophète dans son pays.
       Comme je l’ai écrit « Le beurre se fabrique à l’étranger ».
       Je ne vais pas me contredire, non ?
       smiley


    • SweetDouce SweetDouce 6 décembre 2010 11:47

      Merci pour cet article, qui rappelle les bons souvenirs de notre enfance... que l’on soit, je pense, français ou belge !  smiley


      • L'enfoiré L’enfoiré 6 décembre 2010 13:12

        SweetDouce,
         Saint Nicolas n’est pas le patron du président Sarkozy.
         Il fait son « travail » en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, au Luxembourg en Autriche, en Croatie, en Hongrie, en Pologne, en République Tchèque, en Roumanie, au Royaume-Uni, en Slovaquie, en Suisse et ...dans le Nord-Ouest de la France.
         C’est dire qu’il en a du travail. smiley
         


      • L'enfoiré L’enfoiré 6 décembre 2010 14:20

        Puis, il y a la Bande dessinée flamande dont je n’ai pas parlé.
        Un retour à Wiki :

        Moins connue en territoire francophone, la bande dessinée flamande présente une riche tradition et sa popularité auprès du grand public est remarquable au regard de la taille du territoire. La série Jommeke de Jef Nys a vendu 45 millions d’albums en Flandre. Des auteurs comme Marc Sleen sont extrêmement populaires dans le monde néerlandophone sans pour autant avoir le même niveau de notoriété auprès du public belge francophone ou français. Des ponts existent cependant entre la BD belge francophone et la BD flamande : Willy Vandersteen, en intégrant l’équipe du Journal de Tintin, a fait de Bob et Bobette un succès auprès du public francophone et Bob de Moor, auteur de séries longtemps inédites en langue française, s’est parallèlement imposé comme un vétéran de la bande dessinée franco-belge.

        Ceci pour être complet et ne pas être mal pris par le Nord du pays.
         smiley


        • sisyphe sisyphe 6 décembre 2010 15:42

          Oui ; pour ce qui est de Bob et Bobette, il faut dire que si tous les premiers albums sont dessinés de main de maître par Vandersteen lui-même (dans la tradition des enlumineurs flamands), la kyrielle d’albums qui ont suivi n’ont plus été le fait de Vandersteen , mais des dessinateurs de son studio, et on énormément perdu en qualité de dessin... à trop vouloir produire... 


          Je signale à tous les amateurs ; outre l’incontournable site de la bédéthèque, 
          un formidable site de recensement de l’ensemble de la BD ; danslageueuleduloup.com" 
          où apparaissent plus de 150.000 références ; allant des auteurs et séries les plus connus, jusqu’aux héros de petits formats... 

        • ARMINIUS ARMINIUS 6 décembre 2010 14:25

          Merci pour cette nostalgique évocation. Pour nous, enfants de l’après- guerre, le soleil venait de la proche Belgique, nos austères Ardennes françaises côtoyant le paradis des Ardennes belges : jugez un peu : du chocolat et de la guimauve pour les enfants, des speculoos et du café pour les mamans, et des Players « Navy Cut »pour les papas... et Tintin pour les jeunes de sept à soixante dix sept ans ! J’ai longtemps cru que le Père Noël était Belge ! depuis je ne relis que les grands crûs : Tintin jusqu’à son changement de pantalon, Spirou de Franquin qui eut tant de mal à finir le super « QRM sur Bretzelburg », Gaston bien sûr, et Lucky Luke seulement avec texte du génial Goscinny (idem pour Astérix qui sans Goscinny n’est plus qu’une enveloppe vide, malgré le coup de crayon d’Uderzo). Une petite remarque : je pense que Bob et Bobette étaient bien antérieurs à Gaston et que vous avez oublié Quick et Flupke...amicalement... j’aurai pu signer« un belge de l’intérieur »


          • L'enfoiré L’enfoiré 6 décembre 2010 14:34

            Bonjour Aminius,
             Pas oublier les spéculoos, en effet, et les mandarines.
             La seule différence, c’est que nous on lisait de sept à septante sept ans. (conversion oblige smiley
             Pour l’anecdote. J’ai cru pendant très longtemps à Saint Nicolas.
             Je mettais la carotte et des pommes de terre dans la cheminée.
             A peine, mises, elles disparaissaient. Putain d’âne, ça bouffait énormément. Il en demandait toujours plus.
             
             Exact, Bob et Bobette, comme tous les dessins animés flamands, je les ai tenus sous silence.
             Je viens de les ajouter en commentaires avec la référence de Wiki. Mais il y en a bien d’autres encore.

             
             


          • sisyphe sisyphe 6 décembre 2010 15:37

            @ Arminius 


            Globalement tout à fait d’accord avec vous, sauf (je suis un puriste) sur juste un point, concernant Lucky Luke : certes génial avec Goscinny au scénario et aux dialogues (le meilleur étant, pour moi, « Tortillas pour les Dalton »), mais qui le fut aussi AVANT Goscinny, car n’oublions pas les livres créés entièrement par Morris, et qui sont incontournables ; Hors la loi (avec les frères Dalton), Le Juge, Phil Defer, Joss Jamon, Pat Poker, Des rails sur la prairie, etc, etc... Morris fut un dessinateur magnifique, mais AUSSI le créateur et super-scénariste de tous les premiers Lucky Luke. 

            Quant à Astérix, là, pas de controverse ; sans Goscinny, ce n’est plus rien... 

          • ARMINIUS ARMINIUS 6 décembre 2010 16:39

            @sisyphe
            Effectivement, Morris avant Goscinny et après Arizona était devenu excellent, avec des allusions cinématographiques jouissives, comme Phil Defer inspiré de Jack Palance opposé à Alan Ladd dans ...« L’homme des Vallées Perdues ».. merci pour les liens...



            • sisyphe sisyphe 6 décembre 2010 15:01

              Merci pour ce bel hommage à la BD belge, dont je suis fan depuis maintenant.......... 50 ans (eh oui), mais toujours avec le même enthousiasme. 


              Certes, Tintin a marqué son temps, et reste un des plus beaux fleurons de la BD, mais il faut rappeler qu’Hergé avait reconnu lui-même s’être inspiré, pour Tintin, de « Zig et Puce » d’Alain Saint Ogan (créée en 1925). 

              Quant à la bande dessinée à l’échelle mondiale, je rappellerai simplement que la première vraie BD ; c’est à dire des dessins avec des bulles remonte à la création des « Katzenjammer Kids » de Kirks (en France Pim, Pam, Poum, reprise ensuite par Knerr, et d’autres dessinateurs), dont la création remonte à ......... 1897, et reste, toujours, d’une incroyable modernité. 

              Pour ce qui est de la bd belge, son grand maître reste, pour moi, le génial André Franquin, qui, outre son inégalable talent de dessinateur, reste l’ inventeur, entre autres (Comte de Champignac, Zorglub, Gaston Lagaffe, Modeste et Ponpon), du seul animal imaginaire, qui soit passé dans le bestiaire mondial ; le marsupilami. 

              Je connais les murs peints de Bruxelles : on ne rendra, de mon point de vue, jamais assez hommage à tous ces héros de BD qui continuent d’enchanter des générations d’enfants de tous âges. 

              (je me suis, d’ailleurs, toujours demandé pourquoi on excluait les plus de 77 ans de ce lectorat : quel racisme anti-vieux insupportable ! smiley

              • L'enfoiré L’enfoiré 6 décembre 2010 19:02

                Salut Sisyphe,
                 Je vois que j’ai affaire à un véritable spécialiste.
                 Merci pour ces données plus historiques encore, que j’ai beaucoup apprécié puisque je l’ignorais.
                 Dans mon Télépro, je ne manque pas de regarder les bandes dessinées de Nelson, qui avec ses diablotins permettent de ressortir nos petites manies avec tellement de justesse.
                 Je viens de faire ma balade à Bruxelles.
                 J’ai encore découvert 2 nouvelles PB murales que je vais ajouter à ma panoplie.
                 Quant à ces de 7 à 77 ans, je les ai fait évoluer de 8 à 88 ans, car si on vieillit plus longtemps, il faut prendre un an de plus dans le bas de l’échelle pour saisir encore mieux les finesses d’aujourd’hui.
                 


              • Fergus Fergus 6 décembre 2010 15:56

                Excellent article, L’enfoiré.

                Et belle idée de mettre en avant les murs peints de Bruxelles, riches de l’histoire foisonnante de la BD, véritable institution en Belgique.

                En France, et j’encourage vivement ceux qui ne les connaissent pas à se rendre sur place pour les admirer, ce sont les murs peints de Lyon qu’il faut saluer. Entre le mur du cinéma, le mur des Lyonnais ou l’extraordinaire mur des Canuts (sans compter quelques autres), c’est un spectacle magnifique qui est placé sous l’œil des habitants de cette superbe ville.
                 
                Bonne journée.


                • L'enfoiré L’enfoiré 6 décembre 2010 19:04

                  Salut Fergus,
                   Honte sur moi smiley
                   Je n’ai jamais parcouru les rues de Lyon.
                   Je l’ai traversé, contourné par la rocade est, mais je ne l’ai jamais visité.
                   Faudra un jour que je planifié cela.
                   Merci pour la proposition.
                   smiley


                • olivier cabanel olivier cabanel 6 décembre 2010 16:03

                  Guy,
                  merci pour l’article,
                  à part un coquille que j’ai relevé (tu as mangé le H de schuiten, tu as fais un joli résumé de la bd, et notamment à tout seigneur tout honneur, la bd Belge,
                  lors de mes pérégrinations avec Padygros en Belgique, j’ai eu l’insigne honneur d’avoir comme spectateur Macherot qui hélas n’est pas dans ta liste et l’aurait mérité, vu son génie, et il nous a invité à diner le lendemain,
                  j’ai encore la bd de chlorophylle contre les rats noirs qu’il m’a dédicacée !
                  un grand moment pour moi,
                  sinon, si tu es vraiment tintinophile, je t’encourage à lire le bouquin de Bernard Portevin (le monde inconnu d’hergé) sous titré= la recette de la pierre philosophale en bande dessinée !
                  çà vaut le déplacement,
                  bravo pour ton article.
                   smiley


                  • L'enfoiré L’enfoiré 6 décembre 2010 19:11

                    Olivier,
                     Merci pour la rectification, évidemment François Schuiten, un nom bien belge.
                     Je vais corriger sur mon blog.
                     J’ai cité ce que j’ai trouvé sur Wikipedia qui comme tout le monde sait n’est pas exhaustif.
                     Macheros, je ne connais pas du tout et wiki est assez peu disert à son sujet.
                     Merci pour la proposition et pour l’appréciation.
                     Je savais que cela te plairait, sinon je n’aurais pas osé t’appeler pour la balade. smiley
                     
                     


                  • ARMINIUS ARMINIUS 6 décembre 2010 16:44

                    Bon, puisqu’on est en bonne compagnie, il me semble qu’on a oublié Peyo, non d’un schtroumpf !


                    • sisyphe sisyphe 6 décembre 2010 17:32

                      Oui ; Peyo, bien sûr ; et Jijé, donc ; celui qui a « formé » Franquin, Morris, et aussi Gir ; créateur de Valhardi, Blondin et Cirage, Jerry Spring (grand frère de Blueberry)....

                      Sans oublier Tillieux et Gil Jourdan, Eddy Paape, le prolifique Jean Michel Charlier, et tant d’autres.. 

                    • L'enfoiré L’enfoiré 6 décembre 2010 19:23

                      Mais c’est bien sûr, comment ai-je pu oublier les Schtroumpfs et Peyo.
                       smiley


                    • rocla (haddock) rocla (haddock) 6 décembre 2010 17:31

                      Tonnerre de BREST !  Quel est le moule à gaufres qui a mélangé du  sucre au tabac de ma pipe  ? 


                      • L'enfoiré L’enfoiré 6 décembre 2010 19:32

                        Salut Captain,
                         J’espère que vous ne serez pas trop fâché.
                         Voilà Hergé qui parle de vous


                      • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 6 décembre 2010 23:49


                        Merci à vous Guy pour ce bol d’air bruxellois très bénéfique !

                        Ah retrouver Tintin, la Castafiore, Gaston Lagaffe, Longtarin, en passant par les dessins de Kroll, un vrai bonheur !
                        Je n’en dirais pas autant de la citation de Geluck à propos des chaussettes de Tintin, à cause de l’odeur de rose qui s’en dégage bien évidemment ....

                        J’ai vraiment passé un bon moment à lire votre billet. Bravo !

                        Bien amicalement !


                        • L'enfoiré L’enfoiré 7 décembre 2010 08:19

                          Bonjour Jean,

                           Les temps actuels ne sont pas à la douceur et à l’humour.
                           Rigueur ou austérité sont de la partie.
                           J’aime casser ce goulot d’étranglement.  Je ne suis pas mazo.
                           Quelques touches de rappel pour commencer et puis un peu de rêve.
                           Je ne vous promets que j’y arriverai toutes les fois.
                           Mais, j’ai éprouvé le même plaisir à le faire.
                           Hier encore, en quête, j’ai trouvé 2 murs de plus dont j’ai ajouté les photo, sur le lien précisé dans le billet de mon ami du Québec .

                          Amicalement

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