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REMY Ronald

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Cofondateur historique des Verts (ex-membre du collège Exécutif et du Conseil National des Verts qu'il a quitté en 1995 pour le combat anti-fracture sociale). Fondateur de la pensée économique sociétale (Livre "Vaincre Le Chômage" - 1993), du collectif électoral des chômeurs et précaires (Février 1996) et de l'ALLIANCE Sociétale et Ecologiste (14 Avril 2009).
Partisan d'une candidature écologiste non dogmatique, non sectaire, non extrémiste, en rejetant notamment la réactionnaire "décroissance" et la suicidaire libéralisation des drogues prônées par les Verts. Militant pour une "croissance qualitative soutenable" créatrice de richesses et d'emplois, pour une régulation effective du système bancaire et financier par des lois taxant la spéculation (au profit du soutien à l'éducation, la formation professionelle, la recherche et l'investissement industrielle créatrice d'emplois). Favorable notamment (et sous conditions) aux OGM sous contrôle démocratique, transparent, de l'Etat, aux Centres Educatifs Fermés, au sevrage suivi médicalement et socialement, militant depuis 25 ans pour le développement des centrales nucléaires sans uranium (au Thorium ; voir N° spécial Sciences & Vie).
Les "écolos-sociétaux" souhaitent un débat national frontal, programme contre programme, afin de promouvoir une écologie réaliste ouverte aux progrès scientifiques tout en prolongeant le combat anti-fracture sociale de 1995 et le nécessaire cadrage législatif des banques voyous actuellement impunies.
"En Marge" (Cercle de réflexion "pro-macronien critique"), "SOLution" (think tank économique et diplomatique extérieur trans-partis à vocation internationale) et
"ACCES", (Alliance Coopérative Citoyenne, Sociétale et Ecologiste), 10 rue Edouard Lockroy 75011 Paris - Métro Parmentier (Permanence semaine de 11h à 19h, samedi de 15h à 19h sauf vacances scolaires). FaceBook Ronald Rémy - [email protected] - [email protected]

Tableau de bord

  • Premier article le 16/07/2011
  • Modérateur depuis le 11/08/2011
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • REMY Ronald REMY Ronald 12 septembre 2022 12:57

    @Massada
    Que Volodymyr Zelensky se soit empressé de faire répondre au Ministre des Affaires Etrangères russe Lavrov qu’une éventuelle reprise des pourparlers n’est pas à l’ordre du jour, me parait peut-être une erreur à ce stade précis.
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    Explication :
    De mon humble point de vue éloigné géographiquement, j’estime que le Président ukrainien aurait du faire envoyer une réponse « positive conditionnelle ».
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    « Positive », par principe et vis-à-vis du grand public international pour lequel il ne doit en aucun cas apparaître comme un fauteur de guerre.
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    « conditionnelle », par rapport au retour à l’intégrité territoriale reconnue par la Russie en 1994, lorsque l’Ukraine a donné ses armes atomiques à la Russie en échange d’une garantie de sécurité (traité de Budapest validé par les USA, l’Europe puis l’ONU).
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    L’intégrité territoriale, totem de base à la fois de l’Ukraine et de l’Occident, n’empêche pas un bail négocié de 99 ans pour le port militaire de Sébastopol, ni une « autonomie interne » (à la Québécoise) du Donbass (deux importantes concessions acceptables par l’opinion publique ukrainienne, et « gains objectifs » pour la Russie et ses livres d’histoire).
    Il n’y a pas d’autre voie pour une véritable paix sur le long terme. Pendant ces sept mois de guerre, aucun autre plan crédible de véritable paix n’a été proposé par l’une ou l’autre partie, et surtout qui soit acceptable par les opinions publiques respectives.
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    Il est vrai que nombre de « vendeurs d’armes » et de lobbyistes politiques au sein de l’OTAN auront tout intérêt à faire pression sur le gouvernement Zélensky, en gigantesque difficulté financière, pour que ce plan « gagnant-gagnant » ne voit surtout pas le jour. En théorie, ce « plan SOLution » est à classer dans l’armoire des utopies, à cause de politiciens souhaitant un sévère affaiblissement de la Russie.
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    C’est oublier un peu vite que les gouvernements au sein de l’OTAN ont gaspillé leurs propres réserves financières à cause d’une gestion médicale et économique calamiteuse de la crise du Covid. Leurs caisses budgétaires sont vides. les banques centrales augmentent les taux directeurs (Fed + Banque Européenne). Les banques commerciales ont dramatiquement diminué leurs prêts en raison de l’instabilité des taux. Les reports de charges et les prêts bancaires spéciaux CGE sont arrivés à terme le 30 Juin 2022. Des communes ont tiré le signal d’alarme sur leur faillite financière due à la multiplication du coût de l’énergie. De grandes entreprises sont inquiètes de l’absence de tout plan complémentaire de prêt relai (remboursable) et de l’inflation « Ukraine » (pétrole, gaz, électricité, matières premières, etc.) se rajoutant à la forte inflation initiale « Covid ». Certaines d’entre elles ont commencé à licencier. Les faits et les statistiques sont sourcés depuis août dernier.
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    Conclusion :
    Il n’est pas certain que l’opinion publique au sein de l’OTAN laisse passer cette opportunité de paix rapide et de retour à la normal pour l’ensemble de l’économie mondiale. Les va-t-en guerre et autre jusqu’au boutistes à l’Ouest n’auront en aucun cas l’opinion public derrière eux. Surtout si ce plan de paix « SOLution », logique, équilibré, non politicien, trans-partis, russo-ukrainien dans sa genèse parisienne, est récupéré par l’ensemble des institutions nationales et internationales (une idée pour la paix n’appartient à personne mais à l’humanité par principe).



  • REMY Ronald REMY Ronald 12 septembre 2022 12:07

    @grangeoisi
    Comme je l’ai toujours dit, ce n’est pas l’armée russe qui a perdu les trois batailles de Kiev, de Tchernihiv et maintenant de Kharkov, mais l’armée de professionnels et de mercenaires (tchétchènes, syriens et de la légion Wagner) de Vladimir Poutine et de ses complices nationalistes, négationnistes, impérialistes, colonialistes.
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    Si Poutine et son État-major sans cesse restructuré n’a pas mobilisé l’armée russe avec tous ses nombreux jeunes en service militaire, c’est qu’il y avait un gros risque politique électoral à la base, ainsi et surtout, un risque potentiel de rebellions sectorielles (issues des classes d’appelés en provenance des grandes villes).
    .
    Contrairement à ce que nous raconte la propagande du Kremlin, des affidés et des trolls, le pouvoir ultra nationaliste poutinien n’est pas si solide que cela. N’oublions jamais que malgré un quasi monopole médiatique, malgré l’armée et la police, malgré les incarcérations et les assassinats, malgré les bourrages d’urnes impunis, Poutine a failli perdre Moscou aux dernières élections.
    .
    Après sept mois de déception militaire, le pouvoir poutinien tient encore uniquement grâce à 20 longues années de propagande qui a beaucoup impacté les personnes âgées encore très influencées par le soviétisme. Mais la majorité de la jeunesse russe ne suit pas Poutine. Et les classes moyennes instruites, sachant lire entre les lignes et capables de s’informer, n’est pas très loin de l’abandonner.
    .
    Le seul et unique suspens aujourd’hui n’est pas de savoir quand va tomber Kherson et avec combien de milliers de prisonniers russes coincés à l’Ouest du Dniepr (à cause des ponts détruits). Ce processus militaire est déjà quasi acté (sauf en éventuel cas de retraite précipitée comme au Nord. Une retraite fatalement nocturne, en raison d’un terrain dangereusement dégagé face à une artillerie ukrainienne devenue moderne, rapide et hyper précise).
    .
    La vraie question qui se pose c’est de savoir qui va enfin consentir à s’assoir en face du Président Ukrainien Volodymyr Zélensky ? Vladimir Poutine ? Ou bien un « remplaçant temporaire » d’un Président russe « non disponible pour raison de santé ». Cette question n’est pas polémique, n’est pas sarcastique, mais tout à fait sérieuse.



  • REMY Ronald REMY Ronald 12 septembre 2022 11:00

    Rebonjour. Navré de n’avoir pu participer, pour traditionnelle cause familiale, au débat d’hier, dimanche 11 septembre 2022, journée historique où il s’est passé tant d’évènements sur le terrain en Ukraine.

    .

    Trois constats :

    1) Dans un vaste arc de cercle de 80 Km autour de Slobozhanske au sud de Kharkov, la contre offensive ukrainienne a dépassé Vovchansk, Burluk et Dvorichna, se dirigeant vers Varvarivka, Olkhvatka et la frontière. Depuis Strilecha jusqu’au parc de Dvorichanskyi, l’ensemble des troupes russes à l’Ouest et au Nord d’Izium (Izium comprise) sont en partie retournées derrière la frontière russe au Nord et pour l’autre partie derrière la rivière Oskil à l’Est. Officiellement pour soutenir le Front de Donesk (également attaqué par les forces ukrainiennes).

    Comme l’ex front Nord Ouest après la défaite de Kiev et l’ex front Nord Est après la défaite de Tchernihiv, tout le front Nord et Est de Kharkov a donc été abandonné par l’État Major russe.

    .

    2) Au sud, zone de Kherson, la lente avancée ukrainienne s’est poursuivie autour de la percée à l’Est de la rivière Vysun (au-delà de Bezimenne, Kostromka, Bilohirka), ainsi que par le Nord (Arkhanhelske, Novovoznesenske, Osokorivka)

    .

    3) Le front central de Donesk s’agite aussi sous les coups de boutoir ukrainiens qui étaient censés être des diversions en prévision de l’assaut au nord autour de Kharkov et au sud dans la zone de Kherson (« à Lyman, la situation reste assez difficile, tout comme dans un nombre d’autres localités dans le nord de la République populaire de Donetsk » (DNR), a déclaré Denis Pouchiline, dirigeant de la DNR, dans une vidéo sur Telegram).

    .

    En résumé, l’armée de Poutine a été surprise, battue et balayée au Nord (front de Kharkov), percée au sud (front de Kherson) et… bloquée puis grignotée au centre (front de Donesk).

    .

    L’aviation russe n’a pu empêcher l’avancée des colonnes ukrainiennes et a subi des pertes dans ses tentatives.

    .

    Dépassée par les évènements, la partie de l’artillerie russe qui n’a pas eu besoin de se replier a reçu l’ordre de désespoir de se concentrer sur les structures civiles électriques, entrainant de nombreuses coupures de courant dans presque toute l’Ukraine. (comme une sorte d’avertissement…).

    .

    Malgré les communiqués et les vidéos de circulation de troupes, AUCUNE importante réserve russe n’était disponible sur place en Ukraine ni même à proximité en Russie.

    .

    Une restructuration de toutes les armées russes est en cours, notamment pour envoyer rapidement une partie de leurs régiments et armements respectifs en Ukraine (en premier lieu de la zone baltique et de Finlande).Mais cette réorganisation va fatalement prendre du temps.

    .

    Comme je le disais au début de cette contre offensive éclair ukrainienne, après le tapis de bombes russes ces derniers mois, bientôt la sagesse du vrai « tapis vert » de la diplomatie ?



  • REMY Ronald REMY Ronald 10 septembre 2022 20:14

    @sirocco
    Pour obtenir une paix « gagnant-gagnant », il faut un contexte d’égalité, d’équilibre, de « partie nulle » comme au jeu d’échecs.
    D’où la nécessité d’avoir encore deux mois de contre offensive ukrainienne avant la « raspoutitsa » embourbant les tanks et les blindés transporteurs de troupes des deux camps.
    .
    Un paradoxe voudra qu’un début de commencement de processus de pourparlers va se mettre en place pendant ces deux mois de carnage qui a commencé.
    .
    Bien entendu, Poutine ne laissera pas faire militairement. Avec quelques mutations de généraux et le soutien de réserves internes ou externes à la Russie, matériels et humains, il va essayer de contrer le plus possible l’avancée ukrainienne.
    .
    Et les ukrainiens feront tout pour récupérer le maximum de territoire « sur la totalité des fronts sans exception », avant « l’ouverture officielle » de la table de négociation qui se préparera en réalité des semaines plus tôt. Une sorte de course contre la montre bien avant décembre, avec l’objectif de démontrer que les armées de Poutine reculent sur tous les fronts.
    .
    (Je rappelle à nouveau que l’intérêt des USA est que cette guerre perdure le plus longtemps possible pour s’implanter au maximum sur le plan politique et économique et vendre un maximum d’armes à tous les pays européens).



  • REMY Ronald REMY Ronald 10 septembre 2022 19:55

    @Lynwec
    L’Etat-Major russe a nié pendant longtemps la réalité et la terrible efficacité des frappes à longue distance ukrainienne (y compris dans la lointaine Crimée). Par contre, cette fois-ci, l’Etat-Major russe a reconnu très rapidement ce qui s’est passé au sud de Kharkov. Idem pour la plupart des commentateurs pro Poutine, accusant l’OTAN d’être le véritable armateur et dirigeant de cette offensive « surprenante » (dixit) et réussie (pour l’instant). Les vidéos ukrainiennes tournées dans chacun des villages et bourgs récupérés ont peut-être empêché le type de déni qui avait prévalu avec l’efficacité des frappes d’artillerie à longue distance.

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