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VICTOR Ayoli

VICTOR Ayoli

Gaulois sans filtre,  homme des tavernes et de bonne volupté, épicurien convaincu nourri à la tétée d'octobre.
Accessoirement reporter de guerre au Viet-Nam, cuisinier à Bangkok, hippy à Goa, bûcheron dans les Pyrénées, plongeur sous-marin à Marseille, acheteur de peaux en Turquie, de pierres précieuses en Afghanistan, directeur de presse en Provence, etc.
Surtout fainéant robuste...
 
 
 

Tableau de bord

  • Premier article le 06/09/2014
  • Modérateur depuis le 20/09/2014
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Derniers commentaires



  • VICTOR Ayoli Victor 19 novembre 2014 18:09

    Voilà des précisions fort intéressantes.
    Quant aux mafias genre Bildenberg, il faut es dénoncer sans relâche. Ce que je fais souvent : http://blogs.mediapart.fr/blog/victorayoli/300514/bildenberg-copenhague-le-cru-2014-de-banksters-sans-frontieres



  • VICTOR Ayoli Victor 18 novembre 2014 18:20

    Eh ! On ne dit pas « fan de chichourne » mais « fan de chicourle ». La chichourle étant la JUJUBE, ce délicat petit fruit couleur cognac et gros comme une olive.



  • VICTOR Ayoli Victor 17 novembre 2014 19:06

    Si j’étais Dieu !

     

    Si j’étais Dieu,

    Nom de Moi,

    Je ferais cuire tous ces cagots

    Ces insupportables bigots,

    Ces punaises de sacristie,

    Tous ces culs bénis abrutis,

    Ces flagorneurs et ces badernes,

    Ces lèche culs qui se prosternent,

    Genoux ployés ou culs levés,

    Pour Jésus, Allah ou Yahvé.

    Ils proclament que je suis Tout,

    Que je suis le Grand Manitou

    Omniscient, plein de sagesse,

    Généreux devant leurs faiblesses,

    Et voyez, nom de Moi !,

    Comment agissent- ils avec moi !

    Ils me traitent comme un vieux con,

    Ridicule vieillard abscons,

    Fort avide de privations,

    Jouissant des propitiations,

    Des louanges bêlantes, des sanglants sacrifices,

    Capable d’imposer de m’immoler son fils

    A celui que j’aurais choisi comme prophète,

    Et bavant de plaisir en cette immonde fête.

    Si j’étais ce pervers, ce névrosé sadique,

    Ce parano borné, ce tyran narcissique,

     

    Si j’étais Dieu,

    Nom de Moi,

    Et si j’étais salaud tout autant qu’ils le sont,

    Pour les gratifier d’une bonne leçon

    Je leur infligerais cette terrible peine

    Qu’ils ont imaginé, par bêtise et par haine,

    Que j’eus pu concevoir, que je puisse appliquer :

    C’est eux ! ces tristes cons, eux ! que je damnerais !

    En enfer les croyants ! Satan, met du charbon !

    Mais bouche-toi le nez : ils sont nauséabonds.

    Leurs curés, leurs imams, leurs rabbins rabat-joie,

    Infligent à tous de Moi une image d’effroi,

    D’une espèce de flic, d’adjudant implacable,

    Les menacent en mon nom de tourments redoutables.

    Ils prétendent m’aimer avec leurs simagrées,

    Leurs prières débiles, leurs rituels tarés,

    Leurs cérémonials qu’ils veulent grandioses

    Mais qui ne sont que le reflet de leurs névroses.

    Comme si je pouvais — Moi, Dieu, Être parfait,

    Suprême intelligence — être par ça bluffé ! ! !

     

    Si j’étais Dieu,

    Nom de Moi,

    Les athées, les sans-dieu, les non-croyants,

    Ceux-qui-se-posent-des-questions, les mécréants,

    Ceux qui refusent d’ingurgiter

    Les réponses prêt-à-porter,

    Qu’un soi-disant Elu, prétentieux allumé,

    Aurait reçu de Moi ! Pauvre illuminé,

    En haut d’une montagne, en quelque lieu secret

    Et qu’il aurait transcris dans un livre sacré.

    Ceux-là, tous ceux qui doutent, les hommes de Raison,

    Ceux qui n’acceptent pas, de la foi, le poison,

    Et qui ne vivent pas pour autant en bandits,

    Pour ceux-là j’ouvrirais, tout grand, mon paradis.

     

    Si je suis Dieu,

    Nom de Moi,

    Si je suis cet être infiniment bon,

    Comment peut-on penser que je suis assez con

    Pour vouloir tourmenter

    Toute une éternité

    Ce pauvre humain mortel qui dans son désarroi

    Ne croit pas en moi !

    Si je suis cette suprême intelligence

    Comment peut-on penser, et par quelle aberrance,

    Que j’ai créé les Hommes pour en être adoré,

    Et que je prends en compte toutes leurs logorrhées !

     

    Si je suis Dieu,

    Nom de Moi,

    Si j’ai donné à l’Homme la Raison,

    Cet outil merveilleux pour poser des questions,

    La faculté de pouvoir discerner

    Si un événement est vrai,

    Possible ou invraisemblable,

    Il faut vraiment être minable

    Pour penser que je vais punir

    Tous ceux qui osent s’en servir !

     

    Par chance, je ne suis pas Dieu,

    Nom de Dieu…

    A la santé de ceux qui refusent de croire,

    Satan, verse-moi à boire !


    VictorAyoli

     

     

     



  • VICTOR Ayoli Victor 11 novembre 2014 21:04

    Paru dans l’Humanité :

    UNE GUERRE, POUR QUOI, POUR QUI  ?
    Le détonateur éclata à Sarajevo. Mais les charges étaient prêtes, patiemment accumulées depuis des années par les milieux dirigeants européens. Dans la violence des affrontements impérialistes, sur le terrain économique et sur le théâtre colonial, il fallait détruire l’autre. Jaurès ne cessa d’alerter sur la montée des périls, œuvrant jusqu’à la balle de Raoul Villain pour conjurer le désastre, cherchant à unir les socialistes et les classes ouvrières d’Europe contre un carnage où ils avaient tout à perdre. « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels », écrira Anatole France lorsque ses yeux se furent décillés sur la réalité du conflit. De 1913 à 1918, le gain net des sociétés allemandes par action passa de 1,6 milliards de marks à 2,2 milliards malgré la chute qui se profilait. Si 400.000 entreprises – surtout petites ou moyennes – disparurent en France, Renault, Citroën, Berliet, Michelin réussirent à dégager des profits spectaculaires et à accumuler des réserves qui leur permirent de dévorer leurs concurrents.

    La guerre nettoyait le terrain du profit au profit des capitalistes dominants. Ainsi, le chimiste Kulhmann, bien qu’ayant perdu ses installations dans le Nord et en Lorraine, parvint à décupler son capital en quatre ans et à multiplier son profit par six. Le patronat et les Cent familles qui dominèrent l’après-guerre s’opposèrent farouchement et avec beaucoup de succès à la loi du 1 juillet 1916 qui prévoyait l’imposition des bénéfices exceptionnels de la guerre. Pour eux, la guerre était une formidable conjoncture économique et un moyen d’assoir leur puissance à l’échelle mondiale.

    Mais ce sont les grandes entreprises américaines qui ont le milieu tiré leur épingle de ce jeu sanglant. Avant même l’entrée en guerre des Etats-Unis en 1917, leur bénéfice avait triplé. Banquiers de la France et de l’Angleterre en guerre, les capitalistes américains deviennent alors les premiers exportateurs mondiaux de charbon, d’acier, de machines, d’automobiles, de coton et produits alimentaires. Ils récupérèrent alors à bas prix les investissements français en Amérique, solidement assis sur leur prospérité : le plus gros fournisseur de munitions de la guerre, Du Pont de Nemours, a fait passer son profit en quatre ans de 6 à 266 millions de dollars. 

    Jaurès l’avait annoncé dès 1905 : « La concurrence économique de peuple à peuple et d’individu, l’appétit du gan, le besoin d’ouvrir à tout prix, même à coup s de canon, des débouchés nouveaux pour dégager la production capitaliste, encombrée et comme étouffée de son propre désordre, tout cela entretient l’humanité d’aujourd’hui à l’état de guerre permanente et latente ; ce qu’on appelle la guerre n’est que l’explosion de ce feu souterrain qui circule dans toutes les veines de la planète et qui est la fièvre chronique et profonde de toute vie »… Est-ce vraiment si daté ?

    http://www.humanite.fr/11-novembre-1918-cette-guerre-quil-ne-fallait-pas-faire-557172

     Hummm ! Y a bon la guerre pour les capitalistes.



  • VICTOR Ayoli Victor 11 novembre 2014 12:05

    Eh ! La konnerie humaine est la seule approche que l’on puisse avoir de l’infini...

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