@V_Parlier
Nos positions ne sont pas éloignées. Vous évoquez un beau parleur, là où
j’évoque une personneayant l’habitude prendre la parole en public, habile à manier les idées
et les concepts et non dénuée de charme. Qu’il soit manipulateur dès le début,
ou trublion « en fin de parcours », l’essentiel reste la capacité du
dominant à embobiner les dominés potentiels, comme de bien entendu largement
majoritaires.
Quant à la gestion d’un
pays, c’est tout de même un cas de figure assez différent de la réunion
circonstancielle d’un groupe de personnes dans la poursuite d’un objectif
factuel.
Il y aurait cependant bien
des considérations à émettre sur le rôle de dominante de Merkel, en particulier
face à un Hollande, soumis à ses femmes successives, et à un Macron éduqué par
sa grand-mère, puis façonné par une Pygmalionne cumulant, par surcroît, les rôles
de mère adoptive et d’amante.
« Comme quoi on a vite fait le tour sur la démocratie participative... »
Ca, je dois dire.
Et
quand je vois une majorité de Français, venant de chasser comme un
malpropre, le type qui les avait blousés en leur disant "Mon ennemie,
c’est la finance", puis élisant un produit non adultéré de cette même
finance, on est même fondé à s’interroger sur l’aptitude des peuples à
la démocratie tout court.