@Cateaufoncel
Ouh laaaaa !
« ...l’homme n’est pas plus maître de son destin, que de celui de la planète. »
J’en profite pour glisser ici que Schopenhauer a culbuté tous les philosophes de la planète, ou presque, le jour où il a écrit
« Certes, l’homme peut faire ce qu’il veut, mais il ne peut pas vouloir ce qu’il veut ! »
J’ai
découvert cet aphorisme tardivement mais je l’avais en moi sous une
forme plus rustique. Et j’ai découvert ce matin ce qu’en dit Einstein
dans « Mon Credo » :
"Je ne crois pas
au libre-arbitre. Les mots de Schopenhauer : « L’homme peut faire ce qu’il veut,
mais il ne peut pas vouloir ce qu’il veut », m’accompagnent dans toutes les
situations tout au long de ma vie, et me réconcilient avec les actions des
autres, même si elles sont pénibles pour moi. Cette conscience d’absence de
libre arbitre m’empêchera de me prendre moi-même ainsi que mes collègues trop
au sérieux, et de perdre mon sang-froid".
En ce qui me concerne, ces mots ne me réconcilient avec personne, ils
montrent que les hommes pourris ne méritent pas plus d’indulgence, que
les hommes vertueux ne méritent d’admiration. Les uns et les autres se
limitent à être ce qu’ils sont.
En revanche, je souscris
pleinement à la dernière phrase de la citation, en notant que, qui que
nous soyons, nous n’avons pas plus droit à de l’indulgence qu’à de
l’admiration.
* * *
Un homme se jette dans les flammes pour sauver une personne prisonnière d’un véhicule en feu.
- Vous êtes un héros, lui dit-on.
- Pas
du tout, je n’ai simplement pas pu faire autrement. Et si je prends le
temps d’y réfléchir, je me dis que j’ai vraiment pris un risque insensé.