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Commentaire de Legestr glaz

sur Effets secondaires des vaccins anti-Covid : la « bombe » du New York Times


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Legestr glaz Legestr glaz 13 mai 09:15

@Francis, agnotologue

Quelque chose qui me parait important, mais dont il est rarement question. Qui pourrait faire l’objet d’un article d’ailleurs si le temps ne comptait pas.

L’être humain, au cours de son évolution, a su s’adapter à son environnement en développant des compétences pour survivre et perpétuer son espèce. Nous tenons nos gènes de l’Homme du paléolithique, qui s’est construit, des milliers d’années après des milliers d’années.

Et, parmi les compétences développées par nos très lointains ancêtres il y a « notre système immunitaire ». Tous les problèmes rencontrés par ces Hommes du paléo, nous les rencontrons toujours aujourd’hui et nos organismes doivent lutter contre ces agents pathogènes. Ils le font d’ailleurs assez bien s’ils sont mis en de bonnes dispositions.

La pollution atmosphérique existait déjà du temps de nos ancêtres du paléolithique. Nos grands aïeux étaient, eux aussi, confrontés à des formes de pollution (éruptions volcaniques, feux de forêts, poussières de sable, spores, etc). Ce qui fait qu’aujourd’hui, il n’est pas « surprenant » de trouver, chez les êtres humains « modernes », le résultat des compétences développées par les Hommes du paléolithique pour lutter contre la « pollution atmosphérique ».

L’être humain possède des « récepteurs » spécifiques appelés « Aryl hydrocarbon Receptor » -Ahr-, des récepteurs de xénobiotique qui détectent plusieurs familles d’hydrocarbures fortement représentés dans l’environnement (dioxines, PCBs, hydrocarbures aromatiques...).Ce rôle est bien caractérisé chez les mammifères.
Ces récepteurs détectent, par liaison, les polluants et activent la transcription d’enzymes qui conduisent à l’élimination de ces molécules.

Notre évolution nous a permis de nous protéger contre les particules émanant de la pollution atmosphérique, comme nous savons le faire également contre d’autres agents pathogènes, grâce à un système immunitaire compétent, qui fait la distinction entre le « soi » et le « non soi », qui identifie les bactéries et leurs toxines de nos propres cellules.

Et j’en arrive à la question qui fâche : qu’en est-il des « virus », qui, selon la parole officielle, existent sur la planète Terre bien avant l’apparition de l’Homme ? Et bien, le « mystère » est complet ! L’être humain n’a développé, au cours de son évolution, aucune compétence spécifique pour contrer les agressions des virus : aucun système de défense, aucun récepteur particulier. C’est quand même curieux non ? 

https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2012/03/medsci 2012283p255/medsci2012283p255.html


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