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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Les nuits de la lecture : rencontre avec Jean-Philippe de Tonnac...

Les nuits de la lecture : rencontre avec Jean-Philippe de Tonnac...

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Jean-Philippe de Tonnac est un homme de livres, il a vécu dans les livres, pour les livres, avec les livres... essayiste, éditeur, journaliste, romancier, il aime les livres...

"Nous sommes tous des amoureux des livres, même quand nous ne le savons pas..." dit-il.

"Le livre est rentré dans ma vie, à l'adolescence, en catimini... ce fut comme une lumière, la puissance du livre est si grande !

Des auteurs qui avaient vécu à Saint Petersbourg pouvaient m'être si proches, partager mes douleurs, mes désirs, mes souffrances... dès lors, on a envie d'appartenir à cette famille, de se mettre au service du livre.

Et j'ai passé ma vie au service des livres : d'abord éditeur chez José Corti, perçu par le monde éditorial comme le "nec plus ultra", avec cette devise : "Rien de commun".

J'ai commencé par vendre les livres de José Corti, j'ai travaillé ensuite chez Grasset, puis au Livre de Poche... et enfin, j'ai publié mes propres livres, 35 livres au total."

 

Jean-Philippe de Tonnac évoque alors deux de ses ouvrages : N'espérez pas vous débarrasser des livres, écrit avec Umberto Eco et Jean-Claude Carrière, et Un été chez Umberto Eco.

Dans ce livre, il raconte la bibliophilie de Umberto Eco :

"A Milan, où habitait Eco, j'ai visité sa bibliothèque : Umberto Eco m'a conduit dans un couloir au bout duquel se trouvait une pièce fermée à clé comme un coffre-fort."

Umberto Eco lui a dit alors : "vous allez être déçu !" Là se trouvaient les incunables de sa collection, 1200 incunables ! Le berceau de la littérature !"

Un incunable est un ouvrage imprimé antérieur à 1500, tiré à peu d'exemplaires.

"Et Umberto Eco sort les quatre pièces les plus remarquables de sa collection, notamment Le Songe de Poliphile, un livre qui a plus de 5 siècles, en très bon état..."

Et Jean-Philippe de Tonnac se pose cette question : "Comment peut-on passer sa vie à collectionner des objets qui n'intéressent personne ? En fait, il faut connaître l'histoire de ce livre pour l'apprécier.

 

Jean-Philippe de Tonnac ne se dit pas passionné par l'objet en lui-même : seul le contenu importe, à la différence d'Umberto Eco, pour qui le livre était aussi une oeuvre d'art.

Ainsi, pour Jean-Philippe de Tonnac, le livre de poche est une invention extraordinaire : on peut en faire un cahier, l'annoter...

Jean-Philippe de Tonnac dit aussi qu'il ne pratique pas la lecture sur tablette : difficile d'annoter une tablette.

 

"Dans une bibliothèque, il y a des livres que nous n'avons pas lus et que nous lisons un jour, des livres qu'on a mal lus et qu'il faut relire, des livres dont nous parlons et que nous n'avons pas lus, des livres si familiers que nous avons l'impression de les connaître...

 

Umberto Eco a connu des difficultés en France pour faire publier son roman Le nom de la rose. Le Seuil refuse d'abord la publication : Les rapports de lecture du Nom de la rose étaient négatifs, et ce même aux éditions du Seuil où était déjà publié Umberto Eco. "On n'y comprend rien", "Ce n'est pas un romancier", "C'est intraduisible" lisait-on alors !

Incroyable quand on connaît l'immense succès qu'a remporté ce roman par la suite !"

 

Jean-Philippe de Tonnac anime aussi des séances de "parcoeur"... le principe : réunir des gens qui ont appris des textes par coeur pour les réciter devant les autres...

Apprendre, réciter, découvrir des textes nouveaux : une belle expérience !

Une façon aussi de revenir aux origines de la littérature, à l'oralité, comme au temps des aèdes qui récitaient des textes par coeur, à l'époque homérique...

Une façon aussi de cultiver sa mémoire en un temps où elle n'est plus guère sollicitée...

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2024/01/les-nuits-de-la-lecture-rencontre-avec-jean-philippe-de-tonnac.html

 

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24 réactions à cet article    


  • amiaplacidus amiaplacidus 26 janvier 18:19

    Je n’ai pas lu une ligne de de Tonnac.

    Qu’est-ce que je dois être inculte, voire franchement con.


    • Seth 26 janvier 18:46

      @amiaplacidus

      Pareil, jamais entendu parler. Je soupçonne que Rosie essaye de nous vendre un Trissotin, tout à fait le genre de personnage qui colle avec la musique gnangnan, la propagande otaniste et l’empathie sosotte.


    • rosemar rosemar 26 janvier 18:50

      @amiaplacidus

      Je ne connaissais pas non plus cet auteur, en revanche, Umberto Eco, et Jean-Claude Carrière, oui !


    • rosemar rosemar 26 janvier 18:51

      @Seth

      Quelle mauvaise langue !


    • Jean 26 janvier 18:54

      @rosemar
      et vous l’avez testée ???


    • Seth 26 janvier 20:30

      @Jean

      Souhaitant couper court à tout ragot, je nie formellement avoir été testé d’aucune manière par Mlle Rose. smiley


    • rosemar rosemar 26 janvier 22:10

      @amiaplacidus

      Umberto Eco ! Vous connaissez ?


    • rosemar rosemar 27 janvier 10:26

      @amiaplacidus

      On connaît Le Nom de la Rose de Umberto Eco et beaucoup moins ses autres livres...


    • Gorg Gorg 27 janvier 11:40

      @rosemar

      « Umberto Eco ! Vous connaissez »

      Une de ses citations que vous devriez connaitre... smiley

      Elle me fait fortement penser à vous... smiley


    • rosemar rosemar 27 janvier 11:51

      @Gorg

      Et bien sûr vous vous incluez dans le nombre de ces légions...


    • amiaplacidus amiaplacidus 27 janvier 12:06

      @rosemar qui dit : « Umberto Eco ! Vous connaissez ? ».

      Je pense l’avoir lu bien des années avant vous, c’est l’un des rares privilèges de l’âge, d’avoir du recul.

      Mais je ne lis que des auteurs qui ont quelque chose à dire. Les faiseurs de belles phrases parlant de rien me donnent de l’urticaire.

      Je me remémore toujours cet adage : « Le temps est limité, avant d’ouvrir un livre, pense à tous ceux que tu n’as pas encore lus ».
      Alors, je fais un choix et je suis désolé si ce choix n’inclut pas votre « de Tonnac ».


    • Gollum Gollum 27 janvier 09:29

      Jean-Philippe de Tonnac dit aussi qu’il ne pratique pas la lecture sur tablette : difficile d’annoter une tablette.


      C’est sûr que s’il essaye au stylo il aura du mal.. Faudrait que quelqu’un se dévoue pour lui signaler qu’il faut utiliser le clavier... smiley smiley


      • rosemar rosemar 27 janvier 10:25

        @Gollum

        Et le plaisir de souligner et d’écrire à la main ? Des gestes qui se perdent...



      • rosemar rosemar 27 janvier 12:27

        @Gollum

        Trop d’écrans partout !


      • ETTORE ETTORE 27 janvier 10:33

        Bonjour Rosemar

        C’est lui l’auteur de « l’ensaignement » ?


        • rosemar rosemar 27 janvier 11:30

          @ETTORE

          Bonjour

          Vous l’avez lu ?


        • xana 27 janvier 12:09

          Article tout aussi indigent que la prose habituelle de rosemar.

          Le caractère le plus employé reste le « line feed » pour diluer cette prose et occuper l’espace écran du lecteur.

          Pauvre amie, que d’efforts pour obtenir un bien petit complément à votre retraite... Vous feriez mieux de profiter de la vie, en oubliant le « journalisme citoyen ».

          Ne voyez-vous pas combien tous les lecteurs vous trouvent nulle à chier ?

          Et encore ici je ne parle pas de vos articles de propagande. Russophobe, parce qu’il faut bien vivre, mais niaise parce que vous ne pouvez pas mieux. J’en ai honte pour vous.


          • rosemar rosemar 27 janvier 19:36

            @xana

            La lecture fait du bien ! Elle combat l’ignorance, l’agressivité...Vous devriez essayer ! 
            C’est excellent pour la santé mentale...


          • xana 28 janvier 11:52

            @rosemar
            Chère rosemar, je lis depuis AVANT votre naissance...
            Mais il est vrai que je ne perds pas mon temps à lire des inepties, comme la plupart de vos articles.
            Cependant il m’arrive d’en lire, au moins les deux ou trois premières lignes, pour savoir de quoi il s’agit.
            D’articles complets sur les dentales ou les gutturales. Ou de propagande directement issue de votre téléviseur. Rarement un petit peu de lumière, un avis légèrement personnel pas trop embrumé de conformisme.

            Et je dois bien le dire : Vos productions ineptes donnent envie de vous ridiculiser (et je ne dois pas être le seul).
            Que voulez-vous, ça défoule de se moquer d’une sotte.
            Ce n’est pas très charitable, mais une fois par jour cela fait du bien.


          • ETTORE ETTORE 27 janvier 20:32

            Rosemar...

            Il n’as jamais été aussi juste qu’avec ce titre

            «  l’ensaignement, faire alliance avec le sang »

            ( Bien que cela n’ait rien à voir, avec « l’enseignement, » mais plus avec des problématiques féminines)

            Mais j’aime bien, ce double son, qui s’adapte, rien qu’au titre, à une réalité vraie !

            Malheureusement !


            • rosemar rosemar 27 janvier 23:21

              @ETTORE

              L’enseignement est en crise, mais la plupart des profs continuent à se battre pour donner le meilleur aux élèves...
              Et ce n’est pas le seul secteur en crise : la santé, l’agriculture...


            • xana 28 janvier 14:35

              @rosemar
              Il doit exister de bons profs, pour compenser les mauvais.
              Des profs qui tentent d’ouvrir l’esprit des élèves au lieu de les enfermer dans des attitudes sectaires.
              Il est vrai que cela ne semble pas être la priorité de séparer le bon grain de l’ivraie à l’Education Nationale.


            • ETTORE ETTORE 29 janvier 11:47

              Rosemar bonjour !

              J’ai dans mon entourage un panel que je pense représentatif des « utilisations » de cette profession ...

              Pour commencer , une jeune personne, qui avait cette envie ( je dis biens « avait ») d’être maîtresse d’école depuis toute petite.

              Depuis, elle n’as pas variée dans ses études, et suit son cursus normal , à la perfection, mais, tout ce mois de janvier, pas de cours dans son académie, alors que les autres, continuent, et elle sent de plus en plus, que le piège des examens se referme sur elle ( malgré qu’elle soit d’une grande assiduité). Voilà, si les cours continuent à être aussi peu dispendieux, au mois de Mai, période des exams, si cela ne passe pas, elle change d’orientation !

              Pourtant, elle y croyait, et avait cette fonction chevillée au corps !

              Mais il semblerait que, au niveau des « instances supérieures » ce sont des volontés à abattre !

              2 ème cas et pas des moindres...

              Deux épouses d’amis, qui ont toutes les deux , des élèves de maternelle en charge.

              Une a suivi le cursus normal....

              L’autre, une formation de 6 mois....

              Ne venant pas du tout du cursus éducatif ( secrétaire pour un garagiste) .Bénéficiant de plus, par son « handicap » ( très, très léger, mais vraiment très léger, lol ) le choix du lieu d’exercer !

              Croyez vous que cela aide, à avoir une égalité professionnelle ?

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