• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Halte à la mortelle croissance débridée : L’humanité perdra la (...)

Halte à la mortelle croissance débridée : L’humanité perdra la partie

« Nous avons presque 100 ans de réserves de gaz naturel (avec la fracturation hydraulique) et mon administration va faire tout ce qui est possible pour développer cette énergie. On n'a pas besoin de choisir entre notre environnement et notre économie. »

 Président Obama fin janvier 2012

Nous sommes à quelques encablures du Sommet de Rio avec plus que jamais une anomie totale, du fait que les pays industrialisés mais aussi les pays émergents font une course de plus en plus rapide vers l'abîme de la croissance débridée, entraînant dans leur chute les 4/5 de la planète qui ne sont pour rien dans l'affolement des indicateurs de la vie au sens large.

Où en sommes-nous depuis Rio et les promesses sans lendemain ?

Depuis Rio, en vingt ans, la population mondiale a augmenté de 26%, 12% de la biodiversité totale a disparu, les émissions de CO2 ont augmenté de 36%, 300 millions d'hectares de forêts ont disparu, il existe 21 mégavilles tentaculaires, la température globale a augmenté de 0,4°C, la production de plastique a augmenté de 130%, l'acidité des océans a fortement accéléré menaçant la vie marine qui est la source de toute vie terrestre.

Selon un document présenté par trois groupes de recherche sur le climat à Bonn, les émissions de gaz à effet de serre en 2020, pourraient excéder de neuf milliards de tonnes la limite fixée pour contenir le réchauffement de la planète. Pour rester en-deçà de ce plafond, les émissions de gaz à effet de serre ne devraient pas dépasser les 44 milliards de tonnes en 2020. Or, selon les chiffres de l'Agence internationale de l'énergie, en 2011, les émissions mondiales ont augmenté de 3,2% pour atteindre 31,6 milliards. A elle seule, la Chine connaît une hausse de 9,3% de ses émissions. Ce qui la ramène à cinq fois moins de consommation que les Américains par tête d'habitant même avec les efforts déployés par les Etats-Unis qui ont vu leurs émissions respectivement baisser de 1,7 en 2011. Alors que les experts ont fixé la limite du réchauffement de la planète à 2°C, au rythme actuel, ce réchauffement devrait dépasser les 3,5°C. Cela pourrait même être pire si les objectifs de 2020 ne sont pas respectés. 

Sur le site Attac qui fait un constat d'échec de la politique climatique mondiale, nous lisons : « Entamées suite à la conférence de Rio de 1992, les négociations internationales sur le climat sont dans l'impasse. Il y a tout juste deux ans se tenait le sommet de « la dernière chance » à Copenhague. Depuis, un nouveau record d'émissions de gaz à effets de serre est battu quasiment chaque année : 6% en 2010. Certes le climat est bien considéré comme « un des plus grands défis de notre temps » et sont reconnus ses « effets négatifs (...), y compris les événements climatiques extrêmes, les sécheresses, la montée du niveau des mers, l'érosion des côtes et l'acidification des océans », le tout « compromettant gravement la sécurité alimentaire, les efforts pour éradiquer la pauvreté et parvenir à un développement soutenable, menaçant l'intégrité territoriale, la viabilité et l'existence même de petits Etats insulaires ».

Mais face à ces constats partagés, aucune mesure ou objectif contraignant n'est en vue. Pour Attac France, cette « économie verte », largement décrite dans de nombreux rapports d'institutions internationales, transcrit la volonté de soumettre tous les cycles vitaux de la vie aux règles du marché et à la domination de la technologie. Pour sortir de l'alternative suicidaire austérité ou croissance, une transition écologique est urgente, notamment en matière énergétique. Créatrice d'emplois et ouvrant les possibilités d'un avenir commun entre les peuples du monde, elle pourrait faire de l'Europe un continent moteur pour ces transformations. La nature est un bien commun, pas une marchandise. Non à leur économie verte ! » (1)

Un exemple de course vers l'abîme

Justement, l'un des avatars de la croissance débridée est le rejet en mer de plus de 5 millions de tonnes chaque année. Ces déchets plastiques se concentrent dans une région océanique grande comme six fois la France, cette zone concentre six fois plus de déchets plastiques que de plancton...Nous sommes aujourd'hui familiarisés avec le concept de réchauffement climatique et ses effets : fonte de la banquise, élévation du niveau de la mer... Mais encore trop peu de personnes ont entendu parler des îles plastiques, ces déchets de toute sorte rassemblés par les courants océaniques dans certaines zones des océans du globe plus ou moins définies. Les prélèvements effectués dans ces zones sont sans appel : le plastique y est désormais six fois plus présent que le plancton. D'après le Programme environnemental des Nations unies, ces débris causeraient déjà la mort de plus d'un million d'oiseaux marins chaque année, ainsi que celle de plus de 100.000 mammifères marins. Découverte en 1997, elle est si grande (3,43 millions de kilomètres carrés soit un tiers de l'Europe) que cette zone est communément appelée le 7e continent ou le Great Pacific Garbage Patch. Les océans recouvrent les 2/3 de notre planète, ils abritent en effet d'immenses prairies. Ces prairies de plancton et d'autres micro-organismes constituent, par leur activité photosynthétique, une immense pompe à oxygène. Ils absorbent ainsi plus de la moitié du CO2 produit sur Terre.

Croissance et débâcle planétaire : l'Humanité court à sa perte

Interviewé par Terra eco, Dennis Meadows professeur au MIT, l'un des auteurs principaux du Rapport du club de Rome en 1972 : « Les limites de la croissance », revient sur la pertinence de projections vieilles de quarante ans et commente la crise de la zone euro, la raréfaction des ressources et le changement climatique, premiers symptômes, selon lui, d'un effondrement du système. La croissance perpétuelle est-elle possible dans un monde fini ? la croissance infinie dans un monde aux ressources limitées est impossible. Aussi, si les hommes ne mettent pas fin à leur quête de croissance eux-mêmes, la nature le fera-t-elle pour eux, sans prendre de gants.
« A l'époque, déclare Meadows, on disait qu'on avait encore devant nous quarante ans de croissance globale. Nous disions aussi que si nous ne changions rien, le système allait s'effondrer. C'est aujourd'hui que nous entrons dans cette période d'arrêt de la croissance. Tous les signes le montrent. Le changement climatique, la dislocation de la zone euro, la pénurie d'essence, les problèmes alimentaires sont les symptômes d'un système qui s'arrête. (...) » (2)

Dennis Meadows propose six pistes qu'il intitule la résilience qu'il définit ainsi : « La résilience est un moyen de construire le système pour que, lorsque les chocs arrivent, vous puissiez continuer à fonctionner, vous ne vous effondriez pas complètement. J'ai déjà pensé à six manières d'améliorer la résilience. La première est de construire « des tampons ». Par exemple, vous faites un stock de nourriture dans votre cave. En cas de pénurie de nourriture, vous pouvez tenir plusieurs semaines. A l'échelle d'un pays, c'est par exemple l'Autriche qui construit de plus gros réservoirs au cas où la Russie fermerait l'approvisionnement en gaz. Deuxième chose : l'efficacité. Vous obtenez plus avec moins d'énergie, c'est ce qui se passe avec une voiture hybride par exemple... En termes de quantité de bonheur par gallon d'essence dépensé, c'est plus efficace. Troisième chose : ériger des barrières pour protéger des chocs. Quatrième outil : le « réseautage » qui vous rend moins dépendant des marchés. Il y a aussi la surveillance qui permet d'avoir une meilleure information sur ce qui se passe. Enfin, la redondance qui consiste à élaborer deux systèmes pour remplir la même fonction. Ces six méthodes accroissent la résilience. Mais la résilience coûte de l'argent et ne donne pas de résultats immédiats. C'est pour cela que nous ne le faisons pas. » (2) 

« Je pense, poursuit-il, que nous allons voir plus de changement, dans les vingt ans à venir que dans les cent dernières années. Il y aura des changements sociaux, économiques et politiques. (...) Il faut changer notre manière de mesurer les valeurs. Il faut par exemple distinguer la croissance physique et de la croissance non physique, c'est-à-dire la croissance quantitative et la croissance qualitative. Quand vous avez un enfant, vous vous réjouissez, au départ, qu'il grandisse et se développe physiquement. Mais si à l'âge de 18 ou 20 ans il continuait à grandir, vous vous inquiéteriez et vous le cacheriez. Quand sa croissance physique est terminée, vous voulez en fait de la croissance qualitative. Vous voulez qu'il se développe intellectuellement, culturellement. Malheureusement, les hommes politiques n'agissent pas comme s'ils comprenaient la différence entre croissance quantitative et qualitative, celle qui passerait par l'amélioration du système éducatif, la création de meilleurs médias, de clubs pour que les gens se rencontrent... Ils poussent automatiquement le bouton de la croissance quantitative. C'est pourtant un mythe de croire que celle-ci va résoudre le problème de la zone euro, de la pauvreté, de l'environnement... La croissance physique ne fait aucune de ces choses-là. »(2)

« Les politiques sont accros à la croissance. La croissance, les pesticides, les énergies fossiles, l'énergie bon marché, nous sommes accros à tout cela. Pourtant, nous savons que c'est mauvais, et la plupart des hommes politiques aussi. Je pense que les politiciens sont un peu comme ça. Ils ne pensent pas vraiment que cette chose appelée croissance va résoudre le problème mais ils croient que le reste des gens le pensent. Les Japonais ont un dicton qui dit : « Si votre seul outil est un marteau, tout ressemble à un clou. La plupart des problèmes, nous ne les résolvons pas. En revanche, le problème se résoudra de lui-même parce que vous ne pouvez pas avoir une croissance physique infinie sur une planète finie. Donc la croissance va s'arrêter. Les crises et les catastrophes sont des moyens pour la nature de stopper la croissance. Nous aurions pu l'arrêter avant, nous ne l'avons pas fait donc la nature va s'en charger. Le changement climatique est un bon moyen de stopper la croissance. La rareté des ressources est un autre bon moyen. La pénurie de nourriture aussi. » (2) 

« L'humanité obéit à une loi fondamentale : si les gens doivent choisir entre l'ordre et la liberté, ils choisissent l'ordre. C'est un fait qui n'arrête pas de se répéter dans l'histoire. L'Europe entre dans une période de désordre qui va mécontenter certaines personnes. Et vous allez avoir des gens qui vont vous dire : « Je peux garantir l'ordre, si vous me donnez le pouvoir. » L'extrémisme est une solution de court terme aux problèmes. Un des grands présidents des Etats-Unis a dit : « Le prix de la liberté est la vigilance éternelle. » Si on ne fait pas attention, si on prend la liberté pour acquise, on la perd. » (2)

Pierre Rabhi ne dit pas autre chose quand il écrit : « Le progrès ne libère pas. (...) Il faut que l'humanité se pose la question : le progrès, pour quoi faire ? Et avant : qu'est-ce que vivre ? S'il s'agit juste de consommer, je n'appelle pas ça la vie, cela n'a aucun intérêt. Nous sommes devenus des brigades de pousseurs de caddies. Cela me terrifie. Nous sommes revenus au néolithique : nous sommes des cueilleurs, nous passons dans les rayons et nous cueillons. Tout cela n'est pas bon. On a évoqué la décroissance, qui est considérée comme une infamie dans le monde d'aujourd'hui : remettre en cause la croissance ! Au Moyen Âge, j'aurai été brûlé vif. Le progrès technologique ne rétablit pas de l'équité dans le monde, au contraire. Une minorité en bénéficie. Ce ne sont pas les pays en voie de développement qui consomment le plus de voitures ou de frigos. C'est un leurre de dire que la planète ne pourra pas suffire, parce que nous serons plus nombreux. C'est une injustice totale : sur 7 milliards d'humains aujourd'hui, la moitié n'a pas accès à la nourriture pendant que les autres se bâfrent et gaspillent à outrance. Un cinquième de l'humanité consomme les 4/5e des ressources produites. Ce serait très pernicieux d'invoquer la démographie pour dire qu'on ne va pas s'en sortir. Non ! Plusieurs milliards d'humains ne s'en sortent déjà pas. Ce ne sont pas les pauvres qui épuisent les ressources. La démographie n'est pas en cause. Je sens cet argument s'insinuer de façon vicieuse. Aujourd'hui, les jeunes ne savent pas quelle place ils auront et s'ils auront une place dans l'avenir. »(3)

Que faut-il retenir ?

En 1972, nous étions en dessous de la capacité maximum de la Terre à supporter nos activités, à 85% environ. Aujourd'hui, nous sommes à 150%. Quand vous êtes en dessous du seuil critique, c'est une chose de stopper les choses. Quand vous êtes au-delà, c'en est une autre de revenir en arrière. Donc oui, la nature va corriger les choses. Je pense que nous allons voir plus de changement dans les vingt ans à venir que dans les cent dernières années. Il y aura des changements sociaux, économiques et politiques. La situation est confirmée par la formule du Smithsonian Magazine, « The world is on track for disaster... », autrement dit, « tout se déroule comme prévu pour que survienne le désastre ». Ce désastre, comme le résume le physicien australien Graham Turner, qui a succédé à Dennis Meadows comme rédacteur coordonnateur, déroulera du fait que, si l'humanité continue à consommer plus que la nature ne peut produire, un effondrement économique se traduisant pas une baisse massive de la population se produira aux alentours de 2030.

Mieux vaut tard que jamais les Instututions internationales du « Marché » se réveillent : « Le modèle de développement actuel s'avère inefficace et non viable, pas seulement pour l'environnement, mais aussi pour les économies et les sociétés », a déclaré le Directeur général du BIT, Juan Somavia. Nous devons de toute urgence nous orienter vers le développement durable avec un ensemble cohérent de politiques qui placent l'homme et la planète au centre ».

En espérant que l’économie verte ne soit pas un nouveau créneau pour le libéralisme sauvage et les requins de la finance et si la nature n’est pas une marchandise, ce sera alors l'avènement du BIB (Bonheur Intérieur Brut) au lieu du PIB (Produit Intérieur Brut) qui a amené l'humanité à sa perte en déifiant la croissance et le marché.

 

1.http://www.france.attac.org/livres/la-nature-na-pas-de-prix-les-meprises-de-leconomie-verte

2. « Nous n'avons pas mis fin à la croissance, la nature va s'en charger » Dennis Meadows Terra eco mai 2012

3. Pierre Rabhi : « Si nous nous accrochons à notre modèle de société, c'est le dépôt de bilan planétaire » Agnès Rousseaux, Ivan du Roy

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique enp-edu.dz


Moyenne des avis sur cet article :  4.37/5   (70 votes)




Réagissez à l'article

97 réactions à cet article    


  • ATAR ATAR 16 juin 2012 08:32

    Superbe article.

    Avec une tache aveugle cependant : la question de la démographie mondiale, en quelques douleurs.

    -Une planète non-extensible en air, eau, et ressources fondamentales, peut-elle supporter une croissance exponentielle de la démographie ?

    -Les populations sous-développées ne sont pas celles qui consomment le plus, mais leur croissance démographique est explosive : faut-il considérer qu’ils n’ont pas droit à ce en quoi ils aspirent tous : atteindre le modèle de consommation des pays riches ? Avec un niveau de vie correspondant à la moyenne des pays développés, les ressources disponibles ne peuvent satisfaire que 2 milliards d’habitants.

    -Est-il vraisemblable de programmer une amélioration (de 5minutes !) en recommandant à tous les peuples de ne pas gaspiller l’eau qui goutte des robinets, de respirer moins fort, de se déplacer en carriole ?

    Toute entreprise pour la survie des hommes passera par la question de la démographie. Ou alors,comme vous l’exprimez si bien, la nature s’en chargera à la manière de Darwin, c’est-à-dire pour nous, dans la violence.

    La mauvaise nouvelle est que c’est déjà commencé.



    • citoyenrené citoyenrené 16 juin 2012 09:18

      @ Atar

      outre la juste utilisation des ressources,

      sur une planète à 70% recouverte d’eau, la question de la surpopulation mondiale me parait toujours relative...quand l’humanité aura testé en vain pendant un siècle la vie sur les surfaces marines, la question pourra effectivement se poser, mais d’ici là...l’humanité a le plus grand continent à découvrir


    • Le Yeti Le Yeti 16 juin 2012 11:24

      " Toute entreprise pour la survie des hommes passera par la question de la démographie. « 

      Toutes mes condoléances ATAR ! (Ethym. : »souffrir avec« ). Je plussoie de ce pas.
      Attends toi à des jets de pierres. Mais si tu veux riposter, je peux t’en donner autant que tu veux ; j’en ai moi-même reçues pas mal en soulevant ce genre de questions.

      J’ai écrit un article il y a peu sur le sujet : Qu’entendre par »surpopulation«  ?
      ( A ma grandes surprises, les réactions ont été relativement nombreuses et constructives. )
      La question de la surpopulation m’interpelle par bon sens, par l’actualité et par une réflexion biblique ... (Pour moi, la Bible, en dehors de toute considération religieuse, est avant tout un excellent guide de Vie et de sagesse.)

      En effet (j’en appelle à votre culture judéo-chrétienne, hors prosélytisme religieux) quel est le seul ordre que Dieu a lui-même directement donné à l’Homme ?
      NB : les dix commandements ne sont pas des objectifs mais des méthodes ! Aussi, le seul ordre que Dieu ait lui-même donné à l’Homme (Adam & Eve ...) est donc : »Croissez, multipliez, remplissez la Terre.". REMPLISSEZ, pas reproduisez vous indéfiniment !

      Plus concrètement, quand on remplit une bouteille, on met dedans autant d’eau qu’elle peut en contenir et non pas autant d’eau qu’on en a ! Simple question de bon sens. Si on en met de trop ...
      Pareil pour la grande boite de Petri que nous nommons affectueusement Bouboule.

      La démographie change énormément de choses au niveau de la vie humaine, tant en terme de besoins, que de possibilités et d’organisation. Ne pas en tenir (suffisamment) compte mène directement au casse-pipe.

      Advienne ce que doit ...


    • citoyenrené citoyenrené 16 juin 2012 12:08

      au Yéti,

      vous dites « quand on remplit une bouteille, on met dedans autant d’eau qu’elle peut en contenir »

      vous présupposez que seul 30% de la bouteille peut accueillir de l’eau, faudrait d’abord être certain du % remplissable...tout ces avis sur la soi-disant surpopulation admettent en présupposé que l’humain a exploré en vain toute les manières de vivre sur les surfaces marines, mais c’est faux ! il commence tout juste à y avoir de la R&D sur des villes flottantes !

      attendez avant de souhaiter la disparation du « surplus » humain !


    • Le Yeti Le Yeti 16 juin 2012 12:50

      Hola ! Comme tu y vas mon ami !
      Je ne souhaite rien ; je dit juste que penser ou rêver ne change en rien les lois de la réalité.

      C’est marrant comme dès que l’on tire un signal d’alarme les gens vous prêtent des intentions. (Ce n’est pas la première fois, loin s’en faut.)

      Perso, je ne critique pas la malbouffe depuis la terrasse d’un Mac Gro : je ne vais plus dans les fast-food.
      Je suis pragmatique, je m’informe, je réfléchit, je me prend en main, j’ai un zouli sac à dos sous mon lit et j’ai fiabilisé mon tissus social. Libre à chacun d’en faire autant ou pas (avec ou sans sac à dos.), de choisir d’exclusivement revendiquer ou d’agir, de pleurer ou de construire ...

      Encore une fois, la façon dont on voit -ou veut voir- les choses ne change rien à ce qu’elles sont réellement. Et ne pas faire le peu que l’on peut est une responsabilité, quoi qu’on en dise ...

      Il ne faut pas confondre gentillesse et faiblesse.


    • citoyenrené citoyenrené 16 juin 2012 13:18

      au Yéti,

      ok vous ne souhaitez pas la disparition du surplus humain

      par contre, votre image de la bouteille aux limites de remplissage est fausse

      pour le reste de votre réponse, ça n’a pas grand chose à voir avec mon interpellation, cela dit, si votre doctrine de vie vous comble, vous m’en voyez heureux


    • Le Yeti Le Yeti 16 juin 2012 14:06

      Hep hep hep ... Encore de la conclusion hâtive.

      L’image de la bouteille est juste. Je n’est pas dit que nous étions déjà en surpopulation. C’est d’ailleurs le cœur de mon article : QU’EST CE QU’ON ENTEND PAR SURPOPULATION !!!?.

      Si l’on part du simple point de vue biologique, oui, nous pouvons nourrir 10 milliards d’humains, voir plus mais ... Pendant combien de temps (car sans une intense technologie derrière, ce n’est plus possible) et à quel prix en terme de misère ?
      Et même si la démographie humaine à encore de la marge, tôt ou tard, forcément ce ne sera plus le cas.

      Ne pas tenir compte de cette question est purement et simplement suicidaire.


    • Tarouilan Tarouilan 16 juin 2012 15:31

      Hoooo............ que oui.......c’est effectivement mortel..... cette explosion démographique, .... qui en est le détonateur de cette croissance mortifère !


    • Abou Antoun Abou Antoun 16 juin 2012 16:57

      Hoooo............ que oui.......c’est effectivement mortel..... cette explosion démographique, .... qui en est le détonateur de cette croissance mortifère !J
      J’ai plussé votre message.
      De fait les deux vont ensemble. La croissance démographique entraîne forcément la croissance agricole et industrielle. Inversement une politique économique fondée sur le principe de croissance nécessite de plus en plus de consommateurs.
      Cet article, fondamentalement décroissant et que j’approuve globalement, comme la remarque en a été faite plus haut ne s’attarde pas sur le problème de l’explosion démographique et les moyens de le résoudre pacifiquement (contrôle des naissances, arrêt des politiques natalistes). C’est d’ailleurs une constante de nombreux mouvements qui se prétendent ’décroissants’ de ne pas vouloir être malthusiens. Mais c’est une absurdité car être décroissant sans être malthusien c’est contraindre une humanité toujours plus nombreuse à vivre de plus en plus mal.
      Bref on reste dans le domaine du TABOU.


    • citoyenrené citoyenrené 16 juin 2012 19:20

      @ Le Yéti

      l’image de la bouteille est fausse car elle considère la surface marine (70% de globe) comme inhabitable

      après un siècle d’échec des villes flottantes, on verra pour votre métaphore, jusque là, elle est fausse, en tout cas dans sa logique


    • alinea Alinea 16 juin 2012 21:25

      Si, comme le dit bien l’article, les richesses étaient mieux réparties, nous en serions peut-être au début du goulot ( de la bouteille de yeti !) ; la démographie va stagner puis décroître : ce sont des lois naturelles ; on accélérerait le mouvement si les pays pauvres l’étaient moins. Mais nous savons bien que ce ne sont pas eux qui consomment, détruisent et polluent le plus !
      Il faut virer les têtes de l’oligarchie, refaire un monde où on n’a pas nécessité de tout le temps bouger et se remplir d’artifices.
      Moi, je suis partante pour la bougie et la carriole à cheval ; du reste, je n’en suis pas loin et de ne pas passer mes week-end à Malte et mes vacances à Bangkok ne me prive en rien.
      C’est ça qu’il faut changer : les valeurs !


    • Abou Antoun Abou Antoun 17 juin 2012 06:19

      @ ATAR
      Pas mieux !


    • Abou Antoun Abou Antoun 17 juin 2012 06:26

      @ citoyenrené
      Vos lunettes noires vous aveuglent.
      L’homme n’occupant que 30% de la surface du globe à réussi à saloper les 70% restant et à les vider de presque toute vie. Et vous croyez qu’en occupant physiquement cette zone nous allons améliorer les choses ! La mer était nourricière jusqu’à présent justement parce que nous ne l’occupions peu. La pêche intensive a détruit les ressources halieutiques, et vous croyez vraiment que la création de villes marines vont améliorer quoi que ce soit ? Cela ne fera qu’accroître la pollution et les besoins.


    • citoyenrené citoyenrené 17 juin 2012 08:11

      @ Abou Antoun

      En partie d’accord avec vous, je ne crois pas,  j’ espère, et c’est sûr qu’il y a de quoi être pessimiste

      C’était juste pour réagir à ce concept de « surpopulation »…qui amène 2 paramètres : les ressources et l’espace….remarque de pure forme, on ne pourra parler de « surpopulation » que quand ces 2 paramètres auront totalement été analysés, non ?


    • Le citoyen engagé Le citoyen engagé 18 juin 2012 16:26

      La mauvaise nouvelle est que la croissance fait partie inhérente du système mondial et du futur nouvel ordre mondial qu’on nous promet.

      Derrière le pacte de croissance de Hollande se profile le futur grand marché transatlantique.

      Notre élite ne travaille pas pour nous mais pour ses intérêts. C’est cela qu’il nous faut commencer par comprendre.

      Le citoyen engagé


    • al.terre.natif 18 juin 2012 16:39

      @Atar

      « faut-il considérer qu’ils n’ont pas droit à ce en quoi ils aspirent tous : atteindre le modèle de consommation des pays riches »

      Alors finalement ce modèle de consommation qui est le notre est bon  ? Je croyais que c’était lui qui avait causé la disparition de tant de « ressources », de tant de forêts, espèces animales, végétales ?

      Si vous acceptez le droit des pays émergents à devenir aussi destructeurs que ce que nous avons été, et que nous le sommes encore aujourd’hui, il faut en contrepartie accepter de notre coté de vivre comme eux, c’est à dire avec aussi peu de ressources par habitant, pour leur laisser eux aussi tester ce modèle « merveilleux » de la surconsommation.

      Vous ne pouvez pas vous cacher derrière l’aspiration des pays du sud à consommer, pour continuer de consommer et maintenir un niveau de vie actuel !

      C’est bien cette idée qui se cache derrière le bon sens apparent du malthusianisme : l’idée que pour que l’on maintienne ce que l’on a, il faut que les pauvres arrêtent de se multiplier. C’est partir d’un constat complètement faussé selon lequel notre mode de vie n’est pas exagéré, notre mode de vie est applicable à la Terre entière, à la « bonne » condition qu’il faille maintenir la population mondiale sous un certain nombre, arbitrairement décidé par le nord pour tout le monde.

      Peut être pouvons nous considérer le problème d’une autre manière : nous sommes peut être trop peu nombreux sur Terre pour réussir à nettoyer toutes les saletés que nous y avons faites, réparer toutes les erreurs passées. 14 milliards de mains sont nécessaires pour reverdir les déserts, nettoyer de leur plastiques les continents et les océans, replanter des forêts partout où nous les avons rasées, ....

      @Abou Antoun

      « C’est d’ailleurs une constante de nombreux mouvements qui se prétendent ’décroissants’ de ne pas vouloir être malthusiens. Mais c’est une absurdité car être décroissant sans être malthusien c’est contraindre une humanité toujours plus nombreuse à vivre de plus en plus mal. »

      L’absurdité dépend tellement du point de vue ... ce que je trouve absurde moi, c’est le malthusianisme .... car ce n’est pas le nombre d’humain seul qui est en cause, il est à mettre en relation avec l’impact de chacun. Pour réduire l’impact négatif global, il faut soit diminuer le nombre, ce que le malthusianisme propose, soit diminuer l’impact négatif de chaque individu, ce que la décroissance propose. Vous proposez de faire les deux à la fois, pourquoi pas. Je penses que nous devons profiter du nombre actuel d’êtres humains pour inverser la tendance et aller vers la décroissance, où, comme l’appelle Pierre Rabhi, la « sobriété heureuse ».

      Si nous avions 7 milliards de bonnes volontés, qui agissent pour un impact positif de leur passage sur Terre, nous aurions besoin de plusieurs générations pour arriver à redonner de l’éclat et de la vie à la Terre que nous avons mal menée, alors, dans cette optique, nous ne sommes pas encore assez ...


    • citoyenrené citoyenrené 16 juin 2012 09:13

      bon article, détaillé et argumenté

      le capitalisme , l’idéologie du profit, repose sur le pillage, et est aveugle par nature jusqu’à l’auto destruction

      l’étude du profit, de la « gestion de stock » par la nature nous ouvre la voie, des milliards d’années de R&D tout de même


      • Christian Labrune Christian Labrune 17 juin 2012 23:20

        @Citoyenrené
        Avant qu’il se mettre à porter des lunettes noires, René pensait que l’homme devait se rendre « comme maître et possesseur de la nature ».
        Apparemment, il a très bien changé d’avis. Serait-ce à cause de ces lunettes qui lui donneraient désormais une vision assombrie du monde ?


      • Christian Labrune Christian Labrune 17 juin 2012 23:27

        @citoyenrené
        Je n’avais lu qu’un message, et trop vite. Je retire ce que j’ai dit, qui n’était peut-être pas très fondé. Je vais lire le reste.


      • citoyenrené citoyenrené 18 juin 2012 08:30

        oh pas de problème, prétendre que je connais spécialement la pensée cartésienne, prétendre à une quelconque filiation idéologique, serait totalement faux, une usurpation de ma part....sauf « le droit au doute », c’est maigre, au bord de l’inculture

        quant au rapport à la nature de Descartes, dans son contexte historique, sachant l’état du savoir, la pensée que vous citez serait peut être à relativiser...

         une étude sur l’expansion puis le déclin naturel des plantes invasives serait intéressant pour situer l’humanité


      • Le Yeti Le Yeti 16 juin 2012 10:50

        Le Japon vient de remettre en marche deux centrales nucléaires ...


        • Solivo Solivo 16 juin 2012 14:16

          Pour être plus clair je citerai exactement ce qui est écrit dans cet article


          « Le Premier ministre nippon, Yoshihiko Noda a ordonné samedi le redémarrage de deux réacteurs nucléaires »

          Parce que là se trouve justement une énorme nuance.

          Un homme en charge de gouverner l’exécutif dans une démocratie ou la constitution attribue la souveraineté à son peuple, à contre une demande de celui-ci formulée par une pétition appelant à l’abandon de l’énergie nucléaire et rassemblant au total plus de 7 millions de signatures, cet homme, il s’agit bien donc de SA seul responsabilité, à décidé et ordonné...

          « Il y a des opinions divergentes, mais le rôle des hommes politiques est de prendre des décisions, c’est d’autant plus important dans les cas où tout le monde n’est pas d’accord, a insisté M. Edano »  Ministre de l’industrie.

          Ce qui confirme encore qu’il s’agit bien de SA responsabilité.
          Ce qui montre également émanant d’un ministre en charge de l’industrie du pays, qu’il s’agit aussi d’une décision économique avant tout. 
          Avant le droit de ce peuple souverain de décider de l’importance de ses priorités.

          La responsabilité d’un homme ne peut plus se dissimuler sous des raisons d’états, cette super structure, comparable à une Société à responsabilité limité, une super personne morale mais dénuée de la responsabilité morale d’un homme.

          L’histoire nous montre que :

          La responsabilité délégué à quelques uns et leurs erreurs ou dérives, semble être pourtant une pierre d’achoppement à toute les précédentes civilisations. 

          Et là l’enjeu est bien à la hauteur d’une civilisation, alors décidé par un homme seul contre l’avis de son peuple souverain, ce devrait être regardé comme un « crime démocratique ».

        • Abou Antoun Abou Antoun 17 juin 2012 10:24

          Ces andouilles qui moinssent des faits me surprendront toujours.

          • Contestent-ils le fait rapporté (alors il faut expliquer et donner des liens contradictoires)
          • Contestent-ils le japon d’avoir rallumé deux réacteurs (le rapporteur des faits n’y peut rien).
          • Contestent-ils le rapporteur de rapporter un fait (vive la censure).
          Bref j’essaye de ne pas être grossier sur ce forum mais ce sont vraiment des connards. (Nous avons ici deux spécimens)

        • Solivo Solivo 17 juin 2012 20:00

          Dont Moi !

          Si tu as lu et compris ce que j’écris après tu peut comprendre la nuance.
          Et si tu ne comprends pas.... je ne peut rien pour toi.
          UN connard

        • chantecler chantecler 16 juin 2012 11:25

          Les sociétés ne seront jamais raisonnables .
          C’est la réalité qui met des limites .
          Ainsi par exemple la pèche : il aurait été raisonnable de limiter les prélèvements dans la mer .
          Ce qui est tenté .
          Mais vous trouverez toujours des bateaux usines qui remplaceront des filets dérivants de 100 Kms par des 150 Kms .
          C’est ainsi que la pèche artisanale se meurt .
          Les bateaux restent à port en attendant d’être détruit car les sorties ne sont plus rentables .
          On peut espérer que quand la mer ne sera plus livrée aux prédateurs , par disparition des réserves halieutiques , celles ci se reconstitueront mais sur 20 ou 30 ans .
          Les ressources naturelles , minières c’est plus grave...
          Mais quand elles commenceront à disparaître il est possible de penser que le recyclage sera rentable .
          Pour le gaz , le pétrole , je ne sais pas . Des réserves il y en a mais certainement pas pour encore plusieurs siècles .
          Là il faut espérer de nouvelles découvertes scientifiques et technologiques .
          Ah si on pouvait transformer en carburant les algues , les Bretons seraient riches !
          Vous voyez ça les euroalguocarburants ?


          • Le Yeti Le Yeti 16 juin 2012 11:42

            « Les sociétés ne seront jamais raisonnables. »

            Si, lorsqu’elles auront atteint l’âge de raison (et que l’on pourra alors vraiment parler de civilisation et non de simple colonies.) Elle manque encore juste d’un peu d’expérience, laquelle est malheureusement toujours douloureuse au départ.


          • appoline appoline 16 juin 2012 20:47

            Oui mais voilà, aura t on le temps d’être raisonnable, je ne le crois. L’être humain est ainsi fait, jamais satisfait, il veut toujours plus, quelles que soient les conséquences. Il lui faut systématiquement se faire taper sur les doigts et encore, il oublie bien vite. Dans sa folie meurtrière, contre celle qui le nourrit, il a oublié combien il était petit face à elle. Elle gronde depuis quelques temps, vampirisée comme elle l’est.


            Nous sommes beaucoup trop nombreux et nous le savons depuis des décennies, que faisons nous ? Rien, pire on encourage encore les pondeuses à pondre ; nous n’avons rien compris et il n’y a aucune excuse à cette incompréhension.

          • Croa Croa 16 juin 2012 22:35

            « il veut toujours plus »

            FAUX, et c’est surtout le « toujours » qui est de trop.

            On trouve dans l’Histoire des civilisations immuables qui ont tenu des siècles (peu nombreuses en effet mais la preuve que c’est possible !)

            Ce « toujours plus » est surtout présent chez ceux qui ont déjà tout. Ce sont souvent des dominants d’où une généralisation du modèle un peu rapide !


          • Abou Antoun Abou Antoun 17 juin 2012 06:30

            Nous sommes beaucoup trop nombreux et nous le savons depuis des décennies, que faisons nous ? Rien, pire on encourage encore les pondeuses à pondre ; nous n’avons rien compris et il n’y a aucune excuse à cette incompréhension.
            Oui, la politique nataliste de la France, par exemple, est totalement irresponsable.
            En finir avec les allocs, un impératif salutaire !


          • Abou Antoun Abou Antoun 17 juin 2012 06:33

            C’est ainsi que la pèche artisanale se meurt .
            Et c’est surtout ainsi que les espèces marines disparaissent. Permettez moi de compatir d’abord avec les cétacés, les thons, entre autres plutôt qu’avec les pêcheurs qui même artisanaux contribuent à leur niveau à l’extinction du monde vivant maritime.


          • Le Yeti Le Yeti 17 juin 2012 10:10

            @ Appoline : Oui mais que crois-tu qu’il est précisément en train de se passer ?
            L’humanité est sur le point de prendre le plus grand coup de pied au cul de son histoire. Espérons seulement que ce sera l’électrochoc qui ramènera sur Terre ceux qui seront passé au travers ...


          • alinea Alinea 17 juin 2012 14:46

            Le Yeti : il semblerait que l’expérience de l’un ne serve que rarement à l’autre, d’où une stagnation nette de l’évolution. Je ne sais pas si nous aurons le temps d’atteindre majoritairement la « raison ». Le problème est bien là aujourd’hui : l’urgence.


          • Léandre Léandre 17 juin 2012 15:42

            Salut, comme ça on pourra faire des camps de concentration pour cochons encore plus grands, étaler encore plus de merde pour avoir encore plus d’algues vertes à pourrir et à ramasser pour finir tous morts ensevelis par nos idées de merde !


          • Le Yeti Le Yeti 18 juin 2012 11:22

            « Je ne sais pas si nous aurons le temps d’atteindre majoritairement la » raison« . »

            Je pense (strict avis personnel ...) que si et que nous en sommes même à l’aube mais je doute que nous soyons encore 7 milliards après avoir passé ce cap.
            Qui vivra verra ...


          • calimero 16 juin 2012 13:47

            Seule solution à terme : aller chercher la croissance plus loin, avec les dents bien sûr. Une fois des progrès significatifs achevés en termes de voyage spatial on aura plus qu’à envoyer l’OTAN nettoyer une planète ou deux et on ramasse le pactole : ressources énergétiques, infrastructure, technologie. En mettant en esclavage, je veut dire en apportant la démocratie à quelques peuples extraterrestre on devrait pouvoir se goinfrer de croissance pour quelques siècles supplémentaires.


            • Solivo Solivo 16 juin 2012 14:48

              J’aime bien votre humour, et pour rester dans le ton, reste juste à espérer que ces extraterrestres n’aient pas cette BRILLANTE idée avant nous.

              Parce que je crois sincèrement qu’ils ont déjà vraiment une avance technologique confortable pour nous faire coucou ici régulièrement depuis que le nucléaire prolifère mais surtout une éthique largement plus en avance que la notre.


            • calimero 16 juin 2012 16:36

              C’est pas de l’humour mais de la foi : l’expansionnisme impérial nous permet d’accéder à la Croissance immuable et éternelle. Amen.


            • Nicole Cheverney Nicole CHEVERNEY 16 juin 2012 16:46

              @ Chems Eddine Chitour,

              « En espérant que l’économie verte ne soit pas un nouveau créneau pour le libéralisme sauvage et les requins de la finance... »

              Je crains fort qu’elle le soit. Car il s’agit en fait de ce que les Anglais appellent le « green business », imposer une nouvelle forme de capitalisme qui rapportera plus que jamais aux financiers et multinationales prêtes à prendre ce tournant « novateur » !!!

              La seule solution à adopter c’est la DECROISSANCE, raisonnée, raisonnable et progressive.

              De l’Occident, mère de la démocratie, est né un rejeton monstrueux, « le capitalisme », un véritable vampire insatiable.

              C’est nous, les peuples qui nourrissons la « bête » !

              Il suffit de regarder et d’observer les paniers de la ménagère le soir dans les files de supermarchés ! Je ne parle pas bien sûr, des besoins primaires à satisfaire en produits finis, mais de tout le superflu qui vient allourdir les notes à la caisse ! C’est un petit détail qui a son importance.

              Nous nous créons des besoins dont l’utilité est plus que contestable.

              Nos besoins en carburant sont démultipliés par le nombre de voitures par familles.

              Idem pour les téléviseurs, (un dans chaque pièce, dans certaines familles)

              Idem pour les smart phones,

              Idem pour les téléphones, portables, fixes, etc.. etc...

              Idem pour les voyages aux destinations lointaines loacost, et autres formules de rêve qui ne sont qu’un ultime cauchemard pour la planète, les besoins de kérozènes par avion sont énormes ! Et combien d’avion par jour traversent les couloirs aériens ?

              Et tant d’autres besoins consumméristes, outranciers. Indécents !

              Il s’agit de la culture de la consommation que les publicités entretiennent. Nous sommes dans une société aveugle. Irresponsable !

              Un seul fautif : LE CAPITALISME !

              Ce terme contient à lui seul toutes les tares du système.

              Vous supprimez ce système, vous supprimerez tous ses corolaires.

              Vous parlez de réduire la démographie ! Terme soft pour « réduction des populations ».

              Le commandant Cousteau l’avait à son époque un peu évoquée. Or il s’avère qu’il s’agit-là d’une idée ultra-libérale.

              Car le système capitaliste ne peut prospérer qu’autour de 5/6 milliards d’individus -et je suis large - Au delà de ce chiffre, il lui devient très difficile de s’adapter aux besoins primaires des populations, les ressources de notre planète étant épuisables.

              Les capitalistes l’ont bien compris. Pour cela « réduire la population », par tous les moyens : guerres, famines, déstabilisation de continents entiers, etc...

              L’expérience nous a prouvé que les continents les plus surpeuplés ne sont pas ceux qui mettent en danger la planète. Ces populations-là, ont vu leurs continents littéralement pillés, et leur éco-système détruits. Ils vivaient pour la plupart de cultures vivrières et d’élevages pastoraux.

              Et maintenant c’est au tour de l’Europe, avec la disparition de la paysannerie européenne, au profit des multinationales de l’agro-alimentaire. 

              La planète n’est en danger que par le fait et les actes criminels d’une plouc-tocratie mondialisée. Un groupe restreint d’individus.

              Une prise de conscience générale est entrain de nâitre. Gageons que d’elle naîtra une remise en question profonde de notre façon d’envisager l’avenir. Bien sombre....

              Cordialement.

               

               


              • Abou Antoun Abou Antoun 16 juin 2012 17:01

                Un seul fautif : LE CAPITALISME !

                Ce terme contient à lui seul toutes les tares du système.

                Bonjour Nicole,

                Ce terme contient à lui seul toute la nature humaine.


              • Nicole Cheverney Nicole CHEVERNEY 16 juin 2012 19:11

                @ Abou Antoun

                Moi, je crois qu’il y a beaucoup plus de sagesse dans la nature humaine. Mais les « libéraux » du XVIIe au XVIIIe siècle ont tout fait pour développer des théories belliqueuses concernant notre espèce. Je pense notamment à Hobbes, qui développa l’idée du « Tous contre tous ». Il disait : « L’homme est un loup pour l’homme ».

                Si nous partons de ce principe, nous renonçons à l’espoir, nous renonçons à notre désir d’humanité et d’humanisation de la société. Ce serait à désespérer de tout !

                Il faut donc dépasser ces shémas archaïques que cultivent nos philosophes aux petits pieds ! Et au néo-cortex anémiés par des siècles de propagande.

                L’être humain est capable de grandes et belles choses. Il faut croire en l’humain. Ce n’est qu’une question de cycle dans le temps long.

                Cordialement. 


              • Le péripate Le péripate 16 juin 2012 19:25

                La citation exacte est « A l’état de nature l’homme est un loup pour l’homme, à l’état social l’homme est un dieu pour l’homme ».

                Soit presque le contraire de ce que vous tentez de prouver en tronquant la citation.


              • Abou Antoun Abou Antoun 16 juin 2012 19:42

                L’être humain est capable de grandes et belles choses. Il faut croire en l’humain. Ce n’est qu’une question de cycle dans le temps long.
                Que Dieu (s’il existe) vous conserve à jamais ce bel optimisme !
                L’homme n’est ni bon ni mauvais, c’est un prédateur comme un autre. Pendant quelques dizaines de milliers années il a été superbement adapté aux conditions qu’il a trouvées sur la planète. Son succès dans la domination et l’asservissement des autres espèces animales et végétales a été total jusqu’à en faire disparaître une grande partie.
                 Aujourd’hui l’humanité est victime de son succès, elle a détruit largement son environnement et tout nouveau développement est rendu matériellement impossible.
                L’humain est en bout de course, c’est tout !
                Il lui faudrait pour subsister adopter un comportement contre sa nature même, je l’en crois incapable.


              • Nicole Cheverney Nicole CHEVERNEY 16 juin 2012 20:37

                @ Le Péripate

                Je ne vois aucune contradiction dans ma démonstration, si je me réfère à la phrase complète de Hobbes. Il devait faire partie de ces « pessimistes » un peu comme Pascal le fut, je lui trouve même un côté janséniste. Ces gens-là quoiqu’aient pu être leur qualités, prônaient et ce fut une grande mode à l’époque, la suspiscion de la nature humaine. Et faisaient fi de nos qualités fondamentales inscrites en nos gênes : notre animalité.

                @ Abou Antoun,

                Je suis optimiste et je le resterai concernant la nature humaine. Oui, nous sommes « devenus » d’abominables prédateurs. Mais qui nous y force, certainement pas notre « nature première humaine », non ! La société telle qu’elle est conçue, depuis que l’homme a découvert la sédentarisation, le feu et le travail du fer ! Et la roue ! Oui, nous ne sommes pas nés d’hier !

                Juste un petit point. Qui nous dit que les société primitives étaient basés sur la prédation, sur le crime, sur l’assassinat, sur le vol et les rapines ? Rien ! Nous n’avons aucun écrit. Que des traces. Jusqu’à une époque récente, des civilisations qui prônaient un mode de vie basé sur le partage , ont été éradiquées, et ont disparues. Les amérindiens ont été à ce titre des exemples de sociétés tribales extrêmement organisées et pacifistes. Hormis une ou deux ethnies petu-être, restées dans la mémoire collective pour les sacrifices humains.

                Mais jamais aucune époque n’aura égalé en saloperies et en massacres de masses, la notre, anti-civilisationnelle, anti-humaniste, prédatrice. Ce n’est pas le fait de l’humain en tant que tel, mais le fait d’une société hiérarchisée et très structurée. D’hommes très structurés mentalement, coupés de la nature, coupés de leurs racines, coupés de la vie, finalement. Des théoriciens ! La race la plus dangereuse que l’humanité ait pu produire.

                Aussi, je réfute complètement les principes Hobbsiens. Je préfère la douceur candide d’un Jean-Jacques Rousseau et son contrat social, un peu bancal, d’ailleurs, et sa célèbre phrase : « l’Homme nait naturellement bon ». C’est la société qui le rend mauvais ! Et je veux bien le croire.

                Cordialement.


              • alinea Alinea 17 juin 2012 14:50

                Abou Antoun : l’humain s’est comporté comme un parasite ; ce qui m’enrage c’est l’écart entre ses discours arrogants d’être supérieur et son attitude en deçà de toute espèce qui s’arrange en général pour se préserver !


              • Mugiwara 16 juin 2012 17:41

                je ne suis pas pour la décroissance mais pour le maintien. tant qu’on aura pas réussi à créer une énergie propre, on ne peut s’arrêter pour l’instant. même s’il faut 40 années pour habituer un peuple à des nouvelles modes de vie, même si le changement, c’est réellement maintenant, on ne peut tout arrêter du jour au lendemain. je doit admettre que nous vivons dans un monde fini, aussi, il faut se servir des énergies actuelles pour découvrir d’autres énergies toujours moins polluantes. 

                l’idéal c’est d’avoir un mix énergétique : avoir un peu de chaque énergie permettrait de ne pas dépendre d’une seule énergie. l’idéal c’est d’avoir au moins 10 énergies différentes.
                des entreprises qui gèrent le recyclage sont aussi une source de croissance.plus précisèment, source de maintien de croissance. 
                l’idéal c’est que si on sait faire , il faudrait savoir défaire. un exemple : un circuit électronique est composé de plusieurs matériaux, il faudrait réussir à dématérialiser chaque matériel. ainsi, on aurait de moins en moins besoin d’abîmer la planète. 
                un vieil téléphone portable peut être entièrement déstructuré, ceci afin que ses matériaux puissent revenir à l’état initial. rien ne se perd, tout se transforme. le froid peut être un élément qui déstructure les matériaux. du moins un très grand froid. genre le froid glaciaire. 



                • xray 16 juin 2012 17:45


                  La CROISSANCE 

                  C’est quoi, la croissance ? 
                  Quand le PIB augmente, le pays fait de la croissance. Quand le pays fait de la croissance, il s’enrichit. Quand le pays s’enrichit, c’est de l’argent pour ceux qui en ont besoins. Va sans dire, de l’argent pour les riches. Pour être pauvre, on n’a pas besoin d’argent. 


                  Le PIB est l’indicateur de la Croissance. 
                  Le PIB est la somme de l’ensemble des facturations publiques et privées : 

                  - Un accident de la route est source de PIB ; 

                  - Les malades produisent du PIB ; 

                  - Tout vandalisme produira du PIB ; 

                  - Tout gaspillage produit du PIB ; 

                  - Une tempête dévastatrice produira un énorme PIB ; 

                  - Etc. 

                  L’oligarchie au pouvoir (Qui a main mise sur le capital de la Dette publique, pour la France, 6 fois le budget net de l’État.) sait très bien que pour produire du PIB, 
                  il suffit de générer de la misère et des malades : 
                  - Inciter à l’irresponsabilité ; 

                  - Générer la misère et les malades ; 

                  - Encourager les facteurs de désordres et de misères ; 

                  - Financer à outrance le monde politico-associatif nuisibles et les entreprises politico-religieuses malfaisantes ; 

                  - Courir après la Croissance.
                   

                  La dette publique ne doit pas être comparée au PIB mais au budget net de l’Etat. Ce qui est beaucoup plus parlant. 

                  Le capital de la Dette publique 
                  http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2011/12/27/le-capital-de-la-dette-publique.html  



                  • wawa wawa 16 juin 2012 18:17

                    merci pour cette article, un des meilleurs de avox


                    • LaLuz LaLuz 16 juin 2012 18:26

                      Voilà pourquoi j’ai fait le choix, égoïste, de ne mettre qu’un enfant au monde. Parce que ce monde va en dépit du bon sens et que j’aurais beau transmettre à ma fille les valeurs les plus humanistes, elle se rendra bien compte un jour de ce qu’est le monde.

                      Tout ce que je peux faire pour elle, c’est lui apprendre à être humaine, ce qui revient à enseigner la différence fondamentale qu’il y a entre être et avoir et qui nous différencie des animaux.

                      Avoir un lieu de vie, avoir un conjoint pour faire perdurer la race et évoluer lentement, voilà ce qui est commun aux animaux et voilà à quoi aujourd’hui encore nous nous limitons.

                      Être est ce qui nous différencie de la race animale, son pouvoir est immense et pourtant nous n’utilisons encore cette particularité par cupidité.

                      La Terre est malade. Les hommes sont un cancer qui la rongent, sans autre considération pour les nombreuses espèces qui y cohabitent, se considérant de fait supérieurs car dotés d’un esprit capable de comprendre, d’analyser et d’anticiper.

                      Néanmoins, jamais à grande échelle il n’utilise ce pouvoir pour faire vivre au mieux ses semblables.

                      Oui, l’homme est doué d’intelligence, seulement il ne l’utilise pas à bon escient et cède le plus souvent à ses instincts primaires (l’Avoir). L’être humain se distingue aussi par sa capacité à mentir et travestir la réalité. Cela ajouté au fait que les méthodes de gestion et la politique n’ont pas évolué avec la démographie et sont aujourd’hui complètement arriérées, nous voilà dans une une magnifique propension, depuis des années et dans tous domaines, à attendre de se prendre le mur avant de réagir.

                      Alors qu’une autre qualité nous distingue des animaux : l’anticipation. Honnêtement, qui en profite ?....


                      • Croa Croa 16 juin 2012 22:51

                        FAUX, l’intelligence ça n’existe pas !

                        L’homme est comme les autres animaux guidé par ses instincts.

                        Les autres animaux savent aussi mentir. Ainsi le coq, animal relativement frustre, offre-t-il parfois de faux grains à la poule afin de l’attirer et lui monter dessus !


                      • Abou Antoun Abou Antoun 17 juin 2012 06:14

                        FAUX, l’intelligence ça n’existe pas !
                        Ça existe en tant que faculté d’adaptation générale, mais les humains ne sont pas seuls à la posséder. Chez l’homme l’intelligence est surtout collective, la plupart des animaux étant naturellement plus adaptés à leur environnement que nous de façon individuelle.


                      • foufouille foufouille 17 juin 2012 10:11

                        @ croa
                        mauvais exemple
                        si la poule veut pas, le coq ne peut rien faire sauf s’il est tres gros mais c’est un autre probleme
                        le sexe du coq est vestigiel, la poule doit etre d’accord


                      • Le Yeti Le Yeti 17 juin 2012 10:24

                        1) Ne pas confondre « intelligence (Faculté à donner un sens) avec »sagesse« (ou »bon sens").
                        2) La nature humaine n’est pas monobloc, loin s’en faut.
                        Du strict point de vue intellectuel, nous avons d’abord un cerveau reptilien (extrêmement rudimentaire, réagissant avant tout à la peur et en tête de la ligne de commandement) puis un cerveau de vertébré (Tous les instincts autres que celui de survie, en particulier l’instinct grégaire) et enfin notre dimension humaine (Faculté à projeter dans le temps et à considérer des notions plus hautes que soit même). Le résultat de tout ceci, c’est à dire nos choix et les actes qui en découlent, est le fruit de cette structure intellectuelle pyramidale.
                        La où ça devient la merde, c’est lorsque nous n’utilisons pas la bonne partie de notre esprit pour décider. [A compléter par les notion de rationnel et d’émotionnel, de sociale et d’individuel !].


                      • Abou Antoun Abou Antoun 17 juin 2012 11:36

                        La où ça devient la merde, c’est lorsque nous n’utilisons pas la bonne partie de notre esprit pour décider.
                        Ben oui, la plupart des politiciens selon la formule consacrée ’pensent avec leur bite’ on en a encore des exemples aujourd’hui.


                      • Le péripate Le péripate 16 juin 2012 18:27

                        2030 ? Même avenir à cette prévision que celle du club de Rome en son temps.

                        Poubelle.

                        Dingue d’avoir la mémoire si courte.


                        • joletaxi 16 juin 2012 19:40

                          vous ne comprenez rien au recyclage.



                        • chems eddine Chitour 16 juin 2012 18:33

                          La thermodynamique peut lever des verrous technologiques. Imaginons que les recherches nous permettent d’aboutir un jour à des rendements de conversion de chaleur en travail de 60 à 70 % ; C’est le rêve du même coup on consommerait deux fois moins pour avoir le même service. Cela pourrait par exemple nous donnait « un sursis » si nous savons y faire. En clair en ne continuant pas dans cette voie « d’ébriété énergétique » au lieu et place de la « sobriété énergétique ». 

                          Décroître d’une façon ordonnée sa façon de consommer l’énergie en mettant le cap sur les fondamentaux de la vie comme le martèle aussi Pierre Rabhi, c’est peut être cela qui va sauver la planète. Faire la chasse au gaspi, consommer local, consommer les fruits de saison, donner une seconde vie aux choses, en un mot changer de paradigme en tournant le dos à cette civilisation de l’éphémère c’est peut être cela qui va sauver la planète. Le clergé néolibéral l’entendra t-il de cette oreille ou continuera-t-il à nous droguer par tous les moyens en faisant de nous des victimes consentantes qui déifient le nouveau veau d’or du money-théisme ? La question est posée 

                          • wawa wawa 18 juin 2012 15:56

                            le rendement de carnot limite la conversion chaleur =>travail mécanique à 50%

                            Une exception , les centrales combinées à gaz, où une turbine a gaz recupere 30% seulement de rendement, mais les gaz chauds (les 70% de pertes thermiques) sont utilise pour faire tourner une turbine à vapeur d’eau soit 0.7*0.45 = 0.31, soit un peu plus de 60% global.

                            On pourrait ensuite recupérer le chaleur de condensation de la vapeur pour faire tourner un cycle rankine organique, mais çà ne vaut pas le cout (c’est le cas de le dire) pour recuperer une fraction des 40% qui restent


                          • lsga lsga 16 juin 2012 18:49

                            Concernant les réserves de gaz, n’oubliez pas celles là :




                            • nenyazor 16 juin 2012 22:51

                              Ouais, enfin il faut quand même beaucoup de temps et d’énergie pour aller le chercher ce gaz, en plus de la technologie... Obtenir de l’énergie, ce n’est plus comme à l’époque du pétrole qui sortait tout seul sous pression donc gratuitement. C’est bien beau de savoir qu’il y a du gaz dans Jupiter, encore faut-il pouvoir y accéder.


                            • lsga lsga 17 juin 2012 14:03

                              ne vous inquiétez pas. 

                              les premiers modules de télétransportation d’atomes viennent d’être réalisés en Australie :

                              ça marche sur plusieurs Km, et par rapport à l’échelle quantique, 10Km ou 10 Millions ça ne change pas grand chose.

                              Aucun doute que le process sera industrialisé d’ici la fin du siècle. 

                              On va aspirer le deuterium de jupiter encore plus facilement et pour des coûts encore plus faible que le jus de roche. 

                            • nenyazor 17 juin 2012 19:08

                              Et quelle quantité d’énergie est nécessaire pour « téléporter » un atome ?

                              D’ailleurs, sur votre lien : "En juin 2004, des physiciens ont copié l’état quantique d’un atome sur un autre. Le succès est double. D’abord, on avait jusque-là téléporté uniquement des photons. Ensuite, avec des atomes, le processus de téléportation quantique est complètement contrôlé."

                              Copier l’état quantique = transporter de la matière ? L’article est pas très clair sur le sujet, ou alors c’est moi qui y comprend pas grand chose, mais ce que je comprend, c’est qu’il font en gros de la téléportation d’information (copier un état d’un endroit à un autre).


                            • lsga lsga 19 juin 2012 17:13

                              « Copier l’état quantique = transporter de la matière ? »


                              et oui ! mais rassurez vous, personne n’y comprend rien. 
                              La particularité de la physique quantique, c’est que ses fondateurs se sont appuyés sur la révolution des mathématiques modernes et de la géométrie non-standard pour fonder une science qui n’a pas pour objectif de nous permettre de ’comprendre’ mais de ’prédire’. Personne n’a de compréhension intuitive des énoncés de la physique quantique. Il y a des personnes qui en maîtrisent les formalismes mathématiques, qui sont capables à vu de nez de faire des conjectures, mais ce n’est pas pour autant qu’ils arrivent à se représenter clairement dans leur intuition humaine ce dont ils parlent. 

                              Bref, je vous taquine avec tout cela, c’est juste pour vous rappeler que l’avenir c’est ça :

                              Vouloir limiter l’être humain à un développement optimal, stable, équilibré, qui permettrait à un nombre quasi infini de générations de vivre en harmonie avec le plancher des vaches, c’est nier la force évolutionniste de la nature, c’est nier la nature humaine, c’est faire violence à la nature profonde de notre univers (affirmations complétement a-scientifique... on parle bien politique) 

                              L’objectif est certes dans un premier temps le contrôle et la maîtrise rationnelle des ressources terrestres (civilisation de niveau 1), mais l’étape suivant est le système solaire. Ne l’oubliez pas. 

                            • fredleborgne fredleborgne 16 juin 2012 19:39

                              « L’humanité court à sa perte » ?

                              Qu’elle crève ! Trop de cons, d’enfoirés, de salauds...

                              Et surtout : que la planète n’épargne pas les riches, les banquiers , les politocards... et que leur agonie soit plus longue que les lambdas moutons.

                              Moi, je vais garder une bouteille pour le jour de ma mort. Histoire de me prendre une « dernière cuite »...


                              • Croa Croa 16 juin 2012 22:56

                                « Qu’elle crève ! Trop de cons, d’enfoirés, de salauds... »

                                Il y a aussi de braves dames qui ne demandent rien smiley


                              • Abou Antoun Abou Antoun 17 juin 2012 05:53

                                Et surtout : que la planète n’épargne pas les riches, les banquiers , les politocards... et que leur agonie soit plus longue que les lambdas moutons.

                                On est toujours le riche ou le pauvre de quelqu’un. Si les riches, les nantis les arrivistes (dont les politiciens sont une image parfaite) sont si communément haïs, c’est parce qu’ils sont enviés. Le comportement des ’pauvres’ d’ici vis à vis des (beaucoup plus) pauvres d’ailleurs est exactement le même que celui de nos riches. Le comportement des plus pauvres parmi les plus pauvres envers les autres espèces animales prouve en outre ce dont ils seraient capables s’ils avaient su tirer mieux leur épingle du jeu.
                                Croire que tout va mal à cause de quelques profiteurs est une façon de se dédouaner qu’apprécient de nombreux rédacteurs d’AV.
                                Nous sommes tous à notre niveau des cons, des enfoirés, et des salauds comme vous dîtes, sauf que nous le sommes souvent de façon inconsciente suivant nos instincts les plus primitifs, les pulsions dominatrices de nos cerveaux reptiliens. Nous ne sommes ni bons ni mauvais mais nous cherchons à habiller nos comportements primaires de discours moralistes. « Il ne suffit pas d’être pauvre pour être honnête » comme disait le regretté Balavoine.


                              • joletaxi 16 juin 2012 19:50

                                Rien de neuf ?

                                toujours zéro mort à Fuku, zéro la tête à Toto.

                                Dites donc l’auteur, a force de raconter toujours les mêmes idioties,vous devez être dépressif non ?

                                Car rien de ce que vous racontez comme une vérité ne résiste une seconde à la vérification.

                                Je vous signale que Lovelock, qui a tout de même un peu plus d’expérience que vous dans la prophétie catastrophiste se déclare en faveur des shalegaz.
                                Déjà qu’il avouait que toute cette histoire de réchauffement climatique avait été pour le moins exagérée.

                                Bref, faudra vous recycler, ça tombe bien, c’est ce que vous prônez.
                                Un astéroîde tueur ?
                                Le ciel qui tombe sur la tête ?
                                la bactérie tueuse

                                Votre mouvance, en dehors du coût exorbitant de vos idioties, aura déjà envoyé ad patres pas mal de monde, pour le plus grand bien de gaia, cf cette fumisterie sur le ddt.
                                Ce que nous avons le plus à craindre, ce n’est pas la fin du monde, mais les pr^cheurs d’apocalypse


                                • Patricia 16 juin 2012 19:57

                                  3. Pierre Rabhi : « Si nous nous accrochons à notre modèle de société, c’est le dépôt de bilan planétaire ».

                                  EXACT ! absolument exact et bien plus tôt que l’on ne le suppose, et les générations actuelles le vivront aussi le dépôt de bilan planétaire, du reste on a commencé.
                                  Mais, il faut reconnaître qu’en matière de qualité et d’intelligence d’espèces, nous sommes les seuls à détruire les ressources dont nous avons besoin pour vivre et faire perdurer cette humanité. Là, c’est fort on est les seuls cons à réussirent à se détruire nous-mêmes.



                                  • yoananda 16 juin 2012 20:33

                                    Les 100 ans de gaz de schistes sont un mensonge électoral : http://yoananda.wordpress.com/2012/04/12/100-ans-de-gaz-aux-usa/
                                    quand a la croissance, elle s’est terminée fin 2008 : http://yoananda.wordpress.com/2011/07/01/le-mur/
                                    Le rapport de Denis Meadow fait du bruit ! Tant mieux car il nous a prévenu quand il restait encore du temps pour réagir.
                                    Maintenant les meilleurs solutions qu’il nous reste sont les plans d’urgence, qui seront pris d’ici moins de 10 ans.
                                    Quand on regarde l’histoire, on ne peut qu’être effaré devant cette fuite en avant.
                                    http://yoananda.wordpress.com/2012/01/01/le-fil-rouge-guerre-et-eroie/
                                    http://yoananda.wordpress.com/2012/02/16/pic-electrique-en-vue/
                                    http://yoananda.wordpress.com/2012/04/02/cest-deja-arrive/

                                    c’est l’éléphant au milieu de la pièce


                                    • Croa Croa 16 juin 2012 22:06

                                      «  Vous obtenez plus avec moins d’énergie, c’est ce qui se passe avec une voiture hybride par exemple... »
                                      FAUX, ces véhicules évitent seulement de salir la ville (où ils fonctionnent surtout en électrique) mais consomment autant d’énergie et produisent autant de gaz à effet de serre (Sauf les premiers km de chaque sorties où les autres sont nettement plus nuisibles.)


                                      • Abou Antoun Abou Antoun 17 juin 2012 06:08

                                        ces véhicules évitent seulement de salir la ville (où ils fonctionnent surtout en électrique).
                                        C’est à peu près vrai. Ils récupèrent seulement l’énergie du freinage qui est perdue sur un véhicule classique, mais la gestion simultanée des deux moteurs entraîne une perte d’efficacité qui doit compenser cela. Le bilan est à peu près nul. Ces véhicules n’ont d’intérêt que pour réduire la pollution et le bruit en milieu urbain dense.


                                      • Croa Croa 16 juin 2012 22:11

                                        « Je pense que les politiciens sont un peu comme ça. Ils ne pensent pas vraiment que cette chose appelée croissance va résoudre le problème mais ils croient que le reste des gens le pensent. »

                                        Tu penses à Fromage ordinaire là ?  smiley


                                        • Abou Antoun Abou Antoun 17 juin 2012 06:01

                                          Tu penses à Fromage ordinaire là ?
                                          Eh oui, il y a deux façons de voir les choses :
                                          Soit FH croit se qu’il raconte, dans ce cas on peut avoir des doutes sur son intelligence.
                                          Soit il ne le croit pas, on peut alors avoir des doutes sur sa morale.
                                          Dans un cas comme dans l’autre on est mal parti, en tout cas s’il fallait choisir un nom de fromage peut-être que « Les Dames » serait approprié. FH doit actuellement être en priorité occupé à régler les problèmes de préséance de son harem, on ne peut pas tout faire.


                                        • Croa Croa 16 juin 2012 22:22

                                          Bon article mais avec quelques notions tordue parce qu’incomprises.

                                          Il ne faut pas confondre progrès et croissance. On n’arrête pas le progrès et celui-ci peut être bénéfique... Il suffit de savoir bien l’utiliser ! La croissance par contre est nuisible en son essence même mais gageons que si nous ne la stoppons pas la nature s’en chargera !


                                          • Aafrit Aafrit 17 juin 2012 01:45

                                            « Nous sommes devenus des brigades de pousseurs de caddies. Cela me terrifie. Nous sommes revenus au néolithique : nous sommes des cueilleurs, »


                                            Pierre Rabhi était pudique en disant cela pour ne pas en rajouter une couche (déjà c’est du gachis ça, on est déjà dans la merde).

                                            Les humains d’aujourd’hui sont d’une catégorie inédite, seul dans son genre, donc on ne peut pas les comparer avec aucune catégorie ou civilisation d’antan, car les humains du néolithique par exemple, eux, ils consommaient raisonnablement, leur consommation s’inscrivait dans la durabilité et surtout ils mangeait pour survivre (une consommation de subsistance), et (pas) de cerise sur le gâteau, on implorait la nature et on la remerciait à chaque fois on lui dérobait ses biens pour ne pas la mettre en colère, car on risquait une rupture ou une grève de sa part qui nous auraient être fatales.Donc, on jouait pas avec la nature qui nous faisait vivre.
                                            Aujourd’hui, on la dérobe, on l’étouffe et on lui crache en pleine figure !

                                            • Aafrit Aafrit 17 juin 2012 01:48

                                              qui auraient pu nous être fatales, bien sûr !!!



                                            • Abou Antoun Abou Antoun 17 juin 2012 06:04

                                              ils consommaient raisonnablement, leur consommation s’inscrivait dans la durabilité
                                              Sans doute plus par force que par choix, nos ancêtres n’étaient sans doute pas plus vertueux que nous, ils étaient moins efficaces, c’est tout.


                                            • al.terre.natif 18 juin 2012 18:04

                                              « on ne peut pas les comparer avec aucune catégorie ou civilisation d’antan »

                                              Mais si justement, il suffit de remplacer Nature par « Economie » ou « Pouvoir d’achat », et « Besoin » par « Envie »

                                              - on implorait la nature de nous donner ce dont on avais besoin : on implore toujours le pouvoir d’achat de nous donner tout ce dont nous avons envie

                                              - on la remerciait à chaque fois on lui dérobait ses biens pour ne pas la mettre en colère : on paye les biens que la société accepte de nous vendre, de peur d’être pris par des policiers et autres gardiens modernes.

                                              - on risquait une rupture ou une grève de sa part qui nous auraient être fatales : ne craint-on pas encore aujourd’hui un Dieu commun ? Ne nous a-t-on pas rabâché que nous risquions la révolution, la famine, si les marchés nous tournaient le dos, si l’économie s’effondrait ?

                                              Alors si, je penses qu’on peut comparer, c’est même plutôt sain de le faire, à condition de savoir nuancer le résultat de la comparaison.


                                            • kriké 17 juin 2012 11:52

                                              je cite l’auteur
                                              si l’humanité continue à consommer plus que la nature ne peut produire, un effondrement économique se traduisant pas une baisse massive de la population se produira aux alentours de 2030."

                                              autre source

                                              D’après un sondage fait en 1998 auprès de 400 biologistes par le Muséum d’histoire naturelle
                                               américain de New-York, près de 70 % des biologistes pensent que nous sommes actuellement au début d’une extinction de masse causée par l’homme, connue en tant qu’extinction de l’Holocène.Dans ce sondage, la même proportion de personnes interrogées était d’accord avec la prédictions elon laquelle jusqu’à 20 % de toutes les populations vivantes pourraient s’éteindre d’ici une trentaine d’années (vers 2028).

                                              ça colle pile poile


                                              • Acid World Acid World 17 juin 2012 16:58

                                                A moins d’avoir vécu dans un pays dit « socialiste », aucun d’entre nous n’a connu d’autre système dominant que le capitalisme. Le changement qui arrive sera d’après moi tout à fait inédit, un changement de période historique comme aux alentours de 1800.


                                                En revanche, je doute sérieusement que l’humain survive si seules 50% des espèces sont encore debout en 2050.

                                                • Anaxandre Anaxandre 17 juin 2012 17:34

                                                  La question de la croissance exponentielle de la population humaine ne doit pas être minorée, elle est fondamentale.

                                                  Prenons l’exemple des fourmis. Une fourmilière s’installe sur un territoire, elle le colonise, y consomme toutes les ressources nécessaires à sa survie et sa population s’accroît . Jusqu’à ce qu’au bout de quelques semaines les ressources viennent à manquer et la population des fourmis commence à décroître. La fourmilière se déplace alors et migre vers une nouvelle zone, ce cycle se reproduisant sans fin. On comprend bien qu’à l’échelle de la fourmi cette exploitation intensive des ressources ne pose pas de problèmes puisque dès qu’elle abandonne un territoire, les ressources de celui-ci se reconstituent rapidement, permettant aux fourmis de se réinstaller à sur un site régénéré au bout de quelques mois. Cet insecte prospère ainsi à la surface du globe depuis la fin du Crétacé !

                                                  Le grand problème pour l’homme c’est qu’il n’a plus de « Nouveau Monde » à coloniser, il est devenu comme un virus qui tue lentement son hôte sans avoir aucune conscience qu’il mourra avec lui. L’espèce humaine ne va pas s’éteindre, mais quel aveuglement ! Bien sur, on peut rêver à la conquête des océans à des colonies spatiales, bref, tenter toutes les constructions intellectuelles pour échapper aux problèmes que pose la surpopulation et je le comprend car, comment, en tant qu’humain, prôner la décroissance de sa propre espèce ?

                                                  Le grand défit, l’incroyable défi du XXIème siècle sera celui des 10 milliards d’êtres humains que les démographes nous annoncent. Je ne crois malheureusement pas à une prise de conscience de l’humanité et j’espère me tromper mais tous les faits semblent nous mener tout droit vers de terribles évènements d’ici la fin de ce siècle.


                                                  • Abou Antoun Abou Antoun 18 juin 2012 10:14

                                                    L’espèce humaine ne va pas s’éteindre
                                                    Difficile à dire...
                                                    Il semble que tout retour arrière soit impossible pour différentes raisons :
                                                    Gestion de matériaux dangereux et même mortels (centrales nucléaires, arsenaux nucléaires chimiques et bactériologiques).
                                                    L’espèce, sans sélection naturelle depuis près de 150 ans, est affaiblie par les transmissions de tares génétiques donc mal préparée à affronter une vie plus primitive sans le secours de la médecine moderne.
                                                    Le retour à une agriculture conventionnelle semble délicat vu l’état actuel des terres agricoles uniquement capables de produire grâce aux engrais, au pesticides et à une mécanisation intense.
                                                    Il est donc probable qu’un effondrement économique total accompagné de conflits multiples liés à la survie ne laisse que peu de survivants mal équipés pour perpétuer l’espèce. L’hypothèse d’une extinction totale est donc à prendre au sérieux.
                                                    En somme une humanité résiduelle serait plus faible face à un environnement plus hostile, la comparaison avec les temps anciens (où l’homme a survécu difficilement) ne soutient pas la comparaison.


                                                  • Solivo Solivo 17 juin 2012 18:42

                                                    J’aime bien l’image du virus que vous nous donnez.
                                                    Et lui n’a en effet aucune conscience, ni de lui ni de ce qu’il fait !


                                                    C’est là ou se situe aussi notre différence. 
                                                    Pour la première fois dans l’évolution du vivant, nous sommes la première espèce qui en conscience EST ! Sait qu’elle est !

                                                    Et ça nous donne un sacré responsabilité, cette conscience...
                                                    Si la VIE devient une réalité consciente, elle nous oblige à la respecter.
                                                    Et cette valeur du vivant semble être un fondement de toutes nos civilisations.... 
                                                    En théorie !

                                                    En respectant la vie, en adoptant cette norme, on ne tue pas !
                                                    Enfin pas entre nous.
                                                    Et sauf en cas de guerre.
                                                    Là la norme disparaît sous les raisons d’États en détenant le monopole..

                                                    C’est inhumain certes, mais ce n’est pas une responsabilité d’homme... c’est celle d’un État.Un peu comme une société à responsabilité limitée.... une super personne morale mais dénuée de la responsabilité morale d’un homme

                                                    On a pas encore osé développer de modèle de civilisation sans cette particularité en 50 000 ans ! 

                                                    IL est grand temps que ça change !!

                                                    • Anaxandre Anaxandre 17 juin 2012 19:06

                                                      Je crois qu’il n’y a que deux options pour l’avenir proche dans les 100 ou 150 prochaines années, soit l’avènement d’une dictature mondiale de fer mêlant eugénisme, contrôle des naissances et apartheid, peut-être une société à mi-chemin entre « 1984 » et « Le Meilleur des Mondes », soit la continuité pure et simple de la vie des sociétés humaines depuis des millénaires avec des phases de développement et d’autres d’écroulement.


                                                      • Solivo Solivo 17 juin 2012 19:06

                                                        Et là on approche une question fondamentale pour moi.


                                                        Le respect de la vie en condition nécessaire à notre condition d’homo sapiens, cet homme sage.
                                                        Nous impose un respect individuel comme fondement avant même toute question d’intérêt général.

                                                        L’intérêt général, cette notion, qui nous permet d’avaler les couleuvres de nos turpitudes.
                                                        Celle qui sert à déguiser la notion d’intérêt contre le respect de la vie et du vivant.

                                                        Mais ça touche à la construction même de la structure de nos civilisations, en états, sensées être le modèle « idéal » pour nous permettre de VIVRE.

                                                        Reste donc à inventer une nouvelle organisation de civilisation, rien que ça !!
                                                        Et là,................ c’est un sacré pas à franchir pour l’humanité...... 

                                                        • Anaxandre Anaxandre 17 juin 2012 19:33

                                                          Je pense que ce changement se fera tout seul mais non sans graves crises, grâce ou à cause de la fin programmée des énergies fossiles. La production deviendra, de fait, moins intensive et se relocalisera. « L’après pétrole » ne sera sans doute pas si sombre que ça, mais il sera bien difficile pour des milliards d’individus de traverser la période de transition...


                                                        • Solivo Solivo 17 juin 2012 19:47

                                                          Oui sûrement, à court terme, vous avez sûrement raison, sauf....


                                                          Moi j’aime bien regarder les choses dans leur ensemble, et sur une grande échelle de temps, pas les 200 dernières années de notre époque industrielle.

                                                          Je suis toujours fasciné par l’évolution de la vie qui croît dans une complexité exponentielle.
                                                          Alors, la solution simpliste, d’une dictature mondiale est à mon sens plutôt une régression.

                                                          Par contre,toujours en ayant comme point de vue notre structure de civilisation basée sur des gouvernants des états, je ne peut m’empêcher de voir que malgré ces divisions arbitraires, est né il y a 15 ans maintenant, un besoin de communication d’information global, mondial.
                                                          De fait aujourd’hui internet nous affranchi, nous éduque, nous informe, comme si ce besoin d’information était une notion primaire et fondamentale de notre capacité d’évolution.

                                                          Les abeilles pour reprendre votre exemple animal, qui ont un type d’organisation social bien plus longuement expérimenté que le notre... depuis les premières formes végétales et animales s’étant symbiotiquement développées. (c’est vous dire si c’est vieux... ! )
                                                          Ces abeilles ont donc une organisation basée sur la communication....

                                                          Je ne peut m’empêcher de voir internet comme un embryon de ce que sera demain cette base d’une future organisation.

                                                          Comme une conscience neuronale.... ;)
                                                          Mais c’est un vrai sujet en soi à développer... et on s’écarte un peu du principal.


                                                        • Solivo Solivo 17 juin 2012 20:28

                                                          Les civilisations évoluent, et tout est une question d’échelle encore une fois pour affirmer ce point de vue. Des pré-hommes à nos jours les constructions sociales ont régies ce que l’on nomme civilisations. Mais quelles différences avec d’autres organisations animales ?

                                                          Les plus évoluées du règne animal sont empêtrées, bloquées dans leur évolution par leur nécessité de prédation ou leurs prédateurs.

                                                          Dégagé de mon orgueil d’humain, je me perçois dans le fil d’évolution de la vie, comme une voie explorée en devenir, en mutation, ou condamnée à s’éteindre par elle même bloquée dans sa propre évolution, par inadaptation à notre conscience « d’être » dans notre environnement.

                                                          Et là on pourra vraiment dire qu’on est de sacré cons !!

                                                          A ce jour rien n’est gagné, nous ne sommes qu’une espèce dans le règne du vivant.


                                                        • PascalR 17 juin 2012 21:59

                                                          Ah, mais vous n’êtes pas au courant ?

                                                          Les êtres humains avaient des ancêtres très particuliers. Ils étaient très nombreux, nocifs, énormes, destructeurs, prédateurs sans pitié, bouffaient tout ... mais au bout du compte, la régulation s’est chargée d’eux.
                                                          Boum, une grosse météorite, et plouf plus rien de ces encombrants bestiaux : LES DINOSAURES.
                                                          Et ces humains qui croient encore qu’ils vont pouvoir vaincre la nature, la dompter, la dominer. mais qu’ils sont bien naïfs.
                                                          Ils finiront comme leurs ancêtres, d’une façon ou d’une autre, et cela ne saurait tarder. de quelle façon ? Là, je pense que la nature régulatrice va nous faire une jolie surprise !!!

                                                          • Solivo Solivo 17 juin 2012 22:26

                                                            Peut être ... mais la proba de ces évènements étant sur une échelle de millions d’années, ça nous laisse bien le temps d’assumer nos responsabilités.

                                                            Ou serons nous dans 1 million d’année ?

                                                          • lulupipistrelle 17 juin 2012 22:42

                                                            Ouais et Halte à la démographie débridée, ça ne vous dit pas ?


                                                            • Solivo Solivo 17 juin 2012 23:41

                                                              Perso ça me dit pas, non !


                                                              En fait je crains que nous ne fassions enfumé encore une fois.

                                                              Si l’on regarde la natalité des « pays riches » elle est très stable voire régressive dans certains cas.

                                                              Alors ?

                                                              Est ce que la cause ne viens pas d’une non accession à la richesse la salubrité l’éducation ?

                                                              J’ai bien peur en regardant ces quelques milliards d’individus qui détiennent tout, de penser que, .........si on avait vraiment voulu éviter qu’un gamin meurt de faim toutes les 5 secondes depuis le temps qu’on le sait, ce qui se chiffre à peine en milliards de dollars ou d’euros que nous dépensons pour sauver des banques, si donc on ne poussait pas à la reproduction animale et nécessaire comme survie primaire de n’importe quelle espèce, à ce que ces « pauvres » en fassent toujours plus, ...... peur de penser donc que la la division est organisée pour régner.

                                                              Et vous vous feriez quoi à leur place ?

                                                              Peur oui que cette idée soit déplorable, et germe dans des esprits influencés sans voir comme évidence ce qu’ils font naturellement eux mêmes dans des conditions de vie décente.

                                                              Alors non, votre trouille ne me plait pas 

                                                            • Solivo Solivo 17 juin 2012 23:51

                                                              Sur cette histoire de reproduction, un constat me fait bien marrer


                                                              L’occidental de base ne pense qu’à fourrer..... mais pas pour faire des gosses, il a une vie qui va bien comme ça sans en avoir des tonnes à assumer.
                                                              Alors d’ou ça vient ?

                                                              D’un cerveau primaire de l’espèce, reptilien ?
                                                              Je crois vraiment que c’est encore bien plus vieux...

                                                              Par contre quand une pulsion aussi primaire n’est pas assumée par un individu riche dont la survie dépend soit dans l’organisation sociale, soit par possibilité de choix.. oui là, l’espèce pousse à la vie, à tout prix.

                                                              Vous ne le voyez pas non plus ça ?

                                                            • lulupipistrelle 18 juin 2012 00:36

                                                              Vous vous trompez : moi je n’ai pas la trouille.
                                                              A votre manière, je fais confiance à l’espèce, : la guerre, les querelles inter-ethniques opèrent naturellement une régulation. Vous ne vous en étiez pas aperçu ?

                                                              Je réserve mon amour et ma compassion à la préservation des espèces animales...
                                                              Entre autre, ma famille partage sa vie et ses ressources avec 5 chats , une chienne, et en ce moment leurs petits... et je ne file jamais un fifrelin à aucune ong... j’ai pas les moyens.


                                                            • lulupipistrelle 18 juin 2012 00:42

                                                              PS :
                                                              Contrairement à ce que vous imaginez, l’occidentale que je suis, aurais adoré avoir 4 ou 5 gosses, au lieu de 2... mais c’était incompatibles avec mes moyens financiers et l’éducation que je voulais pour mes enfants (conservatoire, école d’art, clubs sportifs)... ce n’est certainement pas par difficulté à m’engager, mais par prévoyance que j’ai limité ma fécondité. Et je ne ferai aucun effort pour assumer la progéniture des autres. Je préfère mes chats.


                                                            • Solivo Solivo 18 juin 2012 00:58

                                                              CQFD


                                                              J’espère que vous le voyez bien... 

                                                              Il n’y avait aucune remarque personnelle ( ne vous justifiez pas avec vos gosses et vos chats, je ne vous ai pas mis en cause)

                                                            • Pierre29 Pierre29 18 juin 2012 19:55

                                                              Superbe article !
                                                              J’en partage l’analyse lucide et le seul chemin est semble-t-il l’ouverture de la conscience...
                                                              Si nous ne le faisons pas délibérément, ma croyance est que la Nature se chargera de nous le faire faire...
                                                              Il me semble que cela sera moins douloureux de se mettre au mieux en accord avec les lois cosmiques que de se retrouver contraint et forcé devant le fait accompli à savoir des catastrophes « naturelles » destinées à nous montrer que notre direction n’est pas la bonne...
                                                              Tant que le raisonnement fallacieux sera de menacer ceux et celles qui tentent de réfléchir à d’autres choix d’un retour à la bougie et qu’il y en aura pour le croire, la Nature accroitra sa pression jusqu’à ce que nous lâchions prise...
                                                              Pierre

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès