La France est dans la rue

@Fifi Brind_acier
Je pense que vous et l’auteur vous agitez un peu en vain. Vos idées,qui se contredisent les une les autres, rassemblent hors tout de l’ordre de 30% des votants. Cela veut dire que ne votent plus, pour ce que vous nommez entre vous « les gauches », que les catégories de gens qui ont un intérêt matériel égoïste à cela.
Sauf magouille ou manip. magistrale - mais vous êtes, de votre avis même dirigés par des nuls- la suite des événements dans notre pays ne dépend plus de vous qu’à la marge.

L’auteur en particulier doit représenter de l’ordre de 1/4 des 13% de la gauche de gauche.

Vous pouvez encore choisir de contribuer à départager les Républicains et centriste et le FN.

@eric

Avez vous réfléchi à la propagande à laquelle est confrontée la masse des électrices et des électeurs ? Comment est traitée l’actualité dans les médias dominants ? Ceux ci exercent une pression de tous les instants à travers les télévisions, les journaux les radios. La présentation et les analyses proposées au public sont invariablement à sens unique. Les « grands médias » appartiennent tous, vraiment tous, à des milliardaires qui défendent par ce vecteur les intérêts particuliers d’une petite caste.

Votre développement est un sophisme. Vous tirez un constat en prenant en considération les votants. En réalité le parti le plus important en France est aujourd’hui le parti abstentionniste. Mais notre petite oligarchie n’en a que faire des abstentionnistes. Ceux ci valident même le système en place favorable à un petit nombre de privilégiés. L’élection n’a qu’un seul et unique but, celui de légitimer la prise du pouvoir d’une oligarchie défendant des intérêts privés au lieu de s’intéresser au bien commun. Les électrices et les électeurs ne votent plus parce qu’ils se sont rendus compte, d’une manière empirique, que leur vote ne modifie en rien la prise en compte de l’intérêt collectif. Leur quotidien n’est pas changé par l’élection.

Les médias de grande diffusion forgent l’opinion. Les êtres humains pensent que les idées partagées par le plus grand nombre paraissent avoir force de vérité. Nous sommes sensibles à l’argument d’autorité (le « vu » à la télé en est un exemple phare). Les médias manipulent donc facilement l’opinion en lui tenant un discours à sens unique. Les êtres humains fuient l’effort, en général, et n’aiment pas remettre en cause les idées qu’ils ont intérêt à croire, du moins, celles que les médias leur indiquent. L’autonomie intellectuelle coûte très cher en efforts et la plupart d’entre nous sommes trop heureux de s’en dispenser. Par exemple cette idée que « l’Europe c’est la paix, la croissance et le plein emploi » a été plantée avec force dans la tête des peuples. Il n’y a rien de plus faux ! Aujourd’hui, si vous interrogez des personnes au hasard sur les raisons qui font qu’il est utile pour la France d’appartenir à l’UE, qu’avez vous pour réponse ? Les gens n’arrivent même plus à dire pourquoi la France doit appartenir à l’UE. Les grands média nous servent la propagande l’Europe c’est la paix, la croissance et le plein emploi. Ensemble on est plus fort ! Des slogans et rien d’autre ! Bien avant le traité de Rome de 1957 les pays de la vieille Europe ont adhéré à l’OTAN en s’assurant mutuellement assistance en cas d’agression. les probabilités de conflit entre ceux là en devenaient nulles. Nos « ennemis héréditaires » la Grande Bretagne et l’Allemagne étaient parties prenantes à l’association de l’Atlantique Nord. Pour ce qui est de la croissance et de l’emploi, les chiffres parlent d’eux même. Il y a bien le grand marché que constitue l’UE. Sortir de l’UE serait renoncer à ce grand marché ! C’est aller bien vite en besogne que d’affirmer une telle contre-vérité. En effet, l’EEE, l’Espace Économique Européen, est dissocié de l’UE. La Norvège, par exemple, appartient à l’EEE et pas à l’UE. Le marché Europe ne lui est donc pas fermé. Ce que j’écris ici se sont des banalités. Mais le grand public est abreuvé de contre-vérités qui leur tiennent lieu de boussole !

Tout ceci pour dire que le « net » et des sites comme Agoravox constituent des espaces où une information différente est possible. Même si le nombre de personnes prenant le temps de consulter ces médias alternatifs est encore faible, c’est déjà un petit pas de fait. Les nouvelles générations assureront, par ailleurs, un plus grand développement de ceux ci, si des lois d’urgence, tombant à pic, ne viennent pas nuire à l’extension de ce mode d’information.

Mais non, en 2012, on a pas eu 20% d’abstentions, et c’était parce que pas mal d’électeurs de droite, mais aussi de gauche, se sont laissé avoir par le matraquage TSS.

En 2017, on pourrait avoir le même résultat avec une raison inverse.

Une partie des gauches, un peu honteuse, se disant, « la dernière fois nous avons choisit Hollande et ses sbires. Compte tenu du résultat, nous ferrions mieux de ne pas voter du tout. »

Bon, ils n’auraient pas entièrement tort.

Pourtant, en faisant un choix au second tour entre le futur candidat des droites traditionnelles et celui des droites nouvelles, il sauraient encore la possibilité d’une expression politique.

Qui peut nier en étudiant attentivement les programmes respectifs, que le FN est sur une ligne certes très troisième république et défense des valeurs républicaines, mais aussi un peu gaucho sur les bords et agressivement anti européens comme par exemple le front de gauche and co, là ou les républicains and co sont plus libéraux, plus européens.

En 2017, vous allez avoir le choix entre deux sensibilités politiques qui toutes les deux placent l’intérêt national au dessus des intérêts particuliers, mais avec des sensibilités différentes.

Vous avez le droit d’exprimer vos préférences en cette occasion.