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Derniers commentaires



  • amaot 2 avril 2017 00:14

    Bonjour. Savez-vous comment on supprime ses messages ici ? Voilà plusieurs jours que je contacte le site pour que mes messages soient effacés et je ne reçois aucune réponse, et rien ne bouge. Il y a quelqu’un ici ? Est-il possible de me répondre quelque chose ? Monsieur Cazeaux, avez-vous un pied dans la rédaction de ce site ? Cordialement.



  • amaot 27 mars 2017 20:34

    @Marie S

    Et s’il est vrai que des gens aient repêché ce trésor dans la rade de Brest, je ne crois pas un instant qu’il ait terminé dans un mur sans que quiconque ne s’en soit soucié par la suite. Je sais qu’il y a des patriotes et des gens honnêtes, mais il y a des limites à la naïveté. Et ils pouvaient toujours le rendre aux autorités à la Libération. Donc à mon avis ces lingots sont toujours, à l’heure actuelle, en compagnie des poissons.



  • amaot 27 mars 2017 20:27

    @Cazeaux Bonsoir. L’essentiel du sang des époux se trouve sur leur matelas à l’étage. Et tous les draps ont été lavés. Donc la tuerie, pour moi, s’est déroulée pendant qu’ils étaient couchés.



  • amaot 27 mars 2017 20:13

    Oui, le trésor n’existe pas. D’abord, l’assassin dit aux enquêteurs que le mobile est un trésor de pièces d’or. Version relayée par différents témoins. Ensuite, on apprend que ce trésor a été trouvé dans un chantier. C’est alors qu’on fait le lien avec les 50 kilos de la banque de France. Et peu après circule ce récit dans le Télégramme, récit anonyme ! relatant un vrai roman rocambolesque faisant le lien entre ce trésor et celui trouvé dans le chantier. Enfin, interview de la mère qui confirme que c’est bien ce trésor. Mais du coup, changement de version, ce ne sont plus les pièces d’or dont on parlait au départ, mais des lingots. On est donc bien dans un délire qui évolue et s’amplifie au fur et à mesure. A la rigueur, il n’est pas impossible que des pièces d’or aient été trouvées, car ce n’est pas si rare d’en retrouver dans les vieilles maisons. Mais les cinquante kilos d’or de la banque de France, non, je n’y crois pas. On verra bien ! L’enquête le dira de toute façon.

    Je ne crois pas au coup du stéthoscope non plus. C’est ce qu’il a dit pour faire croire à sa version de bagarre improvisée à coup de pied de biche, et pour dissimuler la préméditation. Mais tout ce scénario semble peu crédible.

    Je pense que la fille a eu un sort différent. Et je note que l’enquête mentionne des faits d’enlèvement et séquestration. Je ne serais pas étonné que les enquêteurs explorent cette piste concernant la fille.

    Quant à l’épouse du suspect, elle est handicapée. Elle n’était peut-être pas en état d’agir sur le théâtre.

    Je ne sais pas si les silencieux se trouvent facilement. En tout cas, il n’y a pas eu de cris. Arme blanche ? Pendant leur sommeil ?

    Pour les projections, on n’en sait rien. Les résultats de la morpho analyse ne sont pas connus encore. Et il paraît que ça va prendre des mois.

    Pour les parents, ça s’est passé dans leur chambre à mon avis, parce que leur sang est essentiellement présent sur leur matelas. Donc ils étaient couchés quand ça s’est produit. Et donc pas de lutte. Donc la présence de la montre chez la fille est bizarre. Mais peut-être que la mère lui avait prêté sa montre ? Ou alors, pendant le nettoyage de la maison, la montre a glissé et a été oubliée là ?

    Pour le fils, ça s’est aussi passé dans sa chambre, puisque c’est là que son sang est retrouvé.

    Ça donne l’impression d’une exécution rapide, où l’assassin passe de chambre en chambre. Mais ça me paraît invraisemblable que l’assassin ait pu visiter trois chambres et tué quatre personnes sans que personne n’ait réagi.

    Sans compter cette grande question : comment a t il pu rentrer sans bruit.

    D’où mon hypothèse de la fille sortie, enlevée, dépouillée de ses clefs. Puisqu’en plus on ne retrouve pas son sang.

    Mais il y a sûrement un autre scénario possible.



  • amaot 27 mars 2017 13:20

    Bonjour. J’adhère totalement à vos remarques quant aux incohérences du récit du prévenu, repris tel quel par la presse sans se poser de questions. Effectivement, l’hypothèse du père qui laisse son garage ouvert, communiquant librement avec l’intérieur de la maison, mais dort avec un pied de biche à son chevet, est absurde. Et tout le reste est de cet acabit.

    Ceci étant, les enquêteurs laissent entendre qu’ils ne croient pas du tout à cette version, mais qu’ils ont ménagé le suspect pour en obtenir la plus grande collaboration possible. Pour le reste, toutes les expertises en cours, qui vont durer des mois, devraient apporter un éclairage décisif. Le plus déterminant sera apporté par la morpho-analyse qui permet de reconstituer les mouvements dans la maison à partir des traces de sang. Lorsque ce travail sera abouti, il sera alors possible de construire une doctrine, et de placer l’auteur devant ses contradictions.

    Je note aussi que l’avocate de la famille maternelle est aussi dans cette attente des résultats de l’enquête scientifique, et ne croit rien de la version officielle.

    En revanche, ne le prenez pas mal, mais le scénario élaboré ici me paraît un brin excessif et romanesque. Le rôle attribué à la fille, notamment, me paraît inconcevable. Ce serait du jamais vu. Qu’un adolescent, sur le coup de la colère, tue sa famille, ça arrive. Mais qu’il agisse froidement et avec détermination avec la complicité d’un tiers, dans un but crapuleux, et fournisse son aide à l’horreur absolue que vous décrivez, non !

    D’abord je ne crois pas du tout à cette histoire de trésor. Seule la mère côté paternel affirme son existence. Mais elle reconnaît, naïvement, ne l’avoir jamais vu ! Qui sait si ce n’est pas un pur délire, comme ça arrive si souvent dans les familles. C’est typique du trésor « caché » fantasmé. Je sais, d’expérience, que ce genre de délire existe. Et elle est bizarre, cette mère, qui charge son fils, pourtant victime d’un meurtre horrible, et excuse son assassin. Rien que cette attitude vraiment étrange devrait nous mettre la puce à l’oreille. Ses propos doivent être pris avec réserve, à mon avis. De plus le gendre était, semble-t-il, dans la paranoïa, renfermé, isolé. Tout cela va dans le sens d’un grand délire, auquel ses proches ont contribué.

    Quant au trésor de Brest, l’histoire publiée dans le Télégramme, non sourcée, ne l’a été qu’après que cette affaire soit connue. Il n’est donc pas du tout avéré que les cinquante kilos d’or de la banque de France aient été réellement repêchés et cachés dans un immeuble. D’ailleurs je remarque une incohérence énorme : au départ il était question de pièces d’or. Ensuite on a parlé du trésor égaré de la Banque de France, qui, lui, est constitué de lingots. Alors pour faire coller les deux morceaux, on a parlé d’un trésor de pièces et de lingots, mais ça ne va pas, c’est soit l’un soit l’autre.

    Donc, très probablement, il n’y a pas de trésor. Par contre, le délire existe bien.

    Quant à la scène de crime, il y a le sang des parents en abondance sur le matelas du lit, à l’étage. On en trouve dans les escaliers, jusqu’au garage. Le plus logique est qu’ils ont été tués dans leur sommeil. En tout cas, la bagare mortelle dans le garage ne tient pas. Et à juger de l’acharnement à reduire les corps à l’état de fragments, on peut se demander si l’assassin n’a pas cherché à atténuer l’horreur de son crime, dissimuler la préméditation, que l’on ne sache pas ce qui est arrivé exactement aux victimes, et que l’on s’en remette uniquement à sa version.

    Le pantalon de la fille et le livre du père semblent avoir été laissés exprès à quelques centaines de mètres du domicile d’autres membres de la famille, vers lesquels l’auteur a essayé d’orienter les enquêteurs. Il s’agit donc d’une mise en scène, quoique naïve. Les cartes au nom de la fille, placées dans les poches, et le livre au nom du père, n’ont pas été choisis au hasard.

    Mais c’est intéressant, car que veut dire cette mise en scène ? A quoi pense t on lorsqu’on retrouve le pantalon d’une jeune fille disparue dans un fossé ? Et si l’assassin a songé à ce genre de scénario, est-ce que cela ne nous met pas sur la piste de ce qui est réellement arrivé à la fille ? Et si ce n’était pas le réel mobile du crime ? On voit bien qu’un sort particulier lui a été réservé, vu qu’on ne retrouve pas son sang. Et du coup, la destruction des corps n’aurait-elle pas pour but d’empêcher de découvrir ce qui est arrivé en particulier à la fille ?

    Nous savons qu’elle se manifeste pour la dernière fois sur internet à 19h. Le fils, lui, est actif jusqu’à minuit.

    Il y a des sushis au frigo, périmés le lendemain, qui ne sont pas consommés.

    Et puis cette question : comment l’assassin a t il pu entrer sans bruit, sans effraction, et tuer quatre personnes tout seul, dont aucune n’a réagi ?

    Voici donc une hypothèse, vous me direz si vous la jugez invraisemblable.

    Après 19h, la fille sort de la maison pour voir des amis. Elle compte manger plus tard les sushis du frigo.

    Mais elle ne revient pas, car elle a rencontré l’assassin. Celui-ci revient avec la clef de la maison, décidé à éliminer la famille, avant qu’elle ne s’inquiète de la disparition.

    Il entre par la porte, armé. La première porte à droite donne sur la chambre du fils, qui tente alors de s’emparer de son téléphone, mais trop tard. L’assassin l’a frappé avant qu’il ait pu donner l’alerte. Les parents sont déjà couchés, mais n’ont pas le temps de réagir non plus. Peut-être croient-ils que celui qui monte l’escalier est le fils. Quand la porte s’ouvre, c’est l’assassin qui entre. Ils n’ont probablement pas le temps de comprendre ce qui se passe avant d’être frappés à leur tour.

    Enfin, étant donné le goût de l’auteur pour la mise en scène, je suppose que la montre de la mère a été placée exprès sous le lit de la fille, peut-être pour faire croire que la chambre de la fille est aussi une scène de crime, et détourner ainsi l’attention de ce qui lui est réellement arrivé.

    Mon hypothèse a cependant un défaut majeur, c’est qu’à minuit, les parents auraient dû s’inquiéter de la disparition de leur fille. Donc, le mystère demeure...


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