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Laurent Herblay

Laurent Herblay

Passionné de politique depuis tout jeune, gaulliste avant tout, appréciant Philippe Séguin et Jean Pierre Chevènement. J'ai milité au sein de Debout la République. Je tiens un blog politique quasi journalier depuis janvier 2007.

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  • Premier article le 11/02/2009
  • Modérateur depuis le 17/02/2009
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Derniers commentaires



  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 17 août 2010 20:28

    @ Le Péripate

    Oui, mais on ne peut pas disqualifier une personne sur une erreur, aussi grosse soit-elle. Il faut regarder la globalité de l’analyse. Je crois que pour bien analyser cette crise, il faut aller chercher des sources différentes. J’ai trouvé beaucoup de matières dans The Economist, qui défend le système pourtant.

    @ Testarossa

    Il ne propose pas forcément des idées aussi radicales que vous, mais vous verrez demain (je publie la 2ème partie de mon résumé du livre) qu’il remet tout de même en cause des vaches sacrées comme la libre-circulation des capitaux ou même l’indépendance des banques centrales.

    @ Manusan

    Pas totalement vrai : Maurice Allais avaient des propos très prophétiques dans son livre de 1999 :

    http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/archive/2009/01/27/maurice-allais-la-parole-d-un-visionnaire-a-mediter.html

    Et Joseph Stiglitz avait largement anticipé la crise des subprimes dès 2002 :

    http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/archive/2008/09/09/analyse-critique-du-neo-liberalisme-les-solutions-de-joseph.html

    @ Drlapiana

    Complètement d’accord. D’ailleurs mon premier papier sur Agoravox était un papier qui dénonçait la responsabilité de l’anarchie néolibérale, à laquelle je donnais trois dimensions : financière, monétaire et commerciale.

    @ B.Conte

    1 : cela ne me semble pas un problème.
    2/3 : la Banque Mondiale ne tenait pas les cordons de la bourse du FMI. Je crois qu’il s’est opposé aux décisions avant son livre
    4 : qualifier Joseph Stliglitz de néolibéral est franchement abusif. Il est le premier à démontrer les carences du marché et s’il reconnaît que l’Etat peut faire des erreurs, il soutient que seul l’Etat peut nous sortir de la crise. En outre, il réclame plus de réglementation. Bref, son discours est très éloigné du discours néolibéral qui place une foi quasiment illimitée et religieuse dans les vertus du marché.

    Néanmoins, je crois que Stiglitz est quand même assez libéral. Je dirai que c’est un libéral keynésien, pragmatique et humaniste, ce qui est déjà beaucoup mieux que l’immense majorité des économistes que les grands médias nous servent...



  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 16 mars 2009 09:37

     @ Julius

    La France était protégée par son arsenal nucléaire à partir des années 60... Nous n’avions plus besoin de la protection de quiconque.

    Le "partout ailleurs" est franchement abusif. On m’a fait passé un lien vers un article du Guardian (au Royaume Uni...) sur le sujet, et la majorité des commentateurs me semblaient opposés à cette normalisation. Je crois au contraire que les opinions publiques sont favorables à notre position comme lors de la guerre en Irak.

    @ Tous

    Nouveau lien vers la pétition :

    http://www.mesopinions.com/Contre-le-retour-de-la-France-au-sein-du-commandement-integre-de-l-OTAN—petition-petitions-c1248e8f392eda774efb0fa50a94b03c.html 



  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 15 mars 2009 14:29

     @ Domino

    "La France seule ne représente rien" : 2003 et l’opposition de notre pays à la guerre en Irak montre justement le contraire. Je me souviendrai toute ma vie de ce taxi danois, qui, en 2005, me demandant de quel pays je venais m’avait remercié pour la prise de position de la France contre la guerre en Irak. Notre beau et vieux pays peut encore jouer un rôle dans le monde, si nous le voulons vraiment.

    Je ne vois pas où l’on peut déceler le moindre anti-américanisme dans mon papier et je ne dis pas non plus que la pleine intégration à l’OTAN nous aurait contraint à suivre les Etats-Unis en Irak (cf Allemagne).

    En revanche, il est clair que l’OTAN est un frein à la constitution d’une organisation européenne de la défense car il y a concurrence entre les deux.



  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 12 mars 2009 11:36

     @ Faxtronic,

    A nous de faire de l’Europe un instrument de solidarité entre les nations.

    @ Matéo34

    Bien sûr, les pays d’Europe de l’Est ont droit aux fonds régionaux, mais cela est venu très tard. Nous aurions du les aider davantage dès le lendemain de la chute du mur de Berlin, d’où ma référence au plan Marshall.

    @ Hieronymus

    Je soutiens à la fois que le soutien est venu beaucoup trop tard et que les pays occidentaux ont imposé une transition économique (qui est différente du soutien) beaucoup trop rapide et brutale. Joseph Stiglitz montre particulièrement bien dans son livre "La Grande Désillusion" les erreurs qui ont été commises, notamment en Russie.

    Bien sûr, il fallait investir à l’Est, mais principalement pour vendre à l’Est et pas surtout pour vendre à l’Ouest car cette logique de libre-échange provoque chômage et déflation salariale chez nous.

    Le plan de soutien pour l’ancienne Europe de l’Est est un moyen de leur faire accepter de mettre des barrières commerciales au sein même de l’Union Européenne (sans cela, il n’y a aucune raison qu’ils acceptent, à raison si on pense à leurs intérêts). Ces écluses commerciales permettront à chacun de se développer sans pousser à un nivellement par le bas qui est pour beaucoup dans la crise que nous vivons.



  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 6 mars 2009 11:10

     L’idée que j’avance n’est pas d’interdire les progrès technologiques pour préserver l’emploi tout le temps. Le débat que je souhaite créer porte sur le fait de faire une pause pour certains progrès technologiques dans des périodes de chômage de masse / en progression.

    Si je crois que dans une période de plein emploi, il est parfaitement légitime de laisser les acteurs économiques choisir ce qu’ils souhaitent faire (et donc mettre des caisses automatiques s’ils le jugent utile), je crois en revanche qu’en période de crise comme la nôtre, l’intérêt général passe sans doute par un coup de frein à certains progrès momentanément destructeurs d’emplois.

    Car quel sera l’impact de la généralisation de ces caisses ? Des dizaines de milliers d’emplois supprimés en peu de temps, des dizaines de milliers de drames humains pour des familles dont un membre se retrouve au chômage et pour la collectivité un coût bien plus important que ce que les entreprises vont y gagner. Je crois que l’intérêt général pousse à mettre un frein temporaire à ces pratiques.

    L’argument de la liberté est intéressant a priori, mais toute l’action de l’Etat consiste justement à encadrer cette liberté pour qu’elle n’agisse pas contre l’intérêt général. Et je crois qu’aujourd’hui, l’intérêt général consiste à restreindre l’utilisation des caisses automatiques, comme il a poussé les Etats à sauver les banques de leurs propres erreurs.

    Ce débat pourrait également en soulever un autre, celui de notre fiscalité, qui défavorise beaucoup trop le travail.

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