@JBL1960
Observations intéressantes.
"À un moment donné, la désobéissance civile,
donc la confrontation avec l’État sera inévitable, mais si nous faisons
tourner la société déjà localement en ignorant l’État et le système
politico-économique qui nous sont imposés, l’obsolescence de ces entités
ne fera que croitre et elles tomberons quasiment d’elles-mêmes ou avec
un petit coup d’épaule »non-violent". Nul besoin de se foutre sur la
gueule, la violence n’est pas dans nos gênes comme on tend à nous le
faire croire ! Sans dents, mais pas sans cerveaux !
"
Un peu de sagesse pour éviter les dérapages politiques ne feraient pas de mal, effectivement.
Question importante, malgré tout : que faites-vous face à un J-C. Juncker qui déclare en toute simplicité et en toute impunité qu’il n’a que faire d’une manifestation démocratique ?
Juncker dit « non » à la Grèce et menace la France
« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. », affirme notamment le président de la Commission européenne.
Intraitable. Dans un entretien au Figaro,
le président de la commission européenne adresse une fin de non recevoir
au gouvernement grec conduit par Alexis Tsipras. Sur l’annulation de la
dette, Jean-Claude Juncker, oppose à la Grèce un « non » catégorique :
« Athènes a accepté deux plans d’ajustement (de redressement, NDLR), elle doit s’y sentir tenue. Il n’est pas question de supprimer la dette grecque. Les autres pays européens ne l’accepteront pas. »
[OB Ca, tu vas voir qui de l’État ou de ses créanciers va gagner… P.S. 2 000 ans d’Histoire pour t’aider, comico…]
On a connu le président de la Commission plus conciliant quand,
Premier ministre du Luxembourg, il autorisait des dizaines de
multinationales à s’affranchir des législations fiscales des pays
membres de l’UE.
Les élections ne changent rien, affirme en substance le président de la Commission européenne. Sans prendre beaucoup de gants :
« Dire qu’un monde nouveau a vu le jour après le scrutin de dimanche n’est pas vrai. Nous respectons le suffrage universel en Grèce,
mais la Grèce doit aussi respecter les autres, les opinions publiques
et les parlementaires du reste de l’Europe. Des arrangements sont
possibles, mais ils n’altèreront pas fondamentalement ce qui est en place. »
Vous n’êtes pas certain d’avoir compris ? « Dire que tout va changer parce qu’il y a un nouveau gouvernement à Athènes, c’est prendre ses désirs pour des réalités »,
ajoute encore Jean-Claude Juncker, qui lâche une phrase terrible, qui
résume toutes les limites de la démocratie dans l’Union européenne :
« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »
Interrogé sur la France, et notamment sur la
question de savoir si la Commission va accepter d’accorder à notre pays
un délai supplémentaire pour réduire le déficit à 3 % du PIB,
Jean-Claude Juncker se montre également rigide et menaçant.
Rigide quand il radote le credo de toutes les Commissions : « Nous voudrions voir la France renforcer ses réformes, en nombre comme en intensité. » Selon lui, « la France soufre d’un manque de réformes dites structurelles, de réformes qui portent sur l’essentiel (…). Elle doit soigneusement examiner les faiblesses de son droit du travail ». Menaçant lorsqu’il réaffirme qu’« il n’y a pas d’autre remèdes que de la consolidation budgétaire » (sic) et n’exclut pas de sanctionner la France si son déficit n’est pas réduit : « Un pays ne peut pas échapper aux sanctions s’il ne respecte pas les règles. »
Il n’y a pas de « diktat » allemand, affirme le président de la Commission européenne. « Cette impression d’un diktat, d’une machine allemande qui laminerait toute contradiction est parfaitement erronée », soutient-il. Avant de lever un coin du voile de secret qui entoure les sommets européens : « D’autres gouvernement, parfois même socialistes, étaient beaucoup plus sévères à l’égard de la Grèce, par exemple. » Une confidence dont la véracité ne nous paraît pas contestable. Allez savoir pourquoi…
Source : Politis