@chantecler
Quel « rapport de force » ?? Il faudrait peut-être tenir compte des essais précédents ? En quelques jours, la BCE a fermé le robinet bancaire de la Grèce, et Tsipras a été obligé d’obéir.
"(....)
Le gouvernement Tsipras
a en effet annoncé qu’il ne voulait plus traiter avec la Troika (BCE,
UE, FMI), qu’il ne voulait pas entendre parler de la dernière tranche
d’aide promise (7 milliards d’euros d’ici fin février) assortie de
conditions trop dures à ses yeux.
La BCE a voulu lancer un message politique fort au gouvernement
Tsipras, qui s’est comporté de manière désinvolte avec ses créanciers
depuis son arrivée au pouvoir, dénonçant tous les accords passés avec la
troika, dont
elle ne reconnait plus la légitimité. La BCE fait partie de la troika
depuis 2010, où elle joue un rôle de « conseil technique » à la demande de
la Commission européenne.
Alors que les gouvernements européens tergiversent sur la conduite à tenir face au gouvernement Tsipras, la BCE
a décidé d’agir. Ses moyens de pression sont puissants. Au sein du
Conseil des gouverneurs, les banquiers centraux allemands, finlandais,
néerlandais et autrichien ont pesé de tout leur poids pour couper le
robinet de financement principal de la Grèce et la faire revenir à la
raison.(...)
Cameron aussi a voulu utiliser les chantage à la sortie et le rapport de force !
Nada, wallou, rien du tout ! Il n’a obtenu aucun des changements des Traités qu’il voulait, il a été obligé d’organiser le referendum sur le Brexit. Tout ce qu’il a obtenu
c’est un accord avec les Chefs d’états européens, extérieur aux Traités et juridiquement contestable.
Et pourtant la GB n’est pas la Grèce, et son PIB est supérieur à celui de la France.