Renaud Bouchard

@Jason
Bonjour et merci pour votre commentaire.
Deux points :
1-Poutine se fout de la neutralité de l’Ukraine. Ce qu’il veut, ce sont ses terres, son blé et son industrie, pour faire chanter encore plus l’Europe de l’ouest.
/L’Ukraine « utile », bassin du Dombass, industries, mines, ne sera jamais rendue. Après l’Ukraine, à qui le tour ?/
-Kharkiv, Kiev (berceau de la Russie) la restauration de la NovoRossia avec la prise d’Odessa, la jonction avec la Transnistrie, la Bessarabie (pseudo-Moldavie), la Pologne et les Pays Baltes.
L’Union Européenne n’a rien vu venir : prise d’otage par le pétrole, guerre informatique et propagande sur le réseaux sociaux, menaces sur le blé, etc. Et poussées patientes sur les frontières.
/L’UE, l’Allemagne et la France, complètement inféodées au suzerain US, ont accepté et continuent de vouloir se soumettre à l’OTAN, à acheter du matériel militaire US, du GNL US, de considérer l’Ami Américain comme un allié alors qu’il n’est qu’un ennemi avéré que l’on a laissé détruire sans rien dire (ils ont explosé tout seul) le réseau de gazoducs Nordstream. 
2-A propos du mythe du PIB de la Russie égal à celui de l’Italie.
Veuillez lire J. Sapir sous : https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-interrogations-sur-le-pib-de-la-russie-par-jacques-sapir/
« Nous avons, au sein de « l’occident collectif » pour utiliser un terme très en vogue actuellement à Moscou, tendance à dénigrer ou a sous-estimer les capacités de l’économie russe. En particulier, il y a une sous-estimation constante de la capacité de l’économie russe à évoluer et à changer de modèle. Or, cette sous-estimation peut conduire à des choix stratégiques et des décisions inadaptées et peu judicieuses. En particulier, elle aboutit à minorer le soutien accordé par la population au gouvernement ainsi que les capacités productives de l’économie. Il convient de sortir des clichés et des stéréotypes véhiculés par une idéologie très russophobe afin de se confronter au monde réel. »

https://www.les-crises.fr/comprendre-la-croissance-russe-de-2023-par-jacques-sapir-russeurope-en-exil/

Les résultats pour le mois d’octobre 2023 qui ont été publiés le 30 novembre 2023 confirment que la Russie poursuit sa trajectoire de forte croissance qu’elle a entamée au début de ce printemps. C’est une croissance forte, qui s’inscrit naturellement dans un contexte de récupération du choc des sanctions subi en 2022. Cette croissance signe que la Russie a surmonté la majorité des conséquences quantitatives des sanctions imposées par les États-Unis et l’Union européenne.

Les résultats des trois premiers trimestres de 2023 montrent un accroissement du PIB sur la période allant de janvier à septembre 2023, par rapport à la période équivalente de 2022 est de 2,9%. Ce qui est encore plus intéressant est que, par rapport à la même période de 2021, cette hausse est de 1,0%. Nous sommes bien aujourd’hui en présence d’une croissance absolue de l’économie russe, puisqu’elle se traduit par une amélioration des résultats du PIB, non seulement par rapport à 2022 mais aussi par rapport à 2021, soit sur une période d’avant les sanctions. Aujourd’hui, la hausse du PIB est de 5,0% pour octobre 2023.

Bien à vous,
Renaud Bouchard

@Clocel

@jjwaDal
Bonsoir et merci pour cet excellente analyse.

« Sans porte de sortie on dérive vers le bras de fer nucléaire, comme en 1962.
Sauf qu’en 1962, on avait des chefs d’Etats et des diplomates. En 2024, on les cherche désespérément. Et il faut être deux pour négocier. »

Chefs d’Etats et diplomates existent.
Ils sont en Russie.
Ils ont l’expérience des relations internes et internationales. Il suffit de voir comment ont été créées les organisations telles que l’OCS Organisation de coopération de Shanghaï (Шанхайская Организация Сотрудничества, ШОС)

Les chefs d’Etats et diplomates occidentaux sont actuellement sous le boisseau de l’UE et des Etats-Unis quand ils ne sont pas en train d’être réduits à leur plus simple expression comme en France avec la disparition du Corps diplomatique.

La porte de sortie existe en mettant l’Ukraine, la France et l’UE au tapis.
Bien à vous,

Renaud bouchard

Aux Lecteurs

La manœuvre perverse continue.

On écarte tout débat du mignon devant le parlement.

Le président en tête à tête avec les chefs de partis, plutôt que le premier ministre face au parlement !

Tout l’esprit de la 5e. D’ailleurs le Conseil constitutionnel sera sans doute d’accord, si le président lui demande.

INFO LE FIGARO - L’Élysée a adressé des invitations aux patrons des partis représentés au Parlement pour une rencontre au « format Saint-Denis » dédiée à « la situation en Ukraine ».

Isolé parmi les pays occidentaux après ses déclarations sur un potentiel envoi de troupes au sol en Ukraine, Emmanuel Macron veut discuter du sujet avec l’ensemble des forces politiques françaises, selon les informations du Figaro. « Le président va recevoir jeudi 7 mars à 10h30 l’ensemble des chefs de parti ayant un groupe au Parlement dans un format “rencontres de Saint-Denis” dédié à la situation en Ukraine », confirme l’Élysée au Figaro ce vendredi.

Le chef de l’État avait reçu les chefs de parti dans ce même format en octobre dernier, quelques jours après les attaques du Hamas contre des civils en Israël. Le premier ministre Gabriel Attal participera également à la réunion.

Pourquoi faire ?

Aux Lecteurs.

Analyse passionnante à écouter :

https://youtu.be/yC1ZUw27D0k?t=352