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Bernard Conte

Tableau de bord

  • Premier article le 30/05/2006
  • Modérateur depuis le 03/08/2007
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Derniers commentaires



  • Bernard Conte Bernard Conte 29 décembre 2009 14:47

    Bonjour,

    à propos de déclassement et dans une approche un peu moins franco-française, je me permets de signaler la parution (il y a quelques semaines) de mon essai : La Tiers-Mondialisation de la planète aux Presses universitaires de Bordeaux.

    En voici la quatrième de couverture :

    La Tiers-Mondialisation de la planète, c’est le laminage des classes moyennes et la polarisation riches-pauvres de l’ensemble des sociétés, les ramenant toutes à l’état du Tiers-monde d’avant les « miracles ». On peut diversement décrire ce phénomène : « prolétarisation des classes moyennes », « classes moyennes à la dérive », « déclassement »… Bernard Conte analyse le caractère universel de cette transformation sociale comme résultat des politiques économiques néolibérales mises en oeuvre depuis le milieu des années 1970.

    Le libéralisme régulé des « Trente Glorieuses » fonctionnait sur la base redistributive du compromis fordiste au Nord et du clientélisme nationaliste au Sud. Puis la crise des années 1970 et l’implosion du bloc soviétique changèrent la donne et le capitalisme s’orienta vers la financiarisation et la dérégulation.

    Dans un premier temps, le monétarisme inspira les ajustements structurels : la désinflation compétitive au Nord et les programmes du consensus de Washington au Sud. Quand leur mise en oeuvre buta sur l’obstacle politique, l’ordolibéralisme prit le relais et entreprit, sur la base du post-consensus de Washington, de diffuser mondialement une « économie sociale de marché » purifiée.

    L’économique et le social sont alors progressivement déconnectés du politique, la démocratie devient virtuelle, la redistribution s’épuise et la classe moyenne est en voie d’euthanasie… La dynamique du capitalisme financiarisé globalise la structure sociale fortement dualisée des pays les plus pauvres : c’est la Tiers-Mondialisation de la planète.

    Écrit dans un style abordable évitant le jargon économique, cet ouvrage est destiné au lecteur soucieux de décrypter les liens entre politique, économique et social, sous un éclairage différent de celui que propose la « pensée unique ».

    J’ai trouvé une recension ici.

    cordialement

    Bernard Conte



  • Bernard Conte Bernard Conte 9 décembre 2009 06:52

    à Nicolas (fair trade)

    plutôt qu’une longue polémique, je vous engage à lire ce document : http://www.les-renseignements-genereux.org/var/fichiers/brochures-pdf/broch-equit-20080217-web-a5.pdf
    Critiques et espoirs du commerce équitable

    je tiens à votre disposition (je vais le mettre sur mon site) un diaporama : Dix raisons de douter du commerce équitable.

    très cordialement
    bernard



  • Bernard Conte Bernard Conte 8 décembre 2009 17:34

    Mon Cher Max,

    il faut défendre le « juteux » commerce équitable labellisé, menacé par la « volonté » de réduire les émissions humaines de CO2.
    Concernant l’empreinte carbone, que dire du jus d’orange du Brésil équitable ou pas ?
    Que dire des fleurs en provenance d’Afrique arrivant par avion réfrigéré ?

    Et j’en passe...



  • Bernard Conte Bernard Conte 12 septembre 2009 19:51

    L’autoentreprise, comme déjà souligné, c’est pour précariser sous prétexte de responsabiliser les gens, sous prétexte de les « libérer ».
    Cela va de pair avec le microcrédit qui, on le voit au Sud, permet une surexploitation des bénéficiaires... J’ai écrit tout cela.



  • Bernard Conte Bernard Conte 19 décembre 2007 09:18

    Bonjour Bernard,

    Je crois qu’un petit retour en arrière sur les notions de « capital fictif » de Marx et « d’économie de casino » de Keynes pourrait éclairer le débat.

    L’origine des problèmes actuels se situe dans le mouvement de libéralisation financière débridée engagée dans les années 1970-1980. Un des phénomènes majeurs ayant été la titrisation de la dette publique.

    A ce propos, je soumets quelques citations :

    « Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au dessus de la main qui reçoit. [...] L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain." (Napoléon Bonaparte (1769-1821).

    « Jusqu’à ce que le contrôle de l’émission des devises et du crédit soit restauré au gouvernement comme sa responsabilité la plus évidente et sacrée, toute référence à la souveraineté du parlement ou à la démocratie est inutile et futile. [...] Une fois qu’une nation s’est séparée du contrôle de son crédit, les gens qui font les lois importent peu. [...] Les usuriers une fois au pouvoir détruiront la nation". (William Lyon Mackenzie King (1874-1950), Premier Ministre du Canada de 1921 à 1930 et de 1935 à 1948).

    « Si vous désirez être les esclaves des banques, et payer pour financer votre propre esclavage, alors laissez les banques créer l’argent". (Josiah Stamp (1880-1941), Gouverneur de la Banque d’Angleterre, 1920).

    http://www.evolutionquebec.com/site/citation.html

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