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Taverne

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Simple citoyen, je ne n'adhère à aucun parti. 
Je suis juriste et, par passion : poète, philosophe et auteur de textes de chansons.
 

Tableau de bord

  • Premier article le 26/08/2010
  • Modérateur depuis le 28/10/2010
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Derniers commentaires



  • Taverne Taverne 17 janvier 2023 10:47

    Le point 7 propose un reset ou une recette : « trier voire ignorer ce qui est exprimé par les habilités à parler du système ». 

    Un reset cartésien est trop long et fatigant. 

    Ignorer des informations est quasi impossible. Notre cerveau n’est pas équipé d’un système anti-spam qui relègue automatiquement les messages indésirables dans un dossier spécial.

    Notre cerveau a tendance à trop absorber car il est émotif. Dès lors, il faut trier a posteriori et cela n’est pas chose aisée.

    A propos du sommeil et surtout du rêve, la nature nous a donné par ce moyen un système ingénieux et grandement utile. Le rêve évacue les déchets et fait peut-être à sa manière une forme de « reset ». Nous sommes plus frais le matin. Ensuite, il s’agit de ne pas trop s’exposer aux pollutions mentales qui nous bombardent. Pas simple car nous sommes cernés. 

    A défaut de pouvoir faire un « reset » à l’état d’éveil, il reste toujours possible de faire un nettoyage éveillé en écoutant de la bonne musique, en lisant les bons auteurs anciens ou par d’autres voies saines. « Sain » voilà le mot lâché ! Mais comment retourner à l’état sain ? Quelles sont les choses saines ?

    Sinon, comme alternative au « reset », et en moins violent, vous disposez de la touche « Echap » ! Couper la télé, par exemple. 

    Faire « Echap » et, hop, on s’aère !





  • Taverne Taverne 13 janvier 2023 11:17

    @Silence, on pique !

    J’ai entendu aux infos que depuis l’annonce de la réforme, les assurances privées de retraite sont submergées de demandes. Le privé se frotte les mains...

    En tous cas, Elisabeth Borne est sereine. Elle s’est arrangée pour ne pas être touchée par sa réforme « nécessaire et juste ».

    Elle peut écouter le concerto numéro BWV49-3 dit concerto des « plumeurs de pigeons ». Un concerto de Bach spécialement créé en son honneur (notez bien le numéro du concerto...).



  • Taverne Taverne 12 janvier 2023 14:17

    @Fergus

    Les 1200 €, c’est le miroir aux alouettes !

    Tu évoques les « pensions minimales à 1200 euros. » Mais :

    1  Ce montant est un arrondi supérieur au montant réel
    2  C’est en brut et il faut déduire les divers prélèvements : « 

     »La contribution sociale généralisée (CSG), la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) et la contribution de solidarité pour l’autonomie (Casa) s’appliquent aux pensions de retraite.« (source

    3 — Il y a l’inflation et la non indexation sur la future inflation.
    4  Le gouvernement se réserve le bon plaisir d’augmenter les taux de ponction des CSG, RDS et autres.
    5  The last but not the least pour compléter la liste : il faut une carrière complète. Chose de plus en plus rare d’autant que c’est une notion est...évolutive. En effet, qu’est-ce que sera une »carrière complète« au sens des prochaines réformes de retraite ? On ne peut pas le savoir...

    Donc, les 1200 €, c’est bien le miroir aux alouettes ! et nous connaissons tous la chanson : 

     »Alouette, gentille alouette.
    Alouette, je te plumerai !"



  • Taverne Taverne 12 janvier 2023 12:19

    Le travail ne doit pas être l’instrument de l’appropriation de l’homme par l’homme.

    Le travail doit être valorisé comme l’activité qui permet d’accéder à l’autonomie, à la satisfaction de ses besoins et à la solidarité avec les plus faibles. 

    Le travail, vu comme instrument de l’appropriation de l’homme par l’homme, crée une sorte de droit de tirage illimité sur la personne du salarié jusqu’à ce qu’épuisement ou mort s’ensuive. Ce n’est pas là une conception digne et humaniste du travail. 



  • Taverne Taverne 12 janvier 2023 12:02

    Civilité et réforme des retraites

    En somme, Rousseau fait observer que le passage de l’état naturel à l’état de civilité passe par le questionnement suivant : « est-il légitime de posséder ? Voilà la question essentielle. Et le philosophe répond quelque chose comme »c’est légitime mais jusqu’à un certain point qui est à définir dans le contrat social".

    Ainsi, il est légitime que chacun se possède lui-même et s’extirpe de toutes formes d’esclavage. Il n’est pas légitime de s’approprier la nature par opportunisme et par le seul souci du gain égoïste.

    Le patron qui détient un droit de tirage illimité sur son salarié jusqu’à épuisement physique et moral de celui-ci, commet un abus de droit. Le salarié qui ne peut plus obtenir qu’un droit de tirage très conditionnel à une retraite décente est simplement spolié d’une part non négligeable de son existence même.

    Il existe manifestement un déséquilibre entre les droits de tirage des uns et des autres. Le malheur, c’est que l’Etat, garant de la civilité et de la justice dans l’idée de Rousseau, se ranger ici du côté des plus forts. 

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