• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Alexis Toulet

Alexis Toulet

Ingénieur et analyste des systèmes.
Webmestre du site communautaire d'investigations sur les crises Noeud Gordien
 

Tableau de bord

  • Premier article le 09/10/2013
  • Modérateur depuis le 17/02/2014
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 75 183 4013
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 235 161 74
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Alexis Toulet Alexis Toulet 30 juillet 2015 18:53

    @bernard29

    Il s’agit d’une « réalité alternative » smiley ... Un univers parallèle, où les choses se sont passées différemment.

    Dans la réalité que nous connaissons, c’est bien sûr Mikhail Saakashvili, ancien président géorgien, fauteur de guerre en 2008 et recherché dans son pays, qui est devenu le gouverneur de la région sud-ouest de l’Ukraine, notamment d’Odessa là où les partisans extrémistes brûlèrent vifs plus de 40 contestataires en mai 2014.



  • Alexis Toulet Alexis Toulet 27 avril 2015 11:54

    Le danger d’une guerre nucléaire intentionnelle est extrêmement faible. Au sujet de la Crimée en mars 2014 Poutine lors de sa récente intervention télévisée n’a cité la possibilité de mise en alerte des forces nucléaires russes que pour le cas hypothétique où les Etats-Unis ou l’OTAN seraient intervenus militairement en Crimée. Ce qui n’avait aucun risque d’arriver, sachant que le président américain n’est pas totalement fou.


    En revanche, les auteurs de cette tribune ont mille fois raison de souligner que la doctrine du lancement sur alerte est d’une folie manifeste : elle présente un risque certain de mener à des décisions irréfléchies et irréparables en cas d’erreur sur la détection, et elle est de plus parfaitement inutile à la dissuasion ! Noter d’ailleurs que ni la France, ni la Grande-Bretagne, ni la Chine n’ont une telle doctrine. Si par exemple la France était frappée par un bombardement nucléaire, la riposte serait exercée plus tard avec les missiles sur sous-marin à la mer, lequel aurait survécu à l’agression, sa mobilité et sa furtivité rendant impossible de le détruire préventivement.

    A la fois Etats-Unis et Russie devraient abandonner de toute urgence la folle option de « lancement sur alerte ». Y compris si « celui d’en face » ne l’a pas encore fait : cela ne diminue en rien la dissuasion, cela ne fait qu’éliminer un risque stupide de guerre nucléaire accidentelle !



  • Alexis Toulet Alexis Toulet 23 février 2014 11:40

    Isga,


    La Cour des Comptes évaluait en 2012 le coût futur de démantèlement des centrales existantes à 32 milliards d’euros. Voir page 86 de leur rapport.

    Compte tenu d’une puissance installée de 60 GW, d’un temps de fonctionnement annuel de 7500 heures, pendant une durée de 50 ans, la production se monte à 22,5 trillions de kWh. Le coût du démantèlement représente donc 0,14 centimes par kWh. C’est à dire une faible partie du coût total de l’électronucléaire, lequel est très inférieur au coût des centrales solaires dont vous parliez, même sans prendre en compte le coût de la gestion de l’intermittence, dont vous évitez de parler... par oubli ou parce que le sujet vous embarrasse ?

    La Cour des Comptes est chargée de pointer tous les coûts de l’Etat, et ils sont généralement sans pitié pour les risques de dérive, tout en étant qualifiés pour les étudier en détails. C’est donc l’institution la plus crédible pour obtenir des chiffres un peu fiables.

    Cependant, même en prenant l’estimation que vous citiez soit 103 milliards pour le démantèlement, on n’arriverait qu’à 0,45 centimes par kWh, toujours beaucoup trop faible pour que l’électronucléaire ne soit pas la meilleur marché des énergies électriques, à la seule exception de l’ultra-polluant charbon.

    Respectueusement, avant de faire des conclusions sur la rentabilité... je conseille de sortir la calculatrice smiley !


  • Alexis Toulet Alexis Toulet 21 février 2014 22:46

    La concentration de l’atmosphère en CO2 est actuellement de près de 400 ppm (parties par million), soit 0,4 pour mille, ou encore 0,04%.


    Sur votre question, la formule approximant au premier ordre le forçage radiatif dans le cas du CO2 est : http://upload.wikimedia.org/math/7/4/9/74945338ec357d4a68e5f5356f8f19a0.png

    ---> Cela veut dire que le forçage est proportionnel au logarithme de la concentration en dioxyde de carbone. 

    A titre d’exemple, sachant que la concentration en CO2 était lors des périodes glaciaires de 180 ppm et à l’époque pré-industrielle de 280 ppm, cela veut dire que lorsque la concentration de CO2 sera de 280 * 280 / 180 = 435 ppm (nous y arriverons) le forçage radiatif aura autant augmenté par rapport à l’année 1800 qu’il n’avait augmenté entre période glaciaire et 1800. La différence de forçage radiatif entre disons l’an -20 000 et 1800 correspondait à une différence de température moyenne d’environ 8 °C. Il y a donc tout lieu de penser que la différence de forçage radiatif avec une concentration en CO2 atteignant les 450, puis 500 ppm etc. aboutira à une nouvelle température moyenne sur Terre supérieure de plusieurs degrés, peut-être jusqu’à 8 ou 10 °C au final.

    En revanche la transition vers une température beaucoup plus élevée n’est pas immédiate, elle pourrait prendre plusieurs siècles. Et bien d’autres phénomènes entrent en jeu qui peuvent réduire ou amplifier l’effet de la concentration en CO2. C’est bien pour cela que des nuées de scientifiques étudient ces phénomènes en détail.




  • Alexis Toulet Alexis Toulet 21 février 2014 17:18
    Prototypes j’entends bien, mais je ne vois aucune raison d’espérer une diminution significative du coût de production du kWh si ce genre de centrales se multipliait. En l’état, c’est beaucoup plus cher que le nucléaire, même sans tenir compte du coût de l’intermittence... qui n’est pas encore connu puisqu’on ne connaît pas encore de solution pour y faire face à grande échelle !

    Le coût de démantèlement des centrales nucléaires n’est qu’une faible partie du coût total de l’électricité produite, il ne change pas la comparaison globale. Encore moins le coût du stockage long terme qui est relativement faible : un seul site pour la France, et tous les déchets de très longue vie stockés ad vitam aeternam dans une couche géologique ultra-stable, sans plus besoin de surveillance.

    Concernant l’Allemagne, l’effort massif qu’elle a entrepris de transition vers éolien et solaire aux dépens du nucléaire a eu pour résultat d’y augmenter grandement le coût de l’électricité et d’y empirer les rejets de CO2 déjà largement plus élevés que les nôtres. Ce dernier point du fait des centrales à charbon utilisées pour pallier l’intermittence des renouvelables... 
Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv