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Alexis Toulet

Alexis Toulet

Ingénieur et analyste des systèmes.
Webmestre du site communautaire d'investigations sur les crises Noeud Gordien
 

Tableau de bord

  • Premier article le 09/10/2013
  • Modérateur depuis le 17/02/2014
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Derniers commentaires



  • Alexis Toulet Alexis Toulet 9 octobre 2013 23:17

    A noter que la 1ère solution n’est pas impossible, à condition que « les marchés » c’est-à-dire d’autres banques et fonds de placement acceptent de prêter l’argent nécessaire à l’Etat. C’est bien ce qui s’est passé quand l’Irlande a garanti les pertes de ses banques : son déficit public 2010 était égal à 32% (! ! !) de son PIB ce qui signifie qu’elle avait emprunté l’argent servant à renflouer les pertes de ses institutions financières. Naturellement les conséquences à court / moyen terme sont très sévères, mais un gouvernement peut tout de même prendre ce genre de décisions.


    La 2ème solution (planche à billets) nécessite de sortir de l’euro. Comme vous le dites, cela nécessite de sortir au préalable de l’UE, ce qui ne peut se faire « à chaud » dans les quelques jours qui suffisent à une crise financière pour se développer. Cela ne peut se faire en urgence. Du moins ... SI l’on respecte les traités ! La question ne se pose certes pas « en temps normal », mais sous la pression d’une crise très dangereuse, bien des choses peuvent devenir possibles.

    Par exemple, une sortie « éclair » de l’euro par la France, les autres pays acceptant qu’exception soit faite aux traités... et étant « motivés » pour l’accepter par la certitude que s’ils le refusent, non seulement cela n’empêchera pas le Président d’agir, mais alors la France sortira de l’UE entièrement et non de la seule monnaie unique, et l’UE cessera d’exister - il est difficile de l’imaginer survivre à la sortie de la France. Et le Président a incontestablement un tel pouvoir. L’article 16 de la Constitution lui permet en tout état de cause d’assumer les pleins pouvoirs s’il estime le fonctionnement régulier des institutions menacé, et rien ne l’empêche de décider qu’un effondrement bancaire représente une telle menace. Quant à la possibilité pour l’Union d’intervenir pour empêcher le Président une fois revêtu des pleins pouvoirs de suspendre l’exécution des traités... il faudrait que l’armée fédérale entre en action smiley ! Compte tenu de cette réalité institutionnelle, il est probable qu’un Président décidé à agir n’aurait même pas besoin d’utiliser l’article 16 : il lui suffirait de menacer de faire « pire » que de sortir la France de l’euro pour obtenir l’accord de ses homologues de l’euro-zone et une formule du type « Ça n’est pas dans les traités, mais... mais en fait si ça y est »

    La 3ème solution est à mon sens la meilleure. Que l’on considère souhaitable que la France sorte de l’euro - c’est mon cas - ou que l’on ne le souhaite pas, de toutes façons socialiser des pertes privées est d’une part un monument d’injustice, d’autre part une invitation à encore plus d’irresponsabilité. Jusqu’ici cependant, seul le gouvernement islandais a eu la rectitude morale et le courage de choisir cette solution.



  • Alexis Toulet Alexis Toulet 9 octobre 2013 22:51

    Le FGD comme le FGAP sont bien missionnés pour rembourser des montants jusqu’à 100 000 / resp. 70 000 euros par déposant, et non un certain pourcentage de ces montants. C’est indiqué par exemple ici pour le FGD http://www.garantiedesdepots.fr/fr/garanties-du-fgdr/la-garantie-des-depots


    En revanche, c’est bien la capacité de ces fonds à remplir cette mission qui est en cause. Et aucune garantie explicite de l’Etat ne l’assure puisque ces fonds sont privés, sans même parler du fait que l’Etat pourrait ne pas être en mesure de rembourser...


  • Alexis Toulet Alexis Toulet 5 mars 2007 23:31

    Article intéressant.

    Juste une précision concernant les bombes atomiques : si l’on en croit la littérature ouverte, les plus légères armes jamais fabriquées pesaient tout de même une cinquantaine de kilos. Si on se rappelle qu’une arme au plutonium nécessite environ 5 kilos de cette matière, plus bien d’autres choses (notamment une protection antiradiations pour les artificiers manipulant l’engin !), on comprend qu’il serait difficile de faire nettement mieux.

    Un missile avec une charge de 20 kilos qui emporterait une arme nucléaire, ce n’est donc pas crédible.

    A noter que si on imagine qu’une grande puissance pourrait fournir des armes nucléaires miniaturisées à un groupe non-étatique, ladite grande puissance pourrait tout aussi bien ajouter à son cadeau quelques missiles à poudre propres à servir de vecteur... qui sont nettement moins difficiles à fabriquer smiley !

    Un pays qui jouerait ce genre de jeu donnerait à un groupe non-étatique présumé incontrôlable le pouvoir de l’impliquer comme co-responsable dans une attaque nucléaire contre n’importe quelle autre puissance... une responsabilité qui serait probablement découverte tôt ou tard, avec les conséquences qu’on peut imaginer smiley ! Imbécillité totale serait un mot beaucoup trop faible pour décrire ce genre de pratique. Il n’y a tout simplement aucune chance que cela arrive.

    Bref, les groupes non-étatiques peuvent et pourront organiser des attentats pour tuer des centaines, voire (difficilement) des milliers de personnes (9/11), à l’explosif, à l’avion de ligne, à l’arme chimique simple... Ce n’est pas rien, certes. Mais à l’échelle des grands Etats, c’est très limité, presque dérisoire.

    Demain comme aujourd’hui et comme toujours, les grands massacres et les grandes crises seront le fait exclusif des ... grandes puissances.

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