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ddacoudre

ddacoudre

poète essayiste militant à la retraite.
La vie commande d’être convaincu qu’il y a un absolu où tout ce que nous concevons s'écroule, Il faut donc comprendre que celui qui dispose d’une certitude absolue peut se suicider car c’est un mort vivant et ne peut développer pour vivre que la mort qu’il porte.
 

Tableau de bord

  • Premier article le 06/06/2007
  • Modérateur depuis le 27/06/2007
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Derniers commentaires



  • ddacoudre ddacoudre 23 juillet 2007 20:27

    Forest ent bonjour. Ta synthèse est rapide et juste, mais je ne crois pas en la séparation des pouvoirs, pour plusieurs raisons que je te développerais plus loin.

    Nous sommes depuis le développement des transmissions par ondes entrés dans l’aire de l’immédiateté et par la quasi disparition des distances concernant la diffusion ou rediffusion de l’information. Je ne crois pas que nous puissions, concernant l’information allé plus vite utilement nous concernant car notre organisme réagit à la vitesse de 180 à 360 millisecondes pour la perception d’une image, et nous en avons conscience entre 540 et 720 millisecondes ; alors qu’une machine peut traiter des millions d’informations à la vitesse de la lumière. Et nous ne pourrons demander à notre organisme de vivre à la vitesse de recherche d’un gain équivalent à celui des capacités de traitement des informations par ordinateurs et autres appareils qui ne cessent de croître.

    Alors pouvons-nous être étonnés que ces moyens techniques soient utilisés à toutes fins pour construire des pouvoirs « Pinocchioesques », pouvons nous être surpris de voir le principe Pavlovien être abondement mis en pratique à toutes fins y compris politiques.

    Notre existence se construisant autour de la circulation d’information rien n’est donc moins étonnant que d’aucun s’en servent et s’y construisent des pouvoirs réels ou évanescents.

    Ce qui caractérise cette fin du XX et début XXI est l’accroissement des comportements déloyaux. Ils croissent sous la conjonction de la multiplicité des disponibilités de biens et services, par la disponibilité d’une information dantesque partielle, souvent non vérifiable qui exige une crédibilité pour être reçu en l’état, ce qui n’est pas le cas, par le développement de plus en plus complexe de nos sociétés qui ne sont pour la plupart du temps accessible qu’aux initiés, par une réduction de la culture générale au bénéfice de l’instruction professionnelle, par la culture de l’élitisme stupide qui fait encenser des stars et vilipender les élites productives ou gestionnaires, enfin par la recherche d’un hédonisme gratuit.

    Dur dur pour tous ceux qui ignorent qui est Commode et marc Aurèle.

    Ainsi, devant la nécessité qu’il y aurait de faire un tri dans la diffusion d’écrits, d’informations, tri qu’il ne faut pas assimiler à la censure existante, sans remettre en cause le droit de penser, d’écrire librement, et aussi de se tromper, je pense qu’il vaut mieux, pour assurer une diffusion d’informations sérieuses, instruire les lecteurs et auditeurs en actualisant leur connaissance et leur savoir au fil de l’existence, afin qu’ils soient toujours aptes à faire le tri eux-mêmes.

    Et dans ce magasin là, celui de la méconnaissance dont nous n’avons aucune idée, si nous y accédions sans connaissance bornée, structurée nous sombrerions très certainement dans la folie faute d’avoir les capacités cérébrales suffisamment organisées pour y faire face, comme sombre dans la folie tout sujet qui n’a plus d’identité, de passé référentiel, de nom. C’est pourtant cela qui attend les hommes de demain, car ils ne feront pas face au monde avec l’enseignement d’après guerre recomposé et appauvri comme serviteur du libéralisme économique.

    Libéralisme économique qui a son intérêt comme essai ou marche pied ; mais qu’il nous faudra dépasser pour ne pas en mourir. Un libéralisme que nous avons élaboré par défaut de connaître le monde objectif auquel nous appartenons, mais dont bien des hommes avaient pressenti qu’il ne pouvait pas être un monde de soumission.

    Sur la séparation des pouvoirs je tique toujours.

    Cela veut dire quoi, que la puissance publique n’aurait pas droit d’accéder aux technologies de l’information pour informer et rendre compte de son activité aux citoyens voire convaincre.

    Que seule la puissance financière a le droit de posséder les moyens d’information.

    Que quelqu’un ou quelque chose disposerait de l’essence absolue pour juger des événements.

    Que ceux qui sont engagés par leur idéaux devraient s’abstenir de les faire prévaloir par les voix médiatiques. Qu’il serait inique de vouloir convaincre l’autre des points de vue que l’on défend.

    Il serait certainement plus clair et plus « démocratique » que la puissance publique organise l’expression médiatique des corps constitués, puisque nous disposons des moyens technologique pour le faire.

    Ainsi chacun pourrait prêcher pour sa paroisse voire se discréditer par l’abus de manipulation ou de désinformation. Mais c’est le contraire que nous faisons, nous recherchons l’inexistant, le journal indépendant dépendant de son groupe. Nous cherchons l’inexistante information impartiale, puisque qu’elle va dépendre de la sensibilité de celui qui va la rapporter. Chez nous nous tenons secrètes nos idées politiques, syndicales, contestataires, non-conformiste, car contrairement à ce que nous affirmons nous ne respectons pas les idées des autres.

    Alors où faut’ il faire une séparation des pouvoirs en matière d’information ?

    Le fait d’être partisan n’empêche nullement la crédibilité de ses dires où écrits, ni la possibilité de se tromper par méconnaissance, mais ce qui, tout en se comprenant, ne devrait pas être acceptable c’est l’exploitation de l’ignorance de l’autre par les plus instruits et puissant.

    Et de ce coté là comme tu le notes nous sommes encore au XX siècle. Quand aux autres séparations des pouvoirs il y a un réel glissement vers l’autoritarisme construit autour de la thématique sécuritaire pour vivre un hédonisme gratuit, et à plus long terme un nouveau paradigme de la fascisation, mais ce serait trop long à développer. Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 11 juillet 2007 01:52

    harma bonjour. c’est souvent comme cela il n’y a pas dans la vie des champs séparés tout se mixe. il n’y a que nous dans nos explications linéaires qui les établissons pour être compréhensible. De plus il existe baucoup de mots aux multiples significations, ainsi individuation ne doit pas être pris au sens psychanalitique mais au sens sociologique définie par émile Durkeim. ensuite la liberté n’est que subjective, c’est là son intêret, car chacun peut y faire appel pour se retirer d’un événement qui le soumet. mais comme toute société dise proner la liberté, plus particulièrement la notre, il est interressant d’y regarder de plus prés.

    Aussi quand l’on essai de regrouper les differantes perceptions l’on s’aperçoit que l’on peut sérier plusieurs approches qui bien sur dans le quotidient interfèrent. cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 11 juillet 2007 01:23

    Finael bonjour ; ton commentaire est très intéressant.

    Tu pourrais le pousser beaucoup plus loin, en prenant en compte que tous les événements que nous réalisons sont le produit de ceux précédant, eux-mêmes résultat de l’incidence environnementale dans laquelle nous sommes tous acteurs.

    Si à cela tu ajoutes le fait que nous de disposons pas du réel libre arbitre, sinon qu’une représentation tronqué qui nous est nécessaire pour agir. Si tu ajoutes également que nous ne faisons que des raisonnements linéaires, ceci tenant à la structure de notre cerveau qui développe et explicite avec lenteur ses perceptions sensorielles. Alors effectivement faire des certitudes futurologiques est une gageure. Mais cela n’empêche pas la recherche de régularités observables et mesurables pour nous indiquez une probabiliste orientation malgré notre faiblesse du raisonnement devant nos sens. Mais ce sont nos sens qui demeureront déterminant, et tant que nous ne percevrons pas « sensoriellement » la mise en danger de notre espèce pas notre mode de vie, rien ne bougera sauf à passer par le conditionnement au travers du débat idéologique sur de nouveau projet de société générés par la prise en compte par l’affect de données observées et mesurées dont certain se font les portes paroles, si la « nature » transforme la donnée aléatoire en un événement déterminé.

    Alors la décroissance par des choix d’utilité est possible sans tomber dans la régression, mais il faut donner à notre biologie en quête permanente de désidérabilité les moyens de son expression. Pour ce faire nous disposons d’une richesse presque inépuisable et renouvelable par génération notre, intelligence.

    Aussi passer du temps agréable à la développer et la cultiver, même contre une rémunération, vaut bien tous les achats inutiles et ostentatoires qui satisfont notre désir de possession et justifie le mortifère dogme de la croissance.

    Et le championat du mondede de la culture ne vraudrait il pas celui dela non culture du ballon rond par exemple. cordialement



  • ddacoudre ddacoudre 11 juillet 2007 00:21

    Bonjour.

    Je trouve toujours amusant de voir des chercheurs découvrir les résultats de la sélection par la compétition. De ce que l’on a appelle l’Etat providence où celui-ci s’engageait dans la régulation des inégalités nous avons opté pour une concurrence supposé débridé à l’exemple des USA et du modèle Anglo-Saxon.

    Et depuis nous faisons le même mensonge que lors du nuage radio actif de Tchernobyl. Connaissant les conséquences néfastes de cette option aux USA et chez les Anglo-Saxon, pourquoi voudriez-vous que ses méfaits, (désocialisation, violence collective, ghettoïsation, sectorisation, « endogamie et homogamie sociale ») restent à notre frontière.

    Peut-on ignorer que dans une compétition il y a des derniers, et ce n’est pas parce qu’ils seront derniers qu’ils en désireront moins les biens semblables à ceux qui peuvent se les offrir.

    bien moins encore avec les actions publicitaires qui accroissent la désidérabilité.

    Vouloir laisser le marcher fixer les règles c’est comme organiser n’importe qu’elle rencontre sportive sans arbitre.

    Mais de fait la sélection sociale par les revenus et le savoir s’impose et engendre les « zonifiquations » lié au dicton populaire séculier qui se ressemble s’assemble. A moins d’une volonté politique d’infléchir les conséquences néfastes de la loi du marché sur les derniers de la course, il ne peut en être autrement. Sauf que la société n’est pas une olympiade, le dernier continue d’existe et n’en reste pas moins un humain. Si bien que le rappel de la morale souvent mise en avant pour réclamer à ces derniers moins de troubles, n’est pas faite pour leur demander de mourir en silence. Alors chacun se retrouve et recherche le peloton de ses moyens pour lui et les siens avec le secret espoir de rejoindre la tête de la course. Ainsi la mobilité sociale en tant qu’ascenseur social dépend étroitement de la famille constitutive de l’individu. Et l’école tremplin social par excellence dans les années d’après guerre c’est spécialisé par réforme successive dans l’homogénéisation sociale.

    Aussi si l’urbanisation industrielle et technologique à favorisé l’autonomie de l’individu et a permis la « libération » de la personne, faut-il encore que cette libération ne soit pas une illusion et pour se faire, il faut qu’elle soit capable de constituer une communauté socio-économique et non une communauté économico/sociale, pour que l’autonomie individuelle soit créatrice de fraternité et de cohésion, et non productrice de peurs et d’indifférence. Pour ce faire, l’évolution que voudront donner les Hommes à la famille et son complément l’école aura toute son importance. Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 11 juillet 2007 00:17

    Bonjour.

    Je trouve toujours amusant de voir des chercheurs découvrir les résultats de la sélection par la compétition. De ce que l’on a appelle l’Etat providence où celui-ci s’engageait dans la régulation des inégalités nous avons opté pour une concurrence supposé débridé à l’exemple des USA et du modèle Anglo-Saxon.

    Et depuis nous faisons le même mensonge que lors du nuage radio actif de Tchernobyl. Connaissant les conséquences néfastes de cette option aux USA et chez les Anglo-Saxon, pourquoi voudriez-vous que ses méfaits, (désocialisation, violence collective, ghettoïsation, sectorisation, « endogamie et homogamie sociale ») restent à notre frontière.

    Peut-on ignorer que dans une compétition il y a des derniers, et ce n’est pas parce qu’ils seront derniers qu’ils en désireront moins les biens semblables à ceux qui peuvent se les offrir.

    bien moins encore avec les actions publicitaires qui accroissent la désidérabilité.

    Vouloir laisser le marcher fixer les règles c’est comme organiser n’importe qu’elle rencontre sportive sans arbitre.

    Mais de fait la sélection sociale par les revenus et le savoir s’impose et engendre les « zonifiquations » lié au dicton populaire séculier qui se ressemble s’assemble. A moins d’une volonté politique d’infléchir les conséquences néfastes de la loi du marché sur les derniers de la course, il ne peut en être autrement.

    Sauf que la société n’est pas une olympiade, le dernier continue d’existe et n’en reste pas moins un humain. Si bien que le rappel de la morale souvent mise en avant pour réclamer à ces derniers moins de troubles, n’est pas faite pour leur demander de mourir en silence. Alors chacun se retrouve et recherche le peloton de ses moyens pour lui et les siens avec le secret espoir de rejoindre la tête de la course.

    Ainsi la mobilité sociale en tant qu’ascenseur social dépend étroitement de la famille constitutive de l’individu. Et l’école tremplin social par excellence dans les années d’après guerre c’est spécialisé par réforme successive dans l’homogénéisation sociale.

    Aussi si l’urbanisation industrielle et technologique à favorisé l’autonomie de l’individu et a permis la « libération » de la personne, faut-il encore que cette libération ne soit pas une illusion et pour se faire, il faut qu’elle soit capable de constituer une communauté socio-économique et non une communauté économico/sociale, pour que l’autonomie individuelle soit créatrice de fraternité et de cohésion, et non productrice de peurs et d’indifférence.

    Pour ce faire, l’évolution que voudront donner les Hommes à la famille et son complément l’école aura toute son importance. Cordialement.

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