• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

ddacoudre

ddacoudre

poète essayiste militant à la retraite.
La vie commande d’être convaincu qu’il y a un absolu où tout ce que nous concevons s'écroule, Il faut donc comprendre que celui qui dispose d’une certitude absolue peut se suicider car c’est un mort vivant et ne peut développer pour vivre que la mort qu’il porte.
 

Tableau de bord

  • Premier article le 06/06/2007
  • Modérateur depuis le 27/06/2007
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 451 8114 12646
1 mois 1 35 116
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 389 389 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • ddacoudre ddacoudre 4 juillet 2007 23:56

    Bonjour.

    Ta réflexion est pertinente entre indépendance et liberté. Il y a un certain nombre de mots que j’ai rayé de mon vocabulaire, car ils datent d’une époque où les hommes se croyaient maitre de leur destin. La connaissance des mécanismes biologiques nous démontre même que nous ne disposons pas du libre arbitre, mais c’est une autre affaire. Je crois effectivement que l’indépendance journalistique n’existe pas plus que l’objectivité. Ce que nous qualifions d’indépendance n’est que le pourcentage plus ou moins marqué de la tolérance de celui qui les (emplois), des convictions propres à chaque journaliste et rédaction et la faculté de se vendre.

    L’aptitude à émettre un commentaire sur un événement est bien naturellement subordonné à sa propre histoire, elle-même issus d’un mode de pensé culturel. Ceci n’empêche pas la capacité à l’auto critique et à l’analyse pertinente, ni aux commentaires engagés lorsque l’on dispose de convictions affichées. L’essentiel est de ne pas tromper le lecteur ou l’auditeur.

    Il y a encore un espace de liberté qui permet de faire dire à d’autres tout le mal que l’on peut penser de celui qui vous muselle parce qu’il vous emploi. Mais dans la lutte pour la diffusion de l’information qui est l’outil par lequel l’on façonne le comportement et les idées des individus, il n’y a que chez les modernes chansonniers sous le couvert de la satire que l’espace de liberté est le plus large, malgrés quelques avatars.

    Le contrôle de l’information à toujours fait partie de la convoitise des dirigeants, et ne pas museler les journalistes en dehors de leur propre auto censure est une éthique en voix de disparition pour raison de scoops financiers et d’intérêts dogmatiques.

    il faut se rappeller que lors de l’ivention de l’imprimerie c’est la bible qui à été édité en premier. Ne pas oublier que Lénine est à l’origine de la désinformation, blanche, rouge, noire. Se rappeller que le mensonge du Pésident Bush a été relayer par bien des journalistes.

    mais qu’il existe aussi des journalistes sans frontière.

    Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 3 juillet 2007 22:28

    Bonjour ; si tu prends le temps de regarder l’évolution des grands groupes ainsi que des marchés financiers tous comme du développement de l’actionnariat, tu y observeras que durant les années Mitterrand les puissants ne se sont jamais autant enrichi. Mais il est vrai que les statistiques est la réalité perçu ne sont pas du même monde. Il est vrai aussi que dans le même temps c’est creusé petit à petit ce que l’on a appelé la fracture sociale ; que tu appelles le caca des années Mitterrand, et qui malheureusement n’a pas été solutionné par ses successeurs, et ne le sera pas par celui-ci, parce que nous sommes dans une phase de lente récession qui ne dépend pas du vote des français. Je souhaite toujours à ceux qui affiche la volonté politique d’enrayer cette chute de réussir, mais force est de constater que tous ceux qui ont précédé l’actuel Président l’on dit aussi sans plus de résultats globaux.

    Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 3 juillet 2007 01:07

    bonjour. bien vu. cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 3 juillet 2007 00:54

    Bonjour. Bonne question, je me la suis posé en 1983 quand il a commencé à se reconnaître dans la loi du marché. Ensuite en 1993 quand le socialisme est devenu social démocrate. Il aurait du alors renoncer au sigle d’un passé historique chargé de lutte contre le capitalime.Au contraire ils l’ont conservé pour faire la démonstration du mouvement de rénovation du PS.

    Mais ceci ne valait que pour les initiés du PS, pour beaucoup de militants de la base au son de PS résonnait toujours son passé salvateur, même pour de simple citoyens.

    En se reconnaissant dans la loi du marché, c’était une reconnaissance implicite du capitalisme recomposé. Car la loi du marché c’est le principe de base qui a donné naissance au capitalisme. Que celui-ci se soit restructuré au fil des évolutions technologiques et des besoins qui en sont nés, c’est indéniable. Est c’est justement dans cette recomposition qu’ils se sont retrouvé avec les anciens « capitaliste relookés » dans la loi du marché aussi. C’est ainsi qu’a droite ou a gauche aujourd’hui l’on a du mal à distinguer ce qui les sépare.

    D’une certaine manière le parti socialiste est devenu les délégués du personnel de la société française, et l’on sait très bien que les délégués du personnel n’ont pas de projet de société à émettre. Durant la campagne électorale, nous avons eu droit au travail famille patrie, un tantinet vichyssois. Mais personne n’à oser le relever. La famille, c’est grâce à elle, dont les membres qui la compose ont acquis par la lutte de classe les moyens de disposer d’une retraite suffisance pour aider leurs enfants et petits enfants, afin de palier à l’insuffisance de la solidarité nationale ; naturellement pour ceux qui ont cette chance. Le travail. A entendre les discours l’on nous ferait croire que la France est un pays de fainéants, et que la richesse qui s’étale est venu par magie, sans que tous ceux qui y ont participé depuis la sortie de la guerre y soient pour quelque chose. La patrie. Si le projet Européen, c’était en même tant qu’il glorifié la loi du marché doté d’un volet de protection social pour tous ses ressortissants, plutôt que de jouer sur les disparités entre partenaires, il y aurait eu moins de vraies fausses peurs. Ensuite ce débat autour de, moi je ne suis pas moins français que toi et je le prouve, était hallucinant.

    C’est caricatures sont bien sur insuffisantes pour relater tous les événements qui sont intervenus pour faire en sorte que tu te poses cette question. Je l’avais posé en ces termes à un dirigeant du PS début 1990 après la chute du mur de Berlin. « Maintenant que le mur de Berlin est tombé il reste un grand vide laissé par le communisme, comment compter vous le remplir ». Réponse « en développent le socialisme que nous représentons ». L’histoire a tranché, et tu comprends la résonnance de ta question. Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 28 juin 2007 00:37

    bonjour.

    je ne crois pas que vouloir bénéficier de bonnes conditions d’existence soit un tabou.

    Dés lors elles ne se reconnaissent pas dans les mesures de solidarité et d’entre aide, y compris la lutte de classe et syndicale, offrant assurance et sécurisation, ces mesures apparaissent comme des privilèges, comme des freins au développement d’une concurrence ultra libérale.

    D’une certaine manière un état d’esprit s’est retourné. Il fut un temps ou les salariés recherchaient les avantages et la sécurisation qu’offraient les grands groupes ou institutions.

    Maintenant ces derniers sont montrés du doigt comme sièges de privilégiés qui ne se sont pas soumis à la rigueur, aux mesures drastiques qu’exige le marché, et ceux qui n’en bénéficient pas espèrent leur remise en cause. Si bien que ceux même qui contestent ces »privilèges » espèrent individuellement de meilleures situations, et faute d’oser s’associer à un « groupe ou une famille d’intérêt corporatiste » s’en remettent à l’action de l’État qui lui-même préconise des mesures de rigueur drastiques.

    Cela ne se trouve pas dans les statistiques parce que nous ne le cherchons pas, parce que nous ne posons pas la question qui le ferait apparaître. Et même la poserions-nous, la honte d’être lâche, pleutre et servile nous la ferait éluder. La transition est d’ordre psychologique et simple : « j’envie à espérer mieux et si je ne peux l’obtenir, alors je souhaite intérieurement que les autres partagent ma frustration ». Car les hommes qui sont « lâche », faute d’avoir la clairvoyance de le percevoir et se l’avouer ne trouveront jamais le courage de lutter contre les servitudes tyranniques qui les accablent. Pire ils chercheront en quoi ils peuvent se justifier d’en être solidaire.

    Aujourd’hui qui n’a pas dit : « il n’est pas normal que les personnels de la fonction publique aient la sécurité de l’emploi ». Mais si vous demandiez à ces mêmes personnes si elles veulent que les agents de la fonction publique deviennent chômeurs, elles vous diraient non. Nous savons bien que la réponse ne tient qu’à la formulation de la question. Aujourd’hui par l’atomisation des unités productions « l’esprit de communauté de famille » a quasiment disparu sauf dans de grands groupes, de grandes institutions.

    Pourtant la recherche d’une autonomie, entretien et conforte l’idée que les hommes ne sont liés que par des liens d’intérêts, et que les liens affectifs sont bannis de l’activité économique, alors qu’il n’y a pas d’économie qui ne dépende fortement du jeu de facteurs humains. La recherche de l’autonomie entretient de la sorte un isolement social par peur des Uns d’aller vers les Autres, sauf au travers de tous les symboles sociaux qui les compense. Elle est devenue symbole d’indépendance, et elle se confond avec l’individualité égoïste confortée par une idéologie libérale, par une évolution technologique, une évolution éducative scolaire, et une évolution des mœurs.

    Malheureusement aujourd’hui la seule « communauté de famille » la plus marquée est celle des exclus. alors pourquoi pas un type de contrat unique comme base, illusion d’une égalité, car trés vite il devra s’adapter aux réalitées plurielles. Ce contrat type ne peut répondre au problème posé que je formule par cette aporie : si dix million de français suffisent à faire tourner l’économie, où les autres trouverons leurs source de revenus ?

    cordialement.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv