• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

ddacoudre

ddacoudre

poète essayiste militant à la retraite.
La vie commande d’être convaincu qu’il y a un absolu où tout ce que nous concevons s'écroule, Il faut donc comprendre que celui qui dispose d’une certitude absolue peut se suicider car c’est un mort vivant et ne peut développer pour vivre que la mort qu’il porte.
 

Tableau de bord

  • Premier article le 06/06/2007
  • Modérateur depuis le 27/06/2007
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 451 8114 12646
1 mois 1 35 116
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 389 389 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • ddacoudre ddacoudre 21 août 2007 18:38

    Bonjour. C’est bien cette tentative d’explication simple d’un processus plus complexe. J’ai aimé le commentaire d’un commentateur qui disait que pour une fois il appréciait des explications non partisanes. On peut à tors penser qu’elles ne sont pas partisanes parce qu’elles font l’objet d’un enseignement didactique. Pourtant cette forme de création de monnaie est une construction politique pour servir un système de pensée idéologique en organisant la création de monnaie en dehors du pouvoir régalien de l’Etat. La codification comptable également elle n’est pas plus neutre que le reste, les américains ont une comptabilité un peu divergente si bien qu’avec leur système certaine de nos entreprises seraient en faillite et vice versa. Aucun système quel qui soit ne peut être neutre, puisqu’ils sont le produit de la réflexion de l’homme sur le type d’organisation qu’il génère et dont il espère être le bénéficiaire. Ceci dit, cela ne dispense pas de connaître comment tous ces systèmes fonctionnent pour se forger sa propre opinion et orientation, et comprendre se qu’en disent les initiés sans se sentir perdu Bonne initiative pour plus il y a en librairie beaucoup d’ouvrage de vulgarisation de l’économie. Je recommande pour si retrouver dans le libéralisme dont il est souvent question l’ouvrage synthétique de Laurent Alain. Les grands courants du libéralisme. Edition Armand Colin. 1996. Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 21 août 2007 17:29

    Bonjour grap.

    Je crois effectivement que notre président sera un très grand communicateur. Je pense que tu as vu juste dans ton article. Il y en aussi d’autre qui ne se sont pas fait dupé. Je pense que ce type de situation dramatique, suivant la nature des actes commis dont nous n’avons pas connaissance, nous pousse à des présuppositions fantasmagoriques par rapport à l’idée que nous en avons ou par rapport à la diffusion médiatique qui fut la sienne il n’y a pas si longtemps au travers d’affaire qui ont fait la une des médias. C’est un sujet très sensible auquel nous nous sommes sensibilisé par des campagnes d’informations thématiques. Ce qui me parait navrant c’est justement l’absence de retenu de notre président. C’est le genre d’affaire qui réclame de la sobriété et de la sérénité, surtout après la triste affaire d’Outreau. Bien au contraire le pouvoir, le président en l’espèce mais il n’est pas le seul, exploite la juste empathie de la population devant des drames affectant des enfants pour se « zorroifier », se présenter en sauveur de tous les drames.

    A moins qu’il ne soit un génie et qu’il est la compétence fondée en toute chose, notre société compte suffisamment de praticien confirmé, pour savoir que ce n’est pas des effets d’annonces qui apporterons une solution à ce problème de déviance sexuelle criminalisé. Je pense que beaucoup connaissent l’histoire du petit chaperon rouge, si vous n’avez pas établi de lien il serait temps. L’empathie est une bonne chose car elle permet à chacun de se représenter ce que vit l’autre, seulement se le représenter car on ne peut pas partager avec lui la souffrance que l’on n’a pas reçue. Mais en abuser à tous les instants pour toute chose c’est pousser à la neurasthénie car nous ne pourrions pas vivre en pensant à tous les instant qu’il peut nous arriver quelque chose qui vient d’atteindre autrui. En cela le comportement de notre président est de ceux qui orchestrent l’événement est délétère. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas se protéger des nuisances d’autrui mais induire de la haine par compassion des victimes il y a là une dichotomie.

    Alors ensuite, ce que l’on réclame à la justice de l’État, ce n’est plus une justice « équitable », mais d’expurger le mal et de venger les victimes. On lui demande d’entreprendre une campagne de purification au bout de laquelle l’on s’aperçoit qu’il n’y a pas grand monde de propre y compris ceux qui le demandaient.

    Ce besoin d’inquisition s’est toujours manifesté dans toutes les sociétés, car il est sous-jacent du fait social qui semble toujours découvrir avec horreur les délits et crimes dont il est porteur dans l’unité de ses membres (les individus), et qui surgissent plus facilement suivant le type d’organisation que l’on se choisit, bien qu’il soit plus difficile à discerner dans les démocraties.

    Au moyen âge l’on exposait les délinquants et les criminels au pilori, et l’on brûlait sorcières et hérétiques. Aujourd’hui on les expose dans la presse populaire et autre, et les bûchers sont des fagots de mots qui remplacent le juge et le bourreau et font de l’opinion publique un « assassin » en liberté.

    Le plus souvent cela se fait au nom de la liberté de la presse qui ne cache que la jouissance du pouvoir qu’elle c’est octroyée grâce à l’angoisse et aux peurs qui paralysent la capacité de réflexion des individus, entretenues par la permanence d’une régression sociale qui se cherche des boucs émissaires. On ne peut tout à la fois demander qu’un individu soit mis à nu au nom de la vérité, qu’il soit donc fragile et vulnérable, et ensuite une fois qu’il est devenu faible, se jeter sur lui pour le « dévorer », et par-là se considérer comme des êtres civilisés. Cordialement



  • ddacoudre ddacoudre 21 août 2007 01:39

    Bonjour en théorie tu as raison les cycles de kondratiev le démontre même si les éléments à prendre en références se modifient et si les réponses à l’endiguement d’un krach sont plus rapide grâce à l’informatique. Les écarts entre nos pays riches et les tarifs pratiqués par nos propres investissements dans les pays d’orient (Chine Inde) devraient y conduire si dans ces états le niveau social ne croit pas ; alors le notre paraîtra spéculatif et finira par exploser comme n’importe quelle bulle qui se réajuste aux réalitées. Ceci ne ce contrecarre que par un autre projet de société, mais celui-ci en l’état ne pourra naître que du conflit, ou du krach. Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 21 août 2007 01:19

    Bonjour moebus. Pour répondre à ta question. Quand je parle de l’Etat c’est toujours d’une communauté d’individus qui confient leur choix à un gouvernement car ils ne peuvent pas l’exercer directement du seul fait de la loi du nombre. Je n’entends pas ce qui se conçoit aujourd’hui un groupement d’individus qui une fois élus ou désignés se croient les chefs ou le conseil d’administration de l’entreprise France.

    Economiquement pour moi le déficit est un moyen de mettre de la monnaie en circulation sans devoir allez la demander à ceux qui en possède de trop et qui vous la prête à des taux usuriers faute de pouvoir la consommer (investissements) pour privilégier les hauts seuils de rentabilité, spéculation. S’il existe des mines de matière première il n’existe pas des mines de monnaies, si dans notre esprit et par la confiance que nous nous accordons autour d’une valeur. La monnaie est née de la reconnaissance de dette acceptée par les parties pour réaliser un échange et sous condition que cette reconnaissance de dette ne soit pas détruite et puisse passer de main en main, c’est cela la monnaie. Qu’ensuite sa quantité régule la rareté est un autre débat. Mais sans déficit nous n’aurions pas atteint dans notre économie le seuil de développement qui est le notre ; c’est pour cela qu’a été abandonné la référence à la réserve d’or, car sa quantité limitée aurait limité de fait le nombre de personnes qui en possèderaient. C’est pour cela que l’usage du déficit ou de l’endettement n’est pas inconcevable, comme on nous le présente aujourd’hui, mais il est d’un usage savant pour ne pas glisser dans l’inflation qui annihilerait ses effets bénéfiques sur la création de monnaie. Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 21 août 2007 00:39

    Bonjour antérieurement la notation et les contrôle étaient réalisé pour vérifier si les maîtres éduquaient bien leurs élèves, aujourd’hui les temps ont changés, mais l’enseignement reste un sujet bien compliqué. l’enseignement n’est pas seulement obtenir un diplome pour exercer un métier, même si cela passe aussi par là.

    L’éducation au travers de l’école possède également une historicité. L’école n’est pas apparue spontanément, elle a émergé du rôle éducateur de la famille, lorsque l’acquisition de savoir-faire plus complexe et de modes de relations plus élaborés ont nécessité d’avoir recours à des institutions éducatives : confréries de classes d’âge, périodes d’initiations sous la direction d’hommes spécialisés dans un lieu donné. Tout autant que la division du travail, l’éducation comme fonction différenciée commence là. C’est avec la division du travail que se développe la fonction éducative, car il est arrivé un seuil où, ni la famille, ni les groupes indifférenciés ne peuvent se transmettre directement tout le savoir-faire devenu trop complexe pour être partagé par tous.

    C’est tout d’abord une école élitiste comme résultante d’une stratification sociale.

    Dans n’importe laquelle des sociétés considérées, l’école a été d’abord conçue pour une minorité de personnes, telle l’école hellénistique pour les lettrés, écoles romaines pour Patriciens et certains plébéiens libres, écoles monastiques. En Europe, Émile Durkheim situe à l’époque carolingienne le début de la création d’un réseau d’écoles, dont leurs fonctions sont de former de futurs prêtres, et de futurs fonctionnaires. Philippe Ariès (historien français) rapporte plus tard l’existence de petites écoles, pour les moins misérables, et d’universités dont les riches avaient des chances de faire partie.

    Ce sont de ces universités que naîtront peu à peu les collèges, préfiguration de l’enseignement secondaire. D’abords parallèles à l’université, ils y préparèrent. En France, du XVI ième au XVIII ième siècles, les collèges devinrent plus prospères que les universités, et constituèrent une forme d’éducation dont nous avons directement héritée. Une stratification sociologique de l’enseignement, indépendante et séparée, se développe, et se rapproche d’un système scolaire sans qu’il soit pour autant unifié, de telle manière qu’un enfant ne passe qu’exceptionnellement d’un type d’école à l’autre.

    Mais la révolution sort l’éducation des « salons » élitiste.

    Comenius, (nom latin de Jan Amos Komensky) humaniste tchèque et évêque des frères moraves préconisa vers le milieu du XVII ième siècle une école commune à tous, garçons et filles, mais surtout enfants de toutes conditions. On y décèlera, contre toutes idées reçues, qu’ils sont capables de suivre un enseignement à des divers degrés scolaires. Ce sera le départ de la première conception d’un système scolaire. En France, la Législative puis la Convention reprendront l’idée d’école de base, et viseront l’institution d’une « instruction publique » (notamment dans le but d’unifier une langue du français). Et puis, dans l’esprit de tous, l’acquisition du français était devenue une des formes de l’égalité, et l’unification linguistique une affaire nationale. Condorcet considère « l’égalité de fait » comme la visée de l’art social qui se constitue et ne peut être atteint, selon lui, que progressivement par l’instruction. Ce n’est que plus tard au cours du XIX ième siècle, que l’école élémentaire se réalise en France, 1866 ligue de l’enseignement ; 1881-82 scolarité obligatoire et gratuité ; en 1883 obligation faite aux communes de posséder une école. Émile Durkheim quant à lui définit le rôle de l’éducation scolaire, comme destiné à « susciter et développer chez l’enfant un certain nombre d’états physiques, intellectuels et moraux que réclame de lui la société politique dans son ensemble et le milieu spécial auquel il est particulièrement destiné ». En toute hypothèse l’action de l’école comporte une socialisation morale, technique et intellectuelle, qui conduit l’enfant à devenir, en tant qu’adulte, un « honnête homme ». Il est imprégné d’une façon d’être, une façon d’être qui paraît immuable.

    Sauf que le développement de l’économie entraîne un retour vers l’élitisme pragmatique et idéologique.

    Mais l’accent mis sur la croissance économique, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, a considérablement investi le système éducatif à partir des années 1960, d’une part pour le rationaliser par des techniques de gestion et d’analyses issues de l’économie, et d’autre part pour répondre à la compétitivité des compétences professionnelles exigées par les modes de gestion et de production. Ces compétences doivent être de plus en plus affinées et élevées pour se maintenir à un niveau de performance compatible avec l’évolution des besoins du marché et être en mesure de systématiser les nouvelles technologies issues de la recherche.

    Ce n’est pas sans débat passionné (Mai 68), sans de multiples lois, sans permanence des inégalités (la démocratisation de l’éducation a seulement déplacé les inégalités vers le haut), sans erreur d’orientations (apprentissage) que le processus de rationalisation a poursuivi cet objectif de mise en adéquation de l’éducation avec l’économie qui est éminemment politique.

    Ce choix s’oppose peut être à d’autres missions plus sociologiques qui devraient fournir aux individus des repères culturels pour se mouvoir dans une évolution plus rapide que celle des siècles antérieurs de notre monde, sans que la référence de l’analyse politique soit les guignols de l’info, (ce qui ne préjuge pas de la qualité contestée ou non de cette émission). Ainsi la mission qui demeure attachée à l’éducation, quelle que soit l’anticipation à laquelle ses analystes se livrent, ne peut précéder l’événement, elle ne prépare qu’à ceux qui sont connus, elle s’ajuste à ceux qui se déroulent, et elle développe les choix qui lui sont politiquement assignés.

    Aussi les « sciences de l’éducation » sont soumises au débat de savoir si elles doivent se limiter à préparer à tel ou tel moment d’un processus d’acquisition ou si elles doivent aussi éclairer sur la philosophie de la vie. La réponse n’est pas facile. On peut considérer que c’est un domaine réservé aux individus que d’élaborer leur propre opinion, mais comme ils la tiennent aussi de l’apport du système éducatif, sans doute vaudrait-il mieux qu’ils soient instruits de ce que les sciences humaines ont permis de comprendre de la vie.

    Mais partant de là nous nous retrouvons avec le dilemme de Condorcet dans le texte qu’il présenta au début de 1792 à propos des écoles primaire : « On pourrait me reprocher d’avoir trop resserré les limites de l’instruction destinée à la généralité des citoyens ; mais (....) le petit nombre d’années que les enfants des familles pauvres peuvent donner à l’étude nous a forcé à resserrer cette première instruction dans des bornes étroites ; il sera facile de les reculer lorsque l’amélioration de l’état du peuple, la distribution plus égale des fortunes, suite nécessaire des bonnes lois (...) en auront amené le moment ».

    Si l’éducation s’est acquittée de ses missions professionnelles, il en va tout autre de la formation du citoyen aux sciences humaines, de telle manière que le système éducatif devra apporter une réponse au commerce de l’information. D’autant plus qu’il se développe par Internet et qui va être un concurrent direct en tant que système « éducatif » parallèle dont on peut nourrir de fructueuses espérances, mais qui n’est pas contrôlable et sera bien évidemment un moyen de diffusion de propagandes en tout genre.

    Et comme aujourd’hui faute d’avoir accès aux sciences politiques, les jeunes s’inspirent aussi des guignols de l’info pour affiner leur opinion politique, d’autres trouveront la leur dans les pages d’Internet, sur lequel nous trouveront certainement toutes les grandeurs de nos créations, mais aussi toute la tyrannie de notre espèce. Et dans les choix qui devront être fait, celui du commerce idéologique auquel nous avons préparé nos esprits l’emportera sur celui de la philosophie. cordialement.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv